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Ordures ménagères : taxe ou redevance ?
J’ai lu avec intérêt les articles de votre journal de Contribuables Associés n° 18 (mars – mai 2021). TEOM ou REOM ? J’ai présidé pendant 25 ans un SIVOM qui s’est transformé en Communauté de communes desservant 32500 habitants en Alsace, au bord du Rhin : C.C. du Pays Rhin-Brisach, 29 communes. Depuis sa création en 1965, la gestion des déchets urbains était une de ses premières vocations. N’ayant aucune tradition de taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), notre intercommunalité a assuré ce service dès sa création en ayant recours à la REOM (redevance d’enlèvement des ordures ménagères). Les traitements ont largement évolué au fil des années et le tri des déchets a été développé. La redevance a été adaptée à cette évolution pour inciter au tri. D’abord un forfait par ménage et ensuite un forfait en fonction de la taille du bac. Nous sommes passés de deux tournées à une tournée de collecte par semaine. Mes successeurs ont institué une redevance incitative avec un bac de 140 litres et un comptage informatisé du nombre de levées par bac. Le forfait annuel est basé sur 16 levées par an pour un forfait de 172 euros et une majoration de 4,10 euros pour chaque levée supplémentaire. Pour en savoir davantage, je vous invite à consulter le site www.paysrhinbrisach.fr. Raymond Gantz, Kunheim (Haut-Rin)
Promis à la destruction
Voici un autre exemple de gaspillage : les locaux d’Enedis à Illzach (banlieue de Mulhouse). Des bâtiments administratifs, où 170 salariés d’Enedis et 110 de GRdF, soit 280 salariés, travaillaient. Ces bâtiments n’ont pas l’air en si mauvais état, mais… promis à la destruction ! Une fois de plus, les décideurs des grosses entreprises ou les décideurs politiques ont perdu le sens de la relation étroite entre l’effort professionnel et le revenu du travailleur : le coût des infrastructures ne sort pas de leur poche. Et le recyclage associatif et social ne blanchit pas toute cette opération. Pierre K., Riedisheim (Haut-Rhin)
Banlieues
Un grand bravo pour votre numéro sur la politique de la ville. La lecture en est aisée et les faits comme les chiffres que vous avancez sont accablants pour nos gouvernants aux manettes depuis 40 ans. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, nous payons le manque de courage de nos politiques Clément Drollon, Alençon (Orne)
Perseverare diabolicum
J’ai acheté et lu le livre du professeur Christian Perronne « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? » Il montre et démontre, avec les arguments et la connaissance d’un scientifique de grand format, la désastreuse politique du Président et de ses ministres. On ne peut alors qu’être agacé et révolté devant la dernière intervention de MM. Castex et Véran. Des menteurs, des incapables. Déconfinons, reconfinons, nous sommes toujours sur la bonne voie ! Errare humanum est, perseverare diabolicum…Jacques M., Audenge (Gironde)
Ausweis, bitte !
Beaucoup de Français sont excédés par le racket des 135 euros d’amende concernant les attestations, comme pendant la dernière guerre mondiale. Il n’y a pourtant pas de rafales, de bombardiers étrangers, de tanks... Le gouvernement continue de créer un climat de terreur, sanctionne honteusement la plupart des gens honnêtes qui travaillent et payent des impôts, alors que dans les banlieues, aucune verbalisation ! Jean-François G., courriel
Ils pourraient faire des efforts…
Dans votre numéro 18 (mars-mai 2021), un article m’a fait forte impression (les autres aussi, rassurez-vous). C’est le « coup de gueule » sur les frais des députés. Je reconnais qu’il est inadmissible que nos « têtes pensantes » qui dirigent le pays s’octroient des augmentations, alors que la population souffre de chômage, de fermetures d’entreprises, de la pandémie, de la pauvreté… Pendant ce temps-là, nos représentants s’allouent des augmentations de frais à tout-va. La moindre des choses est d’être présent lors des discussions et des votes à l’Assemblée et au Sénat ! Cela pourrait éventuellement justifier cette augmentation ? Ah, j’ai oublié : on nous dit qu’ils sont en « commission » ou dans leur département à démarcher pour être réélu. Je veux bien mais le travail pour commencer ! Toute peine mérite salaire, sinon rien. Et ils disent nous représenter : mais où ? Ils pourraient faire des efforts, participer comme tous les Français et penser à ceux qui n’ont pas les moyens de vivre décemment. Merci encore pour votre revue que je dévore avec un plaisir évident et non dissimulé, et que je fais suivre à d’autres. Des lectures saines font du bien et remontent le moral, qui est en berne en ce moment. Bon courage et bonne continuation. E.X.M., Paris
Panneaux lumineux
Voici un exemple de gaspillage d’argent public de la Communauté de Communes de la Dombes, alors que les impôts locaux ne cessent d’augmenter pour les habitants en zone rurale isolée, loin de tous services, « ravitaillés par les corbeaux », et où l’on doit encore transporter la bouteille de gaz pour cuisiner. Il s’agit de « panneaux lumineux pour mieux informer » dixit la Communauté de Communes. Celle-ci s’enorgueillit de l’installation de ces 20 panneaux aussi inutiles que coûteux. D’un coût élevé pour un intérêt égal à zéro, ils engagent également des coûts d’entretien importants. Ce type d’équipement inutile dans des zones où manque l’essentiel est de plus bruyant (ventilateur), visuellement agressif et très consommateur d’énergie, à l’heure où l’on nous ressasse l’obligation d’en faire l’économie jusqu’à la décroissance absurde. Yannick M., Ain
Suppression de l’ENA
Quand un produit ne se vend plus, on change l’étiquette. De même pour les partis politiques. Voir combien de fois pour les « gaullistes » depuis 1958. Alors une école…Phillippe D.
L’ENA va juste changer de nom pour devenir l’École Nationale des Attestations… Jean-Michel C.
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