J’entends que le gouvernement propose de baisser les charges salariales pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés.
C’est une bonne nouvelle, et cela présente 3 avantages :
Tout cela va dans le bon sens, mais…
J’entends, dans le même temps, que, pour compenser ces réductions de charges salariales, le Président veut augmenter la CSG…
Encore une fois, on veut déshabiller Pierre pour habiller Paul !
C’est un contre-sens pour les Français, qu’on soit salarié ou retraité, pour au moins deux raisons :
Le Président et son équipe préfèrent que ce soient les retraités ou ceux qui ont placé leurs économies dans une assurance vie, qui mettent la main au porte-monnaie pour financer la baisse des charges salariales.
Mais aussi, faire payer des mesures sociales par les plus aisés soi-disant, c’est-à-dire les retraités, même les moins riches, répond à une idéologie voire une nostalgie d’arrière-garde très prégnante chez certains syndicats.
Et pourtant, la solution pour baisser les charges salariales est simple :
Non à la hausse de la CSG, OUI à la baisse des dépenses publiques
Pour financer la baisse des charges salariales sans impacter les retraités et les petits épargnants, ce sont les dépenses publiques qu’il faut baisser.
Oui mais voilà, c’est plus difficile de toucher au grisbi du système oligarchique qui nous gouverne (haute fonction publique, élus d’appareils, grands médias, CAC 40), qu’aux retraités qui ne risquent pas de bloquer leur caisse de retraite.
Là, nous sommes dans le « dur » de ce qu’il faut faire Monsieur le Président Macron :
Voilà Monsieur le Président, comment financer l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés tout en relançant le marché de l’emploi, ET en préservant nos retraités : en mettant au régime l’Etat et nos collectivités territoriales.
Pas en remplaçant la cuisine au beurre par de la cuisine à l’huile.
Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés
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