L’État concentre le tir sur la fraude fiscale, mais se montre plus timide avec la fraude sociale.
Pour mémoire, l’avis de mise en recouvrement atteste d’une créance réclamée par le Fisc. Mais cette « espérance » ne correspond pas forcément aux sommes entrant dans les caisses de l’État.
Ainsi, en 2022, les mises en recouvrement avaient atteint 14,6 milliards d’euros, l'État ne récupérant finalement « que » 11 milliards.
Gabriel Attal, Premier ministre, s’est félicité que le montant à recouvrir en 2023 dépasse de 600 millions d’euros celui de 2022 et se réjouit d’une augmentation des contrôles fiscaux (+ 25%) et des perquisitions (+30%) chez les particuliers.
A l’avenir, Bercy compte s’attaquer aux détournements de fonds publics, par exemple à travers les aides allouées par l’Anah (Agence nationale de l’habitat) au titre de la rénovation énergétique, les 2 milliards dédiés à la formation (CPF), les 4 milliards en faveur de l'apprentissage ou encore 1,5 milliard consacré à l’acquisition de véhicules propres.
Parmi les exemples de fraudeurs épinglés, a notamment été cité celui d'un salon de coiffure (CPF) déclarant 70 contrats d’apprentissage pour un préjudice de 100 000 euros.
Ou ces 9 millions d’euros que Tracfin a récupéré auprès de 5 organismes de formation douteux.
"Chéri, fais-moi peur" : le gouvernement annonce le recrutement de 350 agents spécialisés dans la lutte contre la fraude fiscale en 2024 et son intention d’intensifier la lutte contre l’optimisation fiscale internationale.
Une cellule de renseignement fiscal sera mise en place à partir du 1er juillet au sein de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) pour la recherche et la prévention des fraudes fiscales les plus complexes et les plus graves.
Concernant la fraude sociale, « pour la première fois, nous avons dépassé la barre des 2 milliards d'euros de fraude sociale détectée en une année », a annoncé le Premier ministre.
Au chapitre du travail au noir (1,2 milliard d’euros de fraude), plus de 60% des redressements Urssaf concernent le secteur du BTP, devant les services aux entreprises (23%) et le commerce (4,2%).
Selon le Haut Conseil au financement de la protection sociale, la fraude aux cotisations sociales se situeraient entre 6 et 8 milliards d’euros.
Du côté des prestations sociales, Bercy indique que 400 millions d'euros de fraudes ont été détectées par les Caisses d'allocations familiales (CAF), 200 millions par l'Assurance vieillesse et 450 millions par l'Assurance maladie (1,05 milliard d’euros au total).
L’assurance vieillesse a doublé les contrôles de retraités résidant à l’étranger et détecté 750 dossiers frauduleux, indique notamment Bercy.
Toutefois, Bercy admet un écart « substantiel » entre le montant des redressements réclamés par l’Urssaf et les sommes effectivement récupérées puisque celles-ci se limitent à… 80 millions d’euros !
Si on n'avait pas distribué de l'argent à tort et à travers, sans contrôle, on n'en serait pas là !
Honte à nos dirigeants qui se prennent pour des élites et ne gèrent rien du tout !
70 à 100 Milliards d'€ de fraude fiscale annuelle , avec essentiellement la fraude à la TVA par les entreprises DONT L'ETAT NE PARLE JAMAIS ! ! ! ! ! ! ! et le scandale du CICE qui a couté 100 Millords d'€ mais l'Etat s'occupe quasiment exclusivement aux particuliers ! ! ! ! !
Bonjour.
De la comm, des annonces, du baratin, pour des résultats rarement diffusés puisque toujours très inférieurs aux annonces. Comme la croissance! N'est ce pas Bruno?
Ils se trompent encore de clients. C'est la fraude des grosses fortunes qu'il faut traquer, des milliards sortent du pays chaque année pour se retrouver dans des paradis fiscaux, tout ça avec la bénédiction de l'état qui ne fait pas voter les lois nécessaires pour faire cesser tout ça. La traque sociale est aussi minimisée, l'argent es distribué sans contrôles à des associations, on verse des milliards en espèces à des étrangers qui ne vivent même pas en France, qui produisent de faux documents pour toucher les aides avec la complicité de gens qui eux vivent ici, il faut sévir et tout saisir quand on en tient un, les gars ont détourné 100 et on leur prend 10 en représailles ! Idem avec les retraites versées à l'étranger à des morts. On cesse de payer et on demande des preuves que le bénéficiaire est vivant, on fait un contrôle chaque année plus des contrôles inopinés. Un pays l'Algérie à plus de retraités centenaires que de centenaires recensés dans le pays. Si ce n'est pas une volonté politique de laisser faire, qu'est-ce que c'est ?
Bravo!!
Et pendant ce temps là : Macron et Dupont Moretti cherche des embrouilles à Georges Prat qui depuis quelques années nous informe dans ses rapports annuels sur les scandales des fraudes sociales, fiscales et autres.
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