La centrale permettrait d’alimenter l'équivalent de 20% des ménages de la commune de Sallanches, soit 1 200 foyers. Elle devait être inaugurée au mois de janvier.
Flambant neuve, cette mini-centrale hydroélectrique d’un coût de 7 millions d’euros risque pourtant d’être livrée aux bulldozers.
Ce épilogue ubuesque est le résultat (provisoire) d’un bras de fer opposant la municipalité de Sallanches (807 millimètres de pluie en 2021) à une association écolo France Nature Environnement 74 – qui a déposé un recours dénonçant la réalisation de cet ouvrage.
Motif : il réduirait le débit de la rivière la Sallanche.
Sur cette base, le tribunal administratif de Grenoble a annulé, le 6 décembre 2022, l’autorisation d’exploitation de la centrale hydroélectrique délivrée en décembre 2019 à la régie électrique municipale par le préfet de Haute-Savoie.
Et ordonné la déconstruction de la centrale, puis la remise en état du site dans un délai d’un an.
Le coût d’un éventuel démantèlement est estimé à plus de 2 millions d’euros.
Le maire, Georges Morand, ne décolère pas.
Et pour cause : l’étude d’impact réalisée par des scientifiques n’a révélé aucun problème pour prélever (6 mois/an) l’eau du torrent, et cela sans l’appauvrir, a-t-il notamment affirmé au micro de TF1 en annonçant sa décision de faire appel.
Encouragée par le mix énergétique, en raison de son faible bilan carbone, l’énergie hydraulique est obtenue par l’exploitation de l’énergie motrice de l’eau.
En Haute-Savoie, l’eau de la Sallanche est captée quatre kilomètres en amont afin de produire une énergie électrique en passant à travers une turbine de type Pelton, les eaux étant ensuite rejetées dans le torrent. Objectif : produire une énergie annuelle de 7,3 gigawatt-heure.
De quoi alimenter plus d’un millier de foyers sans pollution.
Le tribunal administratif de Grenoble, ville dirigée par le maire EELV Éric Piolle, a estimé que la microcentrale, installée en amont d'une zone classée réservoir biologique, entraînerait une réduction du débit de l'eau de 50%, raréfaction préjudiciable à la biodiversité.
Que l’impact écologique du projet - autorisé par la préfecture - ait été mal calibré au départ ou pas, une chose est sûre : si la décision du tribunal est confirmée en appel, les contribuables locaux devront payer pour la construction de la centrale, sa démolition et la remise en état du site.
Soit une facture totale évaluée à 15 millions d’euros. Un gaspillage XXL !
Connaissant des personnes de Grenoble , ou ces gens se plaignaient des fastes de ce Maire , les Zones et autres et mainenant surement les grenouilles qui passent avant l’économie du territoire , OU vas t-on.
Pourquoi ce maire n'interdit pas le skie des Grenoblois et autres , car il y a surement des canons a neige sur certaines pistes.
La c'est marrant pas de bruit sur ces sujets, les malades ne sont pas tous enfermés.
J'ignore si l'impact global de cette centrale serait positif ou négatif.
Mais une chose est certaine : les responsables de ce gâchis sont ceux qui ont décidé de commencer la construction avant d'avoir purgé tous les recours.
quel bande de gconnard d ecolos ou est macron il va peut etre bouger se nul
Bonjour à tous je voudrais bien signer une pétition pour le maintien de cette centrale absolument indispensable pour avoir une électricité verte . Un peu de bon sens mince !!!
Mettre la charrue avant les boeufs... Une grande spécialité écologiste : canal à grand gabarit, portique écotaxe des poids lourds, etc.. Réfléchir ensemble avant de construire, et pas venir après et tout stopper. Trop d'argent gâché ! Un peu de bon sens !
Les écologistes ou soi-disant tels, n’en sont pas à une contradiction prêt Pour ce qui est contre et contre ce qui est pour. Rien n’étant jamais parfait, ils ont de beaux jours devant eux. Espérons qu’ils perdront en appel s’ils veulent recharger leurs moyens de « mobilité douce » La bêtise est en marche !
Etonné par ce résultat demandé par des écolos-anti écolos au Tribunal administratif Grenoble en principe toujours favorable à l'administration! Ce n'est pas la 1ere gabegie! Il faut dire que le maire est Piolle! un des premiers à créer des zones d'exclusion ZFE dignes du moyen age! Que les Grenoblois soient interdits de campagne et de stations de Ski où ils polluent la neige!
Il n'y a pas que le problème de Sallanches! FranceNature Environnement a porté un recours contre une loi qui protégait les moulins produisant de l'hydroélectricité. Cette association est largement subventionnée par l'état , et l'etat, c'est nos impots.
Donc l'état lutte contre les microcentrales électriques au nom de la continuité écologique . Celle -ci est une vaste blague inventée par les écolos-bobo parisiens. Moi je propose de raser Paris, ainsi les saumons pourront remonter jusqu'en Côte d'or.
De l’hydraulique, on récupère l’eau en hauteur, elle descend dans un tuyau et on récupère l’énergie plus bas. ( delta h x Mu- (densité de l’ eau) différence de hauteur multiplié par la densité de l’eau …on récupère de l’énergie. On ne consomme pas d’eau …où est le problème? chez les nuls?
Article intéressant, mais qui fait croire à certain de vos lecteurs qu'un maire d'une ville est responsable des avis du Tribunal Administratif qui y siège... Pourquoi avoir mentionné la couleur politique du maire de Grenoble, alors qu'il n'a aucun pouvoir dans ce tribunal? Est-ce pour détourner la vindicte de certains lecteurs qui ont réagit par des propos lapidaires envers les écolo-bobos et ce maire (dont certaines decisions sont certainement discutable)?
Dommage, car le sujet de cette micro-centrale hydroélectrique était pourtant bien un projet dans la lignée des politiques "écologistes" (mais l'Écologie est une science...et ne devrait pas être un parti); production bas carbone et locale, gérée par les représentants élus localement... et que le scandale du cout de son éventuel démantèlement soit moins relayé dans les réactions.
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