" Benoît Perrin rappelle que la lutte contre la dette est un combat historique de leur association et souligne que la France vit au-dessus de ses moyens depuis près de cinquante ans. Il met en évidence la récente sanction de l’agence de notation Fitch, qui a abaissé la note de la France de AA à AA-, et mentionne l’inquiétude quant à la possible dégradation de la note par Standard & Poor’s. Les conséquences de cette dégradation sont significatives pour les Français et les entreprises, car le Trésor devra emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus élevés, alourdissant ainsi le coût du remboursement de la dette.
Benoît Perrin souligne également que de nombreux Français ne se considèrent pas comme des contribuables, car ils pensent à tort que seuls ceux qui paient l’impôt sur le revenu en sont. Il rappelle que la TVA est la première ressource de l’État et que les taxes diverses touchent tous les Français lorsqu’ils achètent, vendent ou possèdent quelque chose. Il appelle la population à demander des comptes à l’administration sur l’utilisation de leur argent, soulignant que la Constitution prévoit ce droit.
En ce qui concerne l’impôt sur la fortune, Benoît Perrin explique que la poursuite de son imposition risque de faire fuir les riches du pays, car de nombreux contribuables ont déjà quitté la France en raison de la fiscalité confiscatoire. Il plaide en faveur de la suppression de cet impôt et souligne que les attaques contre les riches ne font que dissuader les derniers contribuables de rester en France.
Benoît Perrin met également en évidence la nécessité de réduire les dépenses publiques et de faire des choix politiques courageux pour assainir les finances publiques. Il propose d’examiner attentivement les prestations sociales, qui représentent plus de 50 % des dépenses publiques, et de lutter contre la fraude sociale qui s’élève à plusieurs dizaines de milliards d’euros selon le magistrat Charles Prats. Il souligne également l’augmentation des frais de fonctionnement de l’État et des collectivités locales, ainsi que la nécessité de réduire le coût du travail, qui est très élevé en France.
En ce qui concerne la réforme des retraites, Perrin critique le manque d’ambition du gouvernement et le fait que les régimes spéciaux des fonctionnaires n’ont pas été suffisamment réformés. Il estime qu’une réforme plus ambitieuse aurait été nécessaire pour assurer l’équité entre les différents régimes de retraite."
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