Jean-Baptiste Leon

Jean-Baptiste Leon

De quoi réjouir un auteur de science-fiction : un androïde de la mairie de Gumi (Corée du Sud) qui épaulait les contribuables locaux dans leurs tâches administratives, semble s'être volontairement jeté du haut d'un escalier.

L’histoire ne dit pas s’il a crié quelque chose avant de sauter dans le vide, mais la scène du « drame » est troublante : on y voit un robot crème, cylindrique, disloqué au pied d'un escalier, et des fonctionnaires larmoyants qui circulent autour de cet amas de pièces détachées en affirmant qu’il s’agissait d’un des leurs.

Celui qui vient de passer de vie à trépas aidait, depuis plus d’un an, chaque jour de 9 heures à 18 heures, sans relâche, les contribuables locaux dans leurs tâches administratives.

Composé de plastique et de circuits électroniques sophistiqués, cet androïde était si abouti qu’il parvenait même à se déplacer seul dans le bâtiment, d’un étage à l’autre, en appelant l’ascenseur.

Son imbrication dans l’administration coréenne, pays où les robots pullulent, était si forte qu’on l’avait même doté d’une carte d’agent de la fonction publique !

Cette fin tragique contrevient à la troisième loi de la robotique formulée par l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov selon laquelle « un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première (protéger les humains) ou la deuxième (obéissance aux ordres non contradictoires avec la 1ère loi).

Deux thèses s’affrontent : la première affirme que la chute mortelle de l’androïde a été occasionnée par la défaillance d’un de ses composants.

L’autre, à laquelle la presse s’est ralliée, qu’il s’agit d’un suicide en bonne et due forme.

Des témoins assurent avoir vu l’androïde « tourner en rond » comme si il hésitait sur la conduite à tenir avant de se précipiter vers l’escalier, comme s’il avait décidé d’en finir.

L’hypothèse en vogue affirme que la machine, surchargée de travail, a fait un « burning out », harassée par un travail devenu trop dur (même pour le robot) ou bien qu’il a choisi de s’auto-démanteler pour échapper à la bêtise humaine.

La mairie de Gumi a ouvert une enquête sur les raisons de cette « chute », des pièces ont été collectées sur la dépouille et elles seront analysées par Bear Robotics, la société américaine qui a conçu le robot.

La Corée du Sud compte parmi les pays les plus férus de robotique. Et possède la plus forte densité de robots au monde, avec un androïde pour dix employés.

Les humoristes locaux affirment que si l’hypothèse d’un suicide se confirme, les androïdes pourraient bientôt se regrouper et demander à profiter des mêmes avantages que leurs collègues humains, c’est-à-dire de jours de congés, des week-ends, etc.

Entre janvier et mars, la dette publique française s’est encore alourdie de 58,3 milliards d'euros pour atteindre 3 159,7 milliards d'euros, indique l’Insee.

Quand on est au fond d’un trou, on peut toujours continuer à creuser. C’est ce qu’a fait Bruno Le Maire, ministre des Finances. Un vrai mineur de "fonds" !

Alors que l’état pitoyable des finances publiques a valu à la France une dégradation de sa notation par S&P Global Ratings fin mai, l’État a continué à s’endetter au 1er trimestre 2024.

La dette publique a progressé de 44,4 milliards d’euros. Une dégradation surtout due à l'émission de titres négociables (titres financiers représentant chacun un droit de créance, en l’occurrence sur l’État) pour une durée déterminée ; l’encours des titres de long terme augmente de 35,2 milliards d’euros.

Selon l’Insee, la dette publique française atteint dorénavant 110,7% du PIB, contre 109,9% à la fin de 2023.

Les administrations de sécurité sociale (hôpitaux, Sécu, régimes de retraite complémentaires, etc.) ont aussi contribué au creusement de la dette.

Près de 13 milliards d’euros ont été levés essentiellement via l’émission de titres négociables à court terme.

Enfin, le passif des administrations publiques locales a légèrement augmenté (+ 0,8 milliard d’euros), indique l’Insee.

Cette dérive a été provoquée par divers organismes locaux, dont Île-de-France Mobilités et la Société des Grands Projets (le Grand Paris), alors que la dette des organismes divers d’administration centrale (agences d’État, etc.) reste plate, souligne l’Insee.

Tous postes cumulés, l’arriéré tricolore a augmenté de 58,3 milliards d'euros entre janvier et mars. Il atteint 3 159,7 milliards d'euros, a calculé l’Insee.

Pour trouver un excédent : il faut prendre une machine à remonter le temps. Le dernier excédent budgétaire français remonte à 1974.

Avant l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, début juin, le gouvernement prévoyait un effort budgétaire de 20 milliards en 2024, puis encore 20 milliards en 2025 pour ramener le déficit public sous le seuil européen de 3% du PIB.

Plus le temps passe et plus cet objectif paraît chimérique alors que la Commission européenne a ouvert la voie à des procédures pour déficits publics excessifs contre 7 pays, dont la France.

Où passe notre argent ? Comme 2 millions de Français, regardez notre documentaire choc "3 000 milliards : les secrets d'un État en faillite".

Notre documentaire a pour objectif d’expliquer aux Français l’engrenage de la dette et comment nous en sommes arrivés là, sur un rythme enlevé et dans une démarche didactique, mêlant analyses, témoignages d’experts et graphiques. Ce film a aussi pour objectif de pousser les responsables politiques à agir, tant l’heure est grave. [quix id='374' name='Vidéo documentaire 2023 CA']

Ce film a été rendu possible grâce à la générosité des amis de Contribuables Associés.

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A Lille, dans le quartier des gares, les pavés se soulèvent comme des champignons, alors que la chaussée vient de faire l’objet d’une réfection à 13 millions d’euros.

Le sol du quartier des gares ressemble à un gigantesque clavier de piano dont les touches se démantèlent. Arpentés par des milliers de passants chaque jour, les pavés tapissant le sol de la place des Buisses se déchaussent.

La chaussée a pourtant fait l’objet d’un chantier de 13 millions d’euros financé par la Métropole européenne de Lille/MEL (2,082 milliards d'euros de budget consolidé en 2024), ce qui évoque un gaspillage XXL.

La réfection entamée en 2019 visait à faciliter la connexion entre les 2 gares de Lille. Elle a abouti à l’effet inverse. La situation est si dégradée que des plaques ont été installées par endroits pour recouvrir les pavés et éviter les gadins.

Et il y a de quoi perdre l’équilibre : joints fissurés, trous béants entre des pavés désolidarisés du sol, malgré les pansements de fortune, circuler dans le secteur demande de la virtuosité. Incroyable spectacle pour une place qui a été entièrement rénovée il y a à peine trois ans à grand renfort d’argent public !

Faudra-t-il envisager une nouvelle réfection de toute la place ou des rustines seront-elles suffisantes ?

Les artisans taxis sont notamment inquiets devant cette situation car un nouveau chantier rendrait la gare inaccessible avec un effet négatif sur leur chiffre d’affaires.

Pavés lillois à 13 millions : Martine Aubry reste muette

Contactée par TF1, la Société publique locale Euralille, présidée par Martine Aubry, maire socialiste de Lille dont la gestion est épinglée par L'Argus des communes, en charge de cet aménagement, reste muette.

Parmi les actionnaires de Euralille, on trouve la Métropole européenne de Lille, la Ville de Lille, le Conseil régional, le Conseil départemental et les villes de La Madeleine, Tourcoing et Villeneuve-d’Ascq.

Maigre consolation pour les contribuables locaux : Tourcoing est aussi touchée par un phénomène qui soulève le sol pavé de la Grand'Place.

Là aussi, la Métropole européenne de Lille a décidé de lancer une expertise.

Nous avons reçu Romain Le Goaster, qui dirige l’entreprise Oh! Ma Bûche dans le Morbihan.

Acculé par des factures d’électricité dont le montant dépasse l’entendement et pour sauver sa boîte, il a créé un collectif avec d’autres chefs d’entreprise pour obtenir une baisse des prix.

Le prêt garanti par l’Etat et son remboursement intenable, la période après Covid, et l’explosion du coût de l’énergie, ont fait basculer cette entreprise dont l’activité était pourtant florissante jusqu’en 2019.

Règles européennes et perte de souveraineté, ministères et fonctionnaires impuissants, explosion du coût de l’électricité, charges sociales trop importantes, fiscalité écrasante, bureaucratie paralysante, perte de compétitivité ...

Romain Le Goaster détaille avec précision le parcours semé d’embûches que connaissent des millions d’entreprises françaises.

Retour en vidéo sur les propos de cet entrepreneur courageux qui se bat au quotidien pour la survie de son entreprise. David contre Goliath. [quix id='371' name='Vidéo Romain Le Goaster']

Selon le Canard enchaîné, dans son édition du 12 juin 2024, le pavillon écolo à 36 millions d'euros présenté par la France lors de l’Exposition universelle de Dubaï a fini à la décharge.

Il devait être réutilisable, une vitrine inoubliable, et a fini à la décharge après avoir été utilisé une fois : le pavillon que la France avait inauguré en 2020 à l'Exposition universelle de Dubaï avait pourtant été présenté comme un phénix technologique tricolore.

D’un coût initial de 36 millions d’euros, ce bâtiment, recouvert de tuiles photovoltaïques, était présenté comme démontable et remontable, par le spationaute Thomas Pesquet, intarissable sur les bienfaits de cette architecture écolo-modulaire.

Selon Le Canard, le bilan final est moins flatteur et se clôt sur l’un de ces gaspillages d’argent public dont la France a le secret.

Une fois démonté à prix d’or (2,2 millions d’euros), le pavillon acheté par le Centre national d'études spatiales - CNES (3,7 millions d'euros) a été rapatrié à grand frais (800 000 euros) des Émirats vers Toulouse.

Il n’a pas fallu longtemps pour que ce transbordement vire à la déconfiture : une fois arrivés dans la Ville rose, les éléments du pavillon se sont avérés impossibles à réassembler du fait du mauvais état des pièces démontées !

Début juin, les 870 tonnes de ferraille et les 47 tonnes d'aluminium de la structure ont été vendues aux enchères par le CNES, indique Le Canard.

L’hebdo satirique précise que l'entreprise Besix, qui avait monté le pavillon à Dubaï, a été dessaisie du marché de démontage par la Compagnie française des expositions (Cofrex).

La Cofrex est une entreprise créée par Emmanuel Macron en 2018 pour s'occuper de la participation de la France aux expos internationales.

Le CNES n’ayant pas versé l’intégralité de la somme due, la Cofrex s’est retrouvée avec un trou de 1,67 million dans la caisse. Ce déficit a été comblé par Matignon sans sourciller.

Les contribuables apprécieront. 

 

Contribuables Associés publie sa nouvelle étude "Collectivités locales : où sont les économies ? Inventaire d'une réforme territoriale coûteuse".

Le culte de la performance et de l’efficience imposé par l’État à l’ensemble des institutions publiques, dont les collectivités locales, a paradoxalement accru le poids de la dépense publique. sommaire etude collocs

Ces pertes de ressources ont été induites par une croyance excessive dans la rationalisation du millefeuille territorial, la mise sous tutelle financières des collectivités et l’absence d’une réforme de l’État complémentaires à celle des collectivités locales.

L’émergence et le renforcement d’échelons territoriaux, ayant vocation à dévitaliserles collectivités historiques,départements et communes, par des transferts massifs de compétences et des fusions forcées, doivent nous conduire à nous interroger sur le rôle de l’élu local départemental et communal.

Qu’incarne-t-il désormais ? Un gestionnaire public sous tutelle de l’État incarnant la recentralisation ? Un symbole institutionnel dépassé,victime de l’absence de politique d’aménagementdu territoire ?

Ou incarne-t-il encore ce lien sacré, pluri-séculaire, rattachant des identités et des terroirs à une destinée commune ?

En tentant d’éliminer progressivement les institutions politiques locales départementales et communales, les gouvernements de la dernière décennie ont délibérément attaqué la maille historique de la nation.

Par des réformes d’essence purement technocratiques mettant en péril l’intérêt même de l’État et accélérant métropolisation et centralisation « super-régionales », les gouvernements de la dernière décennie ont consacré une décentralisation déracinée et dispendieuse.

Contribuables Associés livre 10 propositions pour renverser le paradigme de cette recentralisation rampante, coûteuse et nuisible à la démocratie. 

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Éditorial du Tous contribuables #31 " Jeux Olympiques. Plus vite, plus haut, plus cher !" (Juin-Août 2024).

Il n'y a pas qu'au football que les Argentins sont meilleurs que les Français.

Grâce à des coupes massives dans la dépense publique, la fin de l’État tentaculaire et la libéralisation de l'économie, l’Argentine de Javier Milei affiche un excédent budgétaire pour la première fois depuis 2008. jean baptiste leon tous contribuables

De quoi donner des boutons à Bruno Le Maire et Thomas Cazenave.

Les ministres de l’Économie et des Comptes publics continuent d’affirmer qu’ils ramèneront le déficit public sous la barre des 3 % à l'horizon 2027.

Une prévision qui tient du pari sportif.

Car pour le Fonds monétaire international, le gouvernement applique la méthode Coué en matière de finances publiques.

L’organisation internationale estime que le déficit public tricolore sera « nettement supérieur » aux prévisions gouvernementales : il devrait avoisiner 4,5 % du PIB d'ici la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.

Le FMI appuie son analyse sur la difficulté à identifier les principales mesures de revues des dépenses et d'économies qui permettraient d’atteindre l’objectif affiché par l’exécutif.

Le Haut Conseil des finances publiques avait déjà souligné que les prévisions de réduction du déficit à horizon 2027 manquaient de « crédibilité » et de « cohérence ».

Et ce n’est pas la récente décision du Conseil constitutionnel (dont nous dénonçons depuis des années le peu de cas que font ses membres des deniers publics) qui va alléger la facture.

Désormais, tous les étrangers clandestins présents sur le territoire français auront droit à l’aide juridictionnelle, à savoir un soutien financier de l’État pour payer leurs frais de justice.

Le chéquier du contribuable n’a décidemment aucune limite… et comme vous le lirez dans ce numéro, ce ne sont pas les Jeux Olympiques qui allègeront la facture.

Pas de médaille d’or pour Le Maire et Cazenave !

Tous contribuables #31 " Jeux Olympiques. Plus vite, plus haut, plus cher !" (Juin-Août 2024)

 

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Une croissance surévaluée, un déficit sous-estimé : la dégradation de la note souveraine de la France par S&P met en évidence la piètre gestion des finances publiques de Bruno Le Maire.

Le ministre de l’Économie a beau affirmer qu’il « a sauvé l’économie française », ses déclarations n’ont pas convaincu l’agence de notation S&P qui vient de dégrader la note de la dette française de AA à AA-.

En avril dernier, Fitch Ratings avait déjà baissé la note de la France de AA à AA- en pointant du doigt l'optimisme des prévisions macroéconomiques du gouvernement.

Motivant sa décision, S&P explique que la dette publique française rapportée au PIB va augmenter du fait de déficits plus importants que prévu en 2023-2027.

Cette dette représente désormais plus de 110% du PIB en 2024, soit un niveau proche de celui de l’Espagne, un pays en pleine cure d’austérité.

« Le ratio de la dette publique française est désormais le troisième plus élevé de la zone euro, derrière la Grèce et l’Italie », constate S&P.

Ces prévisions recoupent celles du FMI. Pour l’organisation internationale, la dette publique allemande devrait revenir à 57,7 % du PIB en 2029, alors que celle de l’Hexagone atteindra 115,2 % à la même date.

S&P ne croit pas non plus que le déficit tricolore sera ramené sous 3 % du PIB à horizon 2027, comme Bruno Le Maire feint de le croire. Elle prévoit un déficit de 3,5 % à cette date.

L’abaissement de la note de crédit française jouera négativement sur les conditions de refinancement de la dette publique émise par le pays sur les marchés financiers même si la signature de Paris reste crédible.

L’agence de notation prévoit que la charge d’intérêts que la France paie à ses créanciers s’alourdira, en passant à 5 % du PIB en 2027, contre 3,3 % en 2023.

D’un point de vue fiscal, cette dégradation ne devrait pas avoir d’impact immédiat pour les contribuables.

Impôts : du changement après les européennes ?

« Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts » en 2025, a affirmé Bruno Le Maire sur BFMTV en ajoutant que «l'augmentation des impôts ne fait pas partie de la palette des options» gouvernementale.

Mais, alors qu’il fait profil bas avant les européennes, le gouvernement pourrait changer de ton après le 9 juin.

Il faudra sans doute besoin de 20 à 25 milliards d'économies pour boucler le projet de loi de finances pour 2025, et plutôt que de tailler dans les effectifs de la fonction publique ou le dans train de vie de l’État, Bercy pourrait cibler les particuliers.

Interrogé sur une possible désindexation des pensions de retraite et des prestations sociales sur l'inflation, le locataire de Bercy a botté en touche en admettant que toutes les pistes d’économie seraient envisagées.

Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, le baron socialiste fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds publics.

Selon une information du Figaro, le socialiste Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine demande à la Région qu’il chapeaute de payer ses frais d’avocat alors qu’il est visé par une enquête pour détournement de fonds publics.

En début de semaine, l’élu de 73 ans s’est fait octroyer la « protection fonctionnelle », relate Le Figaro.

Ce dispositif peut notamment être activé lorsque qu’un élu local fait l’objet de poursuites (civiles ou pénales) pour des faits se rattachant à l’exercice de ses fonctions ou lorsque sa gestion est contrôlée par la Chambre régionale des comptes.

Dans ce cadre, Alain Rousset pourra utiliser ce bouclier pour faire payer au contribuable les frais d’avocat que génère l’enquête dont il fait l’objet.

Le vote de cette protection fonctionnelle laisse à penser que l’affaire pourrait connaître de nouveaux développements, lesquels motiveraient l’ouverture de ce parapluie financier, estiment des observateurs.

« Demander de l’argent public pour se défendre d’avoir utilisé de l’argent public à mauvais escient » : tel est l’étrange numéro d’équilibriste auquel s’est prêté Alain Rousset commente ironiquement le quotidien dans son édition en ligne.

La Justice cherche à savoir si les moyens de la collectivité ont été indûment mis à disposition pour bétonner la campagne du candidat sortant en 2015.

Une information judiciaire a été ouverte contre X sur des soupçons de détournement de fonds publics et financement illicite de campagne.

Cette enquête fait suite à une plainte déposée en mars 2021 par David Angevin.

Cet ancien collaborateur d’Alain Rousset accuse l’exécutif régional d’avoir détourné des fonds publics pour financer la campagne des régionales, en instrumentalisant les moyens et le travail des salariés de la collectivité.

Après des gardes à vue à répétition parmi ses anciens collaborateurs, Alain Rousset a lui-même été entendu en 2023 (audition libre) par les enquêteurs de la police judiciaire, indique le quotidien Sud Ouest.