→ Pourquoi le système de santé français est-il victime d'une thrombose administrative ?
Il faut bien préciser que la thrombose concerne l'hôpital public, pas l'hospitalisation privée, qui n'a pas recouru aux méthodes absurdes de son concurrent subventionné.
Dans la pratique, l'embolie de l'hôpital public tient surtout à l'extrême centralisation du système par la caste parisienne, particulièrement celle des énarques, qui a créé un monstre administratif.
Au lieu d'adopter une organisation "girondine", le monopole public a progressivement soviétisé les hôpitaux, avec une administration occupée à appliquer les circulaires nationales.
C'est par exemple le cas de la Tarification à l'Activité (T2A), qui est consommatrice de bureaucratie.
→ Faut-il replacer les médecins au cœur du dispositif ?
Je ne dirais pas qu'il faut replacer les médecins, mais les soins au cœur du dispositif.
Dans la pratique, l'hôpital est devenu, comme l'Éducation nationale, un lieu où le management s'intéresse de moins en moins à ses missions et presqu'exclusivement aux problèmes de gestion.
Cette dérive s'explique là encore par les problèmes inhérents au monopole public : le statut de fonctionnaires accordé à un million de salariés dans les hôpitaux fait que les questions de ressources humaines envahissent tout et éclipsent la mission sanitaire de l'hôpital.
→ Dans quelle fonction publique faut-il réduire le plus les effectifs ?
Les énarques adorent désigner les collectivités locales comme les premières productrices de sureffectif. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de recrutements peu productifs dans les collectivités.
Mais aucune fonction publique n'est épargnée, y compris la Police nationale où il existe une inflation de commissaires coûteux et improductifs.
Et qui dire des dizaines de milliers de bureaucrates dans les hôpitaux, qui occupent les médecins à des tâches absurdes et sont autant d'empêcheurs de passer du temps avec les malades.
→ Etes vous favorable à la suppression de l'emploi à vie dans l'administration et pour l'externalisation de certaines fonctions ?
L'emploi à vie était conçu pour éviter la politisation de la fonction publique. Dans la pratique, c'est l'inverse qui se produit.
Il faut conserver une forme de prudence sur ce sujet, mais je suis un partisan résolu de la fin de l'emploi à vie pour les 1.000 emplois-clés de l'Etat.
Il faut qu'un directeur d'administration centrale, qu'un Préfet, puisse être licencié lorsqu'il n'atteint pas ses objectifs. Cette perspective réduira d'autant les ambitions de tous ceux qui se gavent en toute impunité.
→ L'État a dépensé beaucoup d'argent en 2021. Un retour de bâton fiscal est-il à craindre en 2022 ?
Incontestablement. Même si la BCE se décidait à effacer de nombreuses dettes, aucun gouvernement n'aura le courage de rétablir les équilibres financiers en jouant sur les seules dépenses.
Dans le meilleur des cas, il y aura un effort qui sera demandé aux contribuables, et tout spécialement aux épargnants. Et cela avant 2023, c'est-à-dire dès le lendemain des élections législatives, au moyen d'un collectif budgétaire.
Propos recueillis par Fabrice Durtal le 6 janvier 2022
Rien n'est fait avec réflexion, croyez-vous que vous pouvez randomiser c'est résultats avec ce questionnaire, croisons les doigts ?
J'espère avoir coché toutes les cases car je ne vois pas le message que j'avais laissé après avoir lu le commentaire très juste et pertinent de "Thomas J.
J'aimerais donc voir le texte que je vous ai soumis il ya trois jours, environ
jean paul Dufournet
Essentielliste
Comme beaucoup d'anciens retraités de la fonction publique je suis toujours indigné d'entendre des propos d'élus du gouvernement dire que :"la pension moyenne des retraités s'élève à 2000 euros".
Pour ma part je perçois une pension de 1276 euros /mois. Je suis très loin de faire partie des nantis, non ? Mais ce qui est encore plus navrant c'est le niveau de "manipulation médiatique" ériger par le Président Macron. Le quoi qu'il en coûte n'est plus de mise, mais il poursuit quand même dans cette voie de l'endettement abyssal du pays... La rentrée va être difficile pour les classes populaires...
Le principe en France, de gestion des fonctions publiques : pas d'objectif, pas de contrôle, pas de sanction.
Dès lors, on se demande ce que fait l'administration "administrante" qui a envahi ces fonctions publiques, à part mouliner en rond.
Et en matière politique on te fait savoir à l'entrée que si tu n'es pas de gauche, extême gauche ou ultra gauche, tu te sentiras mal avec tes collègues et surtout ton avancement sera plombé. (D’où nécessité de prêter allégeance au Syndicat et d’adopter la doxa ambiante).
Résultat, on ne recrute que les moins motivés et les moins aptes.
Il en faut donc plus pour faire le même travail.
Donc il faut recruter des encadrants supplémentaires… qui plomberont le temps de travail des anciennes et nouvelles recrues.
Et feront monter en échelon leurs propres encadrants qui ne voient donc que des avantages à l’inflation du nombre de leurs subordonnés (au lieu de faire leurs meilleurs efforts pour améliorer la productivité de leur service).
La boucle est sans fin, en progression géométrique. Jusqu’à ce que la viscosité du système éclate au grand jour. On y arrive peut-être ? Je l’espère.
Puissent les productifs de France (ceux qui créent de la valeur ajoutée et paient les impôts) se rendre compte qu’il est temps de s’opposer massivement à ce système étouffant.
A titre personnel je me fais toujours soigner dans des cliniques privées. Au moins je n’ai pas le sentiment de collaborer avec le système public (et je suis très bien soigné). Ce n’est pas grand-chose numériquement mais au moins je fais quelque chose de moral et je peux me regarder dans la glace.
Médecin spécialiste j 'ai exercé comme praticien libéral .Durant ma carriére j ' ai effectué environ 2 fois plus d 'heures de travail qu'un salarié moyen du privé et3 fois plus qu 'un salarié du public.Sauf en 1983 quand j 'ai pris un associé et 5 semaines de vrai congé( la seule fois de ma vie)
mes congés et pauses ont consisté en congrès médicaux et mariée à un specialiste le programme des dames ne me concernait pas , j 'assistais aux séances.... j 'ai enseigné quasi gratuitement aux écoles d 'infirmiéres et de kinésithérapie et les chicaneries administratives m 'ont fait renoncer à ma part d 'ircantec....
Nous avons donné du travail à 5 employées à temps plein dont une pour la maison...Et j 'ai repris mon travail le jeudi qui a suivi le dimanche oû j ' ai accouché de mon unique enfant.Notre Expert Comptable nous a confirmé que nos contrôles par le Fisc servaient à étalonner ses grilles, etc....
Alors quand , retraitéej 'ai passé 14 h d 'attente aux urgences de l 'hôpital Jean Minjoz pour une échographie programmée de 15 min à 23 h à jeun de la veille ,j 'ai eu le loisir de constater l 'état de l 'hôpital publique universitaire : un grand et long moment qui aurait mérité un film destiné à l 'instruction des enarques et autres technocrates.A votre disposition pour communiquer.
Et je ne suis pas seule ds mon cas: mes confrêres de 80 ans qui font des remplacements vous en raconteraient plein de belles histoires
Nb un pt complément pour la route, et d 'actualité récurrente: je n 'ai JAMAIS fumé un"joint" et vu un sachet de poudre blanche de ma vie , quant aux seringues elles me servaient aux infiltrations intra ou
peri articulaires soit au cabinet soit en médecine nucleaire sous échographie!!!!
Ma vie fut un long fleuve tranquille de travail et d 'apprentissage quotidien, de praticien y compris 18 mois de stage interné en chirurgie générale avec 25 jours et 25 nuits d 'astreinte par mois payée comme une infirmiére stagiaire en 1967 et1968!!! ET Je n 'ai jamais eu envie de lancer un pavé sur un CRS.
j ai constate que par ancienneté le personnels des mairies et des métropoles sont des ingénieurs et en plus ils se la pètent lorsque vous avez un problème exemple il a fait un bassin de rétention le fond du bassin est plus bas que l évacuation du coup stagnation d eau prolifération de moustiques et cerise sur le gâteau le bassin n est même plus entretenu soit disant l ingénieur ma dit quil avez fait planter des herbes qui repoussent les moustiques tout cela pour ne pas avouer son incompétence sur ce chantier depuis les maisons autour nous ne pouvons rester sur nos terrasses et jardins même avec des répulsifs
J'ai lu avec plaisir le commentaire très réaliste de mon prédécesseur qui n'hésite pas à rappeler avec courage que les contribuables ont pour devoir d'Etat de payer une part importante des pensions de retraite du Public au travers du Budget de l'ETAT
Il n'ose pas donner le chiffre et je dois les rappeler car ils sont de l'ordre de 60 milliards par an nécessaire au versement des retraites privilégiées des fonctionnaires d'Etat des Collectivites Territoriales de la Sante et des armées.
Ce détournement est bien sûr occulté par une savante utilisation de" comptes publics" dont personne ,a part quelques "experts des comptes publics n'a le secret.
Voilà la réalité de notre Administration toute puissante que personne ne veut évoquer.
Ceci est la raison pour laquelle je pense que la "réforme des retraites" ne mettre jamais à jour de tels agissements
Les confinements Covid et le ''quoi qu'il en coûte'' ont été des âneries irresponsables dont on va mettre des décennies à s'en remettre, surtout les générations futures. Honte au banquier Rothschild en haut der la pyramide qui a initié le dispositif !
Pour les retraites de la fonction publique d'état, sait-on que le privé cotise et paie dans l'année pour les retraites de ses anciens collègues professionnels (normal en soi en système équilibré et dans le système par répartition) mais aussi paie au travers de ses impôts les intérêts (et le capital emprunté) pour assumer l'équilibre du budget général de l'état ; lequel assume les pensions des retraités de l'état sur des fonds non ressourcés dans l'année, donc empruntés ? Un forme de double peine en somme !
Des dettes reportées pendant des décennies pour payer les retraites du public du moment : un ineptie dans laquelle la réforme des retraites à venir devrait mettre le nez !
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