Le culte de la performance et de l’efficience imposé par l’État à l’ensemble des institutions publiques, dont les collectivités locales, a paradoxalement accru le poids de la dépense publique.
Ces pertes de ressources ont été induites par une croyance excessive dans la rationalisation du millefeuille territorial, la mise sous tutelle financières des collectivités et l’absence d’une réforme de l’État complémentaires à celle des collectivités locales.
L’émergence et le renforcement d’échelons territoriaux, ayant vocation à dévitaliserles collectivités historiques,départements et communes, par des transferts massifs de compétences et des fusions forcées, doivent nous conduire à nous interroger sur le rôle de l’élu local départemental et communal.
Qu’incarne-t-il désormais ? Un gestionnaire public sous tutelle de l’État incarnant la recentralisation ? Un symbole institutionnel dépassé,victime de l’absence de politique d’aménagementdu territoire ?
Ou incarne-t-il encore ce lien sacré, pluri-séculaire, rattachant des identités et des terroirs à une destinée commune ?
En tentant d’éliminer progressivement les institutions politiques locales départementales et communales, les gouvernements de la dernière décennie ont délibérément attaqué la maille historique de la nation.
Par des réformes d’essence purement technocratiques mettant en péril l’intérêt même de l’État et accélérant métropolisation et centralisation « super-régionales », les gouvernements de la dernière décennie ont consacré une décentralisation déracinée et dispendieuse.
Contribuables Associés livre 10 propositions pour renverser le paradigme de cette recentralisation rampante, coûteuse et nuisible à la démocratie.
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