En 2021, alors que sept migrants avaient été expulsés d’un foyer par la préfecture, la mairie leur a payé les premières nuits d’hôtel avant de solliciter la Maison de l’hospitalité pour établit un plan d’hébergement à plus long terme.
Cette association héberge et accompagne dans leurs démarches les migrants déboutés du droit d’asile, les sans-papiers, et de façon générale, les clandestins ; elle est subventionnée par la Fondation de France.
Aujourd’hui, c’est une affaire de corruption qui met la commune sous les coups des projecteurs.
A la tête de la Semivim, bailleur social de la ville, se trouve Patricia Baptiste.
Elle et son compagnon, Adel Baha, ont été placés en détention pour avoir lié un « pacte de corruption » avec un entrepreneur de la région, Alexandre Coulot, lui-même mêlé à un trafic international de cocaïne.
Ils sont accusés d’avoir été rémunérés « par divers moyens (versements de sommes de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros, paiement de voyages à l’étranger ou encore de matériaux de construction) en contrepartie de l’octroi de marchés publics ».
Adel Baha a ainsi pu jouer 700 000 euros au casino, alors que son salaire au sein de la Semivim est de 1 800 euros.
La maire communiste et président de la Sémivim, Gaby Charroux, se défend d’être au courant de ces agissements, mais pour Xavier Monnier, journaliste au Blast, ou bien il n’était réellement pas au courant, et dans ce cas c’est « un problème d’incompétence, soit il est au courant et c’est un problème de complicité ».
Suite à cette affaire, quatre élus de la majorité ont démissionné du conseil municipal. Quant à l’adjoint des quartier, Mehdi Khouani, il a été lui aussi mis en examen pour favoritisme.
Avant les législatives, l’exemplarité communiste doit encore faire ses preuves…
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