Qu’est-ce qui est laid, coûteux et inutile ? Non ce n’est pas l’art contemporain. Ce sont les éoliennes. Ajoutons à cela qu’elles se répandent grâce à un savant mélange de démagogie écologiste et de déballage d’argent public, et on obtient une véritable machine infernale.
Si vous êtes assez heureux pour habiter dans la belle campagne française ou sur le littoral, vous êtes susceptible de voir votre environnement colonisé par ces immenses pales métalliques, qui, au passage, dégagent plus de deux fois plus de CO2 par kilowattheure qu’une centrale nucléaire (un chiffre toujours bon à avoir en tête pour dépassionner le débat).
Que pouvez-vous faire pour empêcher un projet d’éolienne de voir le jour ? Le Figaro a produit de très bonnes idées pour s’en prémunir. Le plan d’action tient en trois mots : cohésion, information et recours aux élus.
Cohésion parce que seul vous n’arriverez à rien : il faut monter une association avec les autres habitants concernés et entrer en contact avec d’autres associations engagées pour la même cause.
Information pour vous et pour les autres : vous devez tout connaitre du projet de construction, depuis son emplacement jusqu’aux protections environnementales, en passant par le producteur et les conclusions de l’étude d’impact.
A charge ensuite de participer à l’enquête publique et d’organiser des réunions publiques, des relais médiatiques dans la presse locale et des tractages pour informer les autres riverains de ce qui les menace.
Et enfin un recours aux élus peut être nécessaire : d’abord en alertant votre député, à votre sénateur et à vos conseillers régionaux, puis en écrivant au préfet pour contester l’autorisation préfectoral.
Plusieurs arguments peuvent être invoqués : « les nuisances trop fortes imposées aux riverains (les éoliennes font du bruit et clignotent de jour comme de nuit), l’atteinte portée à la qualité des paysages ruraux, la présence d’un monument historique (…), le fait que le procureur ait omis de faire une demande de dérogation officielle concernant la dérogation d’espèces protégées, ou que son projet n’est tout simplement par rentable », en particulier si la force des vents est inférieure à celle avancée par le promoteur.
Un recours contentieux peut également être déposé.
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Les règles d’évaluation ont été définies, voici maintenant plus de trente ans. Aussi des distorsions importantes existent malgré l’actualisation départementale de 1981 et les revalorisations annuelles et nationales appliquées chaque année.
Pour exemple l’augmentation annuelle est de 1,015 ces dernières périodes.
A l’origine, la valeur locative cadastrale était sensée représenter le montant du loyer annuel d’un bien loué dans des conditions normales et régulières, soit au vu d’un bail d’habitation ou professionnel ou aussi commercial.
Il est aisé de constater que la base d’imposition actuelle mentionnée sur un avis d’imposition à la taxe d’habitation est loin de représenter le montant du cours du marché d’aujourd’hui.
Pour exemple, quand il est mentionné 6 300, l’habitation peut être louée sans fantaisie au moins 9 600,00 euros à l’année soit 800,00 euros par mois.
Quels sont les postes pris en charge dans le calcul par comparaison de la valeur locative cadastrale ?
Ces postes sont au nombre de quatre, soit :
- La contenance ou superficie utile de l’habitation, c’est-à-dire les surfaces mesurées au sol, il importe peu la hauteur sous plafond, dans l’inconscient collectif limitée à 1m80.
- Le coefficient de situation relative qui est la somme des coefficients d’entretien, de situation générale et de situation particulière.
- Les éléments de confort auxquels sont appliqués des équivalences superficielles. L’évaluation datant des années 1970-73, il était considéré comme confort, ce qui aujourd’hui semble être convenu de l’élémentaire décence.
- La catégorie de l’habitat au point de vue de sa structure et de son architecture. Les habitations sont classées en huit catégories de 1 à 8, avec des catégories intermédiaires type 5M, 6M, 4M, 3M. Les catégories 8 et 7M ont pratiquement disparues même s’il doit encore exister des exemples pour confirmer la règle.
Lucien Bory-Harang
Porte-parole de ANARILD "Mieux Comprendre"
Pendant que les contribuables se serrent la ceinture et sont ponctionnés de tous côtés par les impôts et taxes, l’argent de NOS impôts finance des privilèges injustifiés.
Depuis plus de 20 ans, les membres du Conseil constitutionnel, aujourd’hui présidé par Laurent Fabius et dont Alain Juppé est membre, bénéficient d’une indemnité de fonction complémentaire à leur rémunération.
Ce qui fait que les membres du Conseil constitutionnel touchent au total 16 000 euros brut par mois. C’est même 17 600 euros brut pour le président Laurent Fabius.
Des rémunérations supérieures à celle du chef de l’État !
Et en plus, la plupart des membres du Conseil constitutionnel additionnent des pensions de retraite à leur indemnité compensatoire.
Le très gros problème est que cette indemnité compensatoire est illégale, car elle a été créée en 2001 par la secrétaire d’État au Budget, Florence Parly, qui n’est pas compétente en la matière.
Cette indemnité a été instaurée en violation de l'article 6 de l'ordonnance n°58-1067 du 7 novembre 1958 et de l'article 63 de la Constitution.
Cette situation est d’autant plus grave qu’elle perdure depuis plus de vingt ans et que le coût estimé pour les comptes publics est de plus de 20 millions d’euros.
Nous avons demandé au ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, d’agir contre ces pratiques. Il n’a rien fait.
Nous avons demandé au président de la République d’agir contre ces pratiques. Il n’a rien fait.
C’est pourquoi Contribuables Associés a déposé en octobre 2021 une requête devant le conseil d'État pour obtenir la suppression de ces indemnités illégales et le remboursement des sommes indûment perçues.
Le conseil d’État a rejeté notre demande jugée « irrecevable », au motif que notre association « ne justifie pas d’un intérêt lui donnant qualité pour agir. »
Quel scandale ! Nous qui défendons les contribuables, qui nous battons contre les gaspillages de l’argent public, on nous dénie tout droit à agir.
Si une association de contribuables ne peut pas se saisir d’une affaire qui a trait à l’argent public, qui le peut alors ?
Le Conseil d’État se moque de nous et de tous les contribuables français. On l’a compris, la Caste défend ses privilèges…
Par ce refus, le pouvoir essaie de nous faire taire. Mais il n’y parviendra pas !
Nous continuons le combat.
En droit français, la décision du Conseil d’État ne peut faire l’objet d’aucun recours.
Mais la décision du Conseil d’État fait que les Contribuables Associés sont victimes d’une violation avérée de leurs droits et libertés garantis par la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales (CESDH).
« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale. » (Article 6 paragraphe 1 de la CESDH)
C’est pourquoi nous avons décidé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour faire valoir les droits des contribuables.
Nous ne lâcherons rien afin d’obtenir la suppression des indemnités illégales des membres du Conseil constitutionnel.
Vous pouvez compter sur nous. C’est un combat pour la justice et l’équité.
Nous vous tiendrons informés des suites de cette affaire.
Contribuables Associés
Aidez-nous à porter à la connaissance de tous notre action et soutenez notre attaque en justice contre les indemnités illégales des membres du Conseil constitutionnel. Rendez- l’argent ! Cliquez ici ou ci-dessous.
Frédéric Douet, professeur universitaire en droit fiscal, membre du Conseil des prélèvements obligatoires et du Cercle des fiscalistes a accepté de répondre à nos questions.
Payons-nous trop d’impôts en France ? Quelle est notre perception de l’impôt ?
Cet expert ès-fiscalité revient sur de nombreux sujets : prélèvements obligatoires, impôt sur la fortune, pression fiscale et inégalités, dégradation des services publics, prélèvement à la source, marchés publics, droits de succession et de donation, fiscalité des énergies, impôts locaux, fraude sociale, fraude fiscale, dysfonctionnement de l’administration fiscale, TVA et pouvoir d’achat…
Frédéric Douet, alias Fiscalitor sur Twitter, conclut cet entretien en indiquant qu’il fait le pari que moins d’impôt ne tuerait pas l’impôt (sic).
Voici la vidéo de cet entretien éclairant et très complet : [quix id='254' name='Vidéo doute']
Pour regarder la vidéo intégrale :
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Les droits de mutation à titre gratuit, qui intègrent successions et donations, rapportent assez peu à l’État.
En France, ils représentent environ 16 milliards d’euros de recettes annuelles.
Un récent rapport de l’OCDE note que la France fait partie des trois pays qui taxent le plus les successions et donations.
Cette fiscalité n’est pas seulement confiscatoire mais aussi superposée. Les droits de mutation frappent des biens en réalité déjà largement imposés.
Si les finances publiques ne permettent pas aujourd’hui d’envisager une suppression immédiate des droits de succession, des mesures fortes en faveur des donations conduiraient au moins à rajeunir l’âge moyen de détention du patrimoine, pour relancer la circulation de l’argent dans l’économie et dynamiser l’investissement.
81% des Français souhaitent une diminution de l'impôt sur les successions.
Les droits de succession et de donation entrent dans la catégorie fiscale des droits d’enregistrement. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un impôt dû à l’occasion de l’enregistrement par l’administration fiscale d’un acte, qu’il soit authentique et rédigé par un notaire, ou sous seing privé, c’est-à-dire établi entre personnes privées sans recours à un officier ministériel.
Les droits d’enregistrement peuvent être établis de manière forfaitaire et donc dus à un tarif unique selon la nature de l’acte, quels que soient son contenu ou la
valeur des biens qui y sont mentionnés, ou calculés proportionnellement sur la base de la valeur des biens qui sont l’objet de l’acte.
Les droits de succession ou de donation font partie de cette deuxième catégorie. Ils sont appelés droits de mutation à titre gratuit car le fait générateur de cet impôt consiste dans la transmission d’un bien sans aucune contrepartie financière au profit de celui qui le transmet.
Autrement dit, nous sommes dans le cadre d’une libéralité, laquelle s’effectue pour cause de mort dans le cas d’une succession ou entre vifs dans le cas d’une donation.
À la fiscalité des successions ou des donations, il faut ajouter celle de l’assurance-vie, qui constitue une forme particulière de transmission à titre gratuit pour cause de mort, répondant à des règles juridiques spécifiques.
Il est aussi nécessaire d’évoquer le droit de partage qui représente un droit d’enregistrement supplémentaire dû lorsqu’une succession entraîne une indivision entre héritiers, à laquelle il est mis fin par le biais d’un partage
En cas de déclaration en ligne, la date limite est :
En cas de déclaration papier, celle-ci doit être déposée le 19 mai au plus tard.
Pour ceux qui déclarent en ligne, ils peuvent rectifier leur déclaration validée autant de fois qu’ils le veulent jusqu’à la date limite.
En outre, quand les contribuables ayant déclaré en ligne recevront leur avis d’imposition vers début août, ils pourront encore la rectifier par le biais de la procédure « télécorrection » jusqu’à la mi-décembre.
Le contribuable qui se borne à valider les montants préremplis est présumé de bonne foi. Dès lors, si ceux-ci se révèlent finalement insuffisants, l’administration invite le contribuable à les corriger sans pénalités, sauf en cas de mauvaise foi avérée, notamment en cas d’erreur d’une ampleur telle que le contribuable ne pouvait les ignorer.
Pour les déclarations les plus simples (tous les revenus ont été déclarés par un tiers, aucun changement de situation n’est intervenu en 2021 et aucune charge ou réduction d’impôt n’est demandée), la déclaration prend la forme d’une déclaration tacite. C’est-à-dire que l’administration prévient par courriel le contribuable que les informations qu’elle possède sont disponibles sur son espace personnel du site « impôts.gouv.fr » et que sans réaction ou intervention de sa part, ces informations sont validées d’office et valent déclaration. Ce dispositif est réservé aux contribuables reconnus éligibles par l’administration et ayant déclaré en ligne l’an dernier.
En principe, la déclaration en ligne est obligatoire. Ceux qui contreviennent à cette obligation s’expose à une amende 15 € par déclaration et annexe à partir de la deuxième année du manquement. Néanmoins, ce principe souffre comme toujours certaines exceptions, parfois légales, parfois contraintes.
Les exceptions légales concernent ceux qui habitent dans les zones blanches sans service mobile, ceux qui n’ont pas d’abonnement internet chez eux ou ceux qui déclarent ne pas être en mesure de souscrire en ligne, sans que l’on sache exactement comment en apporter la preuve.
D’autres personnes pourront aussi recourir à la déclaration papier en raison d’une situation particulière ou complexe : Par exemple en cas de mariage et divorce la même année, d’arrivée récente sur le territoire français ou de première déclaration pour les plus jeunes (ils peuvent en principe demander des identifiants de connexion à leur centre des impôts mais il leur est parfois conseillé de commencer par une déclaration papier qui leur permettra d’obtenir automatiquement un numéro fiscal pour l’année suivante…). Enfin, malgré les progrès de la science, certains sont encore exclus de la télédéclaration pour de simples raisons techniques : Les calculs sont trop spécifiques ou trop volumineux en raison des données à intégrer ou tout simplement parce que les charges de famille sont excessives…
Quoi qu’il en soit, celui qui a déjà rempli une déclaration papier en reçoit une préremplie chez lui l’année suivante. Pour les autres qui viennent d’avoir 20 ans, ont défiscalisé à outrance ou viennent d’accueillir des octuplés, ils peuvent soit télécharger l’imprimé sur le site impôts-gouv.fr, soit aller le chercher au centre des finances publiques le plus proche.
Elles sont nombreuses. Nous en avons retenu dix.
Les enfants majeurs de moins de 21 ans au 1er janvier (moins de 25 ans s’ils poursuivent des études) peuvent être rattachés au foyer fiscal des parents. Ou alors, ces derniers peuvent préférer les détacher et déduire à la place une pension alimentaire. Pour décider de la meilleure solution, un certain nombre de critères sont à retenir :
Les enfants rattachés au foyer fiscal donnent droit à une réduction d’impôt de 61 € s’ils sont au collège, 153 € s’ils sont au lycée et 183 € s’ils sont étudiants. Pour ce faire, il ne faut pas oublier de remplir les cases ad hoc de la déclaration 2042 RICI (7 EA, EC ou EF).
Les indemnités de stage sont exonérées d’impôt sur le revenu à hauteur de 18 760 € par an et les jobs d’étudiants jusqu’à 4 690 €. Il ne faut pas oublier de déduire ces montants s’ils figurent sur la déclaration préremplie.
Le salarié a le choix entre la déduction forfaitaire de 10 % pour frais ou la déduction des frais réels. Le plus souvent, la déduction forfaitaire est plus intéressante. Pour ceux qui choisissent les frais réels, il faut savoir que cette déclaration est souvent contrôlée et qu’il est donc important de pouvoir justifier tous les frais déduits. A titre d’exemple, les frais de transport domicile-travail sont rarement déductibles si la distance excède 40 kms et les frais supplémentaire de repas devront être justifiés au-delà de 4,95 €, voire moins si le salarié dispose d’une cantine d’entreprise.
Le contribuable qui perçoit moins de 15 000 € de revenus fonciers bruts bénéficie d’office d’un abattement forfaitaire de 30 %. Il peut avoir intérêt à écarter le régime du micro-foncier et opter pour le régime réel si ses charges sont plus importantes ou s’il reste des déficits fonciers à imputer.
Si le contribuable ne perçoit plus de revenus fonciers en 2022, il ne doit pas oublier de cocher la case 4 BN pour arrêter les acomptes d’impôt et prélèvements sociaux sur les revenus fonciers.
Le contribuable bénéficie d’une réduction d’impôt non seulement pour les dons effectués mais aussi pour les cotisations acquittées aux associations éligibles ainsi qu’en cas d’abandon de frais exposés au profit de l’association dans le cadre de son activité bénévole.
Les personnes qui se sont mariées en 2021 font en principe une déclaration commune pour l’ensemble de leurs revenus de l’année. Toutefois, ils peuvent opter pour une imposition distincte de leurs revenus de l’année. Dans cette hypothèse, chaque époux déclare ses revenus propres, les revenus du patrimoine étant réputés communs sauf preuve contraire. Il s’agit donc de mesurer la différence entre une seule imposition commune et l’addition de deux impositions distinctes, sachant que dans ce dernier cas, il faut aussi se partager les enfants pour le cas extraordinaire où les jeunes mariés auraient fêté Pâques avant Carême.
Les contribuables qui perçoivent des revenus du capital (intérêt, dividendes, assurance vie depuis 2017…) sont en principe soumis au prélèvement forfaitaire unique au taux de 30 % (12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux) mais peuvent préférer une option globale pour leur intégration dans le barème progressif de l’impôt sur le revenu plus les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Autrement dit, ceux qui sont non imposables ou soumis à la tranche à 11 % auront intérêt d’opter pour le barème progressif, sauf si cette intégration les fait passer dans la tranche à 30 % ou subir les effets du plafonnement du quotient familial qui ne concerne que l’impôt au barème progressif.
Un contribuable qui touche un revenu exceptionnel ou d’un seul coup des revenus différés peut pâtir du barème progressif et se retrouver brusquement dans les plus hautes tranches de l’impôt sur le revenu. C’est pourquoi a été mis en place le système du quotient qui permet dans cette hypothèse de diviser le revenu par quatre, de l’ajouter au revenu net global courant puis de multiplier par quatre le supplément d’impôt ainsi obtenu. Cela permet de lisser les effets du barème progressif en élargissant l’utilisation des basses tranches.
Ce système n’est en principe utilisable que si le revenu exceptionnel excède la moyenne habituelle des revenus des trois années passées. Toutefois, certains revenus en bénéficient quel que soit leur montant. Il s’agit notamment des revenus différés (arriérés de loyers ou de salaires…), des primes de départ, des indemnités de licenciementvolontaire ou encore des primes de mobilité.
S’agissant d’une option, l’intéressé qui peut y avoir recours doit en faire la demande expresse à l’aide de l’imprimé 2042 C.
Effectivement, les personnes aux revenus et patrimoine modestes peuvent se dispenser de déposer une déclaration si elles ne sont pas imposables. Toutefois, cela veut dire qu’elles ne recevront pas d’avis de situation déclarative ou d’avis de non-imposition. Or, ce document est parfois nécessaire pour obtenir des prestations sociales sous condition de ressources, un prêt bancaire, voire un logement, ou encore certaines exonérations de taxe.
Certains disposent d’un compte à l’étranger tout simplement parce qu’ils y ont habité, y disposent d’une résidence secondaire ou parce que leur entreprise étrangère leur a ouvert un compte d’épargne salariale. Or, tout compte ou contrat d’assurance vie détenu à l’étranger doit être déclaré tous les ans à l’aide de l’imprimé 3916. Celui qui oublie cette formalité est passible d’une amende de 1 500 €
Dans certains cas, une prestation de retraite en capital bénéficie sur option d’un prélèvement libératoire de 7,5 %. Si tel est le cas, il ne faut pas oublier de retirer le montant qui figure déjà dans la case préremplie des retraites 1AS ou 1AT. Sinon, le jeune retraité risque à la fois d’être imposé au prélèvement et au barème progressif.
En principe, l’administration reporte sur la déclaration de revenus le montant de la CSG déductible au titre des revenus du patrimoine 2020. Toutefois, ce montant est parfois oublié. De plus, il ne tient pas compte de la CSG déductible précomptée au titre des revenus financiers2021que l’administration se chargera elle-même de calculer au vu de la déclaration. Il faut donc, d’une part, vérifier le montant de CSG payée en 2021 au titre des revenus du patrimoine et surtout ne pas ajouter celle précomptée en 2021 sur les revenus financiers. Il est parfois un peu difficile de faire la différence entre les deux.
Sauf si votre déclaration ne comporte qu’une pension de retraite déclarée par la caisse de retraite ou un salaire déclaré par l’employeur, vous aurez souvent à vérifier les montants ou compléter les informations. Outre tout ce qui a été dit précédemment, nombre de détails seront en effet à préciser : abattement forfaitaire pour certaines professions, droits de garde à déduire des dividendes, cotisations d’épargne retraite à choisir de déduire du revenu professionnel ou du revenu global, option pour l’imposition des revenus financiers au barème progressif etc.
De plus, le montant des impôts et prélèvements sociaux déjà précomptés ou prélevés à la source n’est pas toujours exact.
La déclaration préremplie est donc souvent incomplète, voire erronée. Une revue de détails est donc souvent nécessaire et mieux vaut s’y prendre un peu à l’avance pour établir sa déclaration, quitte à laisser reposer et y revenir plusieurs fois.
La déclaration préremplie en ligne et le prélèvement à la source sont censés rendre l’impôt plus simple. Quand on sait que les notices établies par les revues professionnelles pour aider à sa déclaration font aujourd’hui 500 pages, on peut en douter. Et le contribuable qui doit remplir un imprimé 2042 pour son salaire, 2042 C pour ses stocks options, 2044 pour ses revenus fonciers, 2042 C PRO pour ses locations meublées en micro-BIC, 2042 RICI pour sa cotisation syndicale, 2042 K IOM pour son investissement outre-mer, 2047 pour ses revenus encaissés à l’étranger, 2074 pour ses plus-values et même 2087 pour ses bitcoins, a depuis longtemps dépassé le stade du doute.
Faisant partie du groupe Ouest-France, c'est LA radio locale de la Bretagne et des Pays de la Loire.
Jean Baptiste a été invité pour présenter aux auditeurs de Hit West le "Livre noir des gaspillages 2022" et parler des gaspillages de l'argent public en Bretagne.
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Jean Baptiste Leon, notre directeur des publications était l'invité, le 21 février 2022, de Nicolas Poincaré dans l'émission "Apolline Matin" sur BFMTV, RMC Story et RMC pour la sortie du "Livre noir des gaspillages 2022".
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