Conçu dans un esprit germanopratin, c’est-à-dire à dire par des fonctionnaires qui parlent de la campagne sans jamais y mettre les pieds, le premier tronçon de route solaire installé à Tourouvre-au-Perche (Orne) non loin de la Nationale 12 devait préfigurer l’avenir des routes françaises.
Il a surtout démontré que les tests de laboratoire ne reproduisent pas des conditions réelles d’utilisation.
Longue de 1km, cette installation pilote consistait à coller près de 3 000 m2 de panneaux voltaïques sur le bitume de la chaussée pour le transformer en centrale solaire.
Objectif : atteindre une production de 790kWh par jour, de quoi alimenter, sur le papier en tout cas, une agglomération de 5 000 habitants.
Cet objectif est resté virtuel.
Selon les calculs du magazine local Le Perche, la route solaire aurait finalement délivré de l’ordre de 61 KWh par an. De quoi alimenter… 3 logements !
Sitôt posées, sitôt détériorées.
Lorsque celle qui allait devenir ambassadrice des pôles a inauguré ce petit tronçon, Ségolène Royal affirmait qu’il symbolisait « l’avenir » de la transition écologique. Ce fut plutôt son fiasco.
Les dalles solaires ont rapidement été occultées par les feuilles mortes et laminées par la circulation.
Car les fonctionnaires du ministère de l’Environnement, logés dans un charmant hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris, avaient oublié que les paysans ne circulent pas en voitures électriques, mais sur des tracteurs.
Le passage de ces engins agricoles et celui des voitures (1 000 par jour) ont eu raison des panneaux solaires, la pluie ajoutant un autre facteur de perturbation puisque, lors des gros orages, il arrivait que la route « disjoncte » !
L’État s’est finalement décidé à démolir ce tronçon développé par Colas et sa filiale Wattway après avoir fait montre d’une forte obstination, par exemple, avec la pose de nouveaux panneaux photovoltaïques censés mieux résister à la circulation.
Au fil du temps, 10 versions de dalles différentes auraient été testées !
Le montant exact de la facture que laisse ce tronçon est aussi flou que les prévisions météorologiques : aux 5 millions du projet initial se sont ajoutés le coût incessant des réparations et la pose des nouveaux panneaux.
Le Perche indique également que le Département aurait empoché une redevance allant de 10 000 à 96 000 euros par an.
Seul point positif de cette démolition : le retour au calme. Depuis des années, les riverains de la Nationale 12 se plaignaient du bruit de roulement excessif produit par le revêtement solaire.
Un vacarme si fort que la vitesse de circulation avait été réduite à 70 km/h pour tenter de le tamiser !
Où l'on voit que l'énarchie brille par son incompétence mais surtout n'est responsable de rien ce qui permet à ces incapables de continuer leurs turpitudes ad vitam...
Cette dame est plus douée pour gaspiller l'argent des contribuables, qu'en politique !
Surtout, n'allez pas dire à cette femme que c'est une gourdasse , elle ne l'admettrait pas et risquerait de se mettre dans une de
ses royales colères bien connues dans la région de Poitiers !
magnifique résultat des fonctionnaires, trouver de bons résultats ?ces gens là savent tout!mais toujours a coté de la plaque , oui virons les nuls! Le privé supérieur intelligence ,car eux sont payé avec des résultats,et ne regarde pas le calendrier dès le 1 Janvier pour programmer des vacances! La France gérée par les nuls de la république, nous constatons les résultats dans tous les domaines, et on voudrait encore les protéger, leur parler avec douceur, sinon attention a vous !un fonctionnaire a toujours raison?Macron dit:Mielle oui...................
"Les cons ça osent tout" (Audiard"
Cette femme en est un exemple vivant et le prouve régulièrement.
Ce serait risible s'il ne s'agissait pas de l'argent des contribuables ...
Outre la ministre ayant inauguré cette innovation, peut-être faudrait-il aussi citer les élus locaux, le service voirie, et surtout l'entr(eprise privée ayant mis en œuvre ce chantier ? Car il me semble qu'il s'agit d'un gros groupe du VRD-BTP, qui a sûrement sa part de responsabilité, mais comme il s'agit d'un gros privé, vous ne vous y attaquez pas, bien sûr. Bravo pour le biais cognitif quasi permanent sur vos articles ;-) !!! A bon entendeur,
Segolene après avoir été roulée dans la farine par les transporteurs Breton ,n’a pu empêcher la destruction du revêtement du réseau routier secondaire ,en augmentant la charge des camions semi-remorque à deux essieux de 38 à 44 tonnes. Surcharge accepté initialement par le ministère des transports uniquement pour les semi-remorque doté de trois essieux .
Une expérience de genre -approximativement- similaire avait déjà été tentée , me semble-t-il , savoir transformer une énergie mécanique gratuite en énergie électrique . Il s'agissait d'une passerelle piétonnière très largement fréquentée où des dalles "mécano-photo-voltaïques" alimentaient des panneaux de signalisation & publicitaires de cette même installation . Cette expérimentation , financée par de seuls fonds privés , a été rapidement abandonnée en raison de problèmes électriques insolubles .
Il eut été souhaitable que les promoteurs de la "route" s'en soient inspirés plutôt que dilapider les fonds publics .
Egale à elle-même la Ségo on a vraiment du mal à croire que ce truc l'ENA servait à autre chose qu'à acheter des postes de fainéants invétérés. En cherchant bien à part dilapider un peu plus les finances de la France avec ses idées à la c.n qu'aura réellement fait cette "ministre", qui plus est, à le culot de se représenter, aucune fierté !!!!!
c'est l'incompétence parvenue au niveau le plus haut de l'état . D'ailleurs elle ne fait que récidiver, car de tous les postes qu'elle a occupé elle a agit de la même manière
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