C’est pourtant bien ce qu’il semble imaginer, tant sa proposition de réforme des retraites est coûteuse : près de 100 milliards d’euros ! Et ce ne sont pas ses modalités de mise en œuvre qui aident à faire passer la pilule…
Les deux mesures principales de la réforme des retraites portée par la NUPES sont tirées du programme initial de la France Insoumise :
« Porter le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous après quarante annuités de cotisation avec une attention particulière pour les carrières longues, discontinues et les métiers pénibles », et « porter a minima au niveau du SMIC revalorisé toutes les pensions pour une carrière complète, et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté ».
L’Institut Montaigne a précieusement analysé les conséquences de ces mesures.
En premier lieu, cette réforme des retraites aurait pour conséquence directe la hausse immédiate et importante du nombre d’inactifs, faisant peser, par voie de conséquence, un poids toujours plus lourd sur les épaules des travailleurs.
Un poids économique, d’une part, et un poids au sein des entreprises d’autre part, puisqu’il y aura mécaniquement moins de main-d’œuvre qualifiée, ce qui, d’après les estimations du think tank, pourrait conduire à une « pénurie de main d’œuvre forte ».
Alors que l’une des préoccupations principales des Français est le pouvoir d’achat, ils ne s’y retrouvent pas non plus dans le projet porté par Jean-Luc Mélenchon :
« La mesure pourrait être amenée à réduire le revenu disponible des ménages avec la substitution des moyens de retraites moindres aux revenus de l’activité ».
Encore une fois, avec un programme de gauche, à tous les coups l’on perd.
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