Ce parc immobilier très important se renouvelle chaque année par de nouvelles constructions, de nouvelle acquisition, ou bien par des ventes.
Ce renouvellement est très hétérogène : au niveau national, le parc social s’est accru de 14% entre 2014 et 2020 ; il a baissé de 5% dans les communes et les intercommunalités mais a augmenté de 60% dans les zones le plus dynamiques, souvent situées dans les couronnes des grandes villes.
Ces dix dernières années, le phénomène de vente des logement sociaux s’est amplifié : 180 000 logements ont ainsi été vendus entre 2014 et 2020, dont plus de la moitié à d’autres bailleurs (114 693).
Entre 2011 et 2020, les ventes de logements sociaux se concentrent principalement dans les grandes métropoles : Paris bien-sûr, mais aussi Lyon, Nantes, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lille.
Les ventes entre bailleurs sont bien souvent motivées par des fusions-acquisitions, en particulier en territoire rural ; elles concernent principalement des logements collectifs et permettent aux bailleurs de renouveler leur parc puisque la vente d’un logement permet de financer la production de 3 à 5 logements neufs.
Plus il y aura de bailleurs dans un département, plus la vente a de chances de se faire entre bailleurs.
La vente aux particuliers est minoritaire dans le total des ventes : 65 000 logements vendus entre 2014 et 2020 (un peu moins du tiers donc) ; elle concerne principalement des logements individuels et cherche à favoriser l’acquisition de la propriété par le locataire déjà en place.
Alors que les bailleurs achètent plus volontiers dans les grandes villes, les particuliers achètent un peu partout sur le territoire, dans les villes petites et moyennes.
L’association Intercommunalités de France conclut son « Atlas de la vente HLM aux particuliers et entre bailleurs sociaux » en prédisant la disparition des HLM en milieu rural.
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