Les derniers chiffres communiqués par l’INSEE attestent d’une panne de croissance. En 2023, celle-ci a notamment occasionné une perte de recettes fiscales. Elle a porté le déficit à 5,5 % du PIB, loin des 4,9% initialement prévus, pour un total de 154 milliards d’euros.
Mêmes causes, mêmes effets : 2024 ne s’annonce pas mieux.
Lors de la présentation du projet de loi de finances, le gouvernement tablait sur une croissance de 1,4% et sur des recettes fiscales de 350 milliards d’euros, soit 17 milliards d’euros supplémentaires sur un an.
Depuis, Bruno Le Maire a révisé son hypothèse de croissance de 1,4, à 1%, ce qui aura un effet mécanique sur les recettes fiscales. Au 31 janvier 2024, ces levées d’impôts plafonnaient à 20 milliards d’euros contre 22,3 milliards à la fin janvier 2023 (- 2,3 milliards d’euros).
L’avenir n’incite pas à l’optimisme.
La dégradation de la situation financière française est suivie de près par les agences de notation financières.
Comme des maquignons financiers, elles évaluent la capacité d'un État à rembourser sa dette. Si celle-ci périclite, la note baisse et le pays concerné doit verser des intérêts plus élevés pour que les investisseurs acceptent de lui prêter de l’argent.
Les prochaines décisions des agences de notation sont attendues au printemps : le 26 avril pour Fitch et Moody’s et le 31 mai pour Standard & Poor’s.
Leur verdict est guetté avec appréhension par Bercy alors que la France se prépare à emprunter au moins 285 milliards d’euros cette année pour financer les dépenses de l'État et rembourser une fraction de la dette.
Pour redresser la barre, Bercy pourrait réduire le nombre de fonctionnaires, sabrer dans la dépense publique et les prélèvements afin de redonner de l’oxygène aux ménages et aux chefs d’entreprise asphyxiés par le niveau de prélèvement confiscatoire.
Aux grands maux, les petits remèdes : le locataire de Bercy préfère un plan de réduction de la dépense publique en décrétant 10 milliards d’euros de coupes budgétaires trouvées à la va-vite, dont 1 milliard - fait positif - chez les opérateurs de l'État.
Cette initiative va dans le bon sens, mais elle doit être jugée sur pièce, certains regrettant déjà des coupes dans les dépenses d’investissement qui, comme « MaPrimeRenov », soutenaient l’activité du bâtiment.
Bruno Le Maire confirme un probable projet de loi de finances rectificative à l’été, et la nécessité de trouver au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2025.
Pour y parvenir, l’Etat pourrait tailler dans les 54 milliards d’euros que l’immigration coûte chaque année à la France, dans les 2 milliards consacrés à la prise en charge des mineurs isolés, dans le 1,2 milliard alloué à l’aide médicale d’Etat, ou encore les 30 milliards fraudés au titre des prestations sociales.
Pour le moment, il préfère rogner sur le remboursement des dépenses de santé, instaurer une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation, durcir les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage, gratter un « petit sou » aux milliardaires grâce à un nouvel impôt mondial…
Et de nouvelles surprises ne sont pas exclure : le gouvernement a récemment promis 400 millions aux agriculteurs, 500 millions à l’hôpital, et 3 milliards pour l’Ukraine sans préciser d’où jaillira cet argent magique.
Pouvez-vous donner plus d’informations crédibles sur les 54 milliards concernant l’immigration. Merci
pour économiser de l'argent d'état ,pourquoi ne pas rogner sur leur train de vie ,,,ILS DOIVENT PAYER LEUR LOGEMENT ? LEUR VOITURE ? ESSENCE ,HABILEMENT; COMME TOUT LE MONDE : COMME NOUS
Pour150 000€ je veux bien lui adresser mon rapport concernant la réussite pour la diminution de plusieurs milliards sur la gabegie actuelle. Il est trop facile de s'attaquer aux plus démunis en cassant leur train de vie. Ce qui est scandaleux c'est le nombre de riches supplémentaires et les dividendes versés.
C’est une gestion catastrophique que l’on paye depuis trop longtemps. Pour relancer l’industrie la production il faut du temps long est voir loin. Mais on est dans le TVV le tout va vite. Reconstruire en changeant de maitrise d’œuvres.
Et on se demande toujours comment font-ils, pour trouver des sous ? Puisque nous sommes dans le rouge avec une dette de 3000 milliards. Et donne à tout vent de l'autre coté. Par contre ils réduisent pas leur train de vie.
Il faut trouver 20 milliards d'économie ! Ces imbéciles ne s'affolent que lorsque la situation est catastrophique ! Il y a longtemps qu'il fallait faire des économies, moins dépenser, mieux dépenser, mais non, ils continuaient à mener grand train et a dépenser sans compter. Ce n'est pas en augmentant les impôts, en déremboursant les médicaments et en augmentant les franchises qu'ils redresseront le pays. Il faut des coupes franches, supprimer le superflu qui dure depuis trop longtemps. Supprimer l'AME, les subventions aux associations qui créent l'afflux d'immigrés qui viennent profiter des largesses que nous ne pouvons plus supporter. Reformer le mille feuille en supprimant les communes au profit de communautés d'agglos, supprimant les départements au profit des régions, refondre le sénat et l'assemblée en 1 chambre de 200 élus, supprimer les préfecture de département et les sous-préfectures, aujourd'hui tout se fait par internet. Faire payer des loyers et des charges à tous les fonctionnaires et élus qui sont logés gratuitement, les préfets, les directeurs d'administrations, les ministres... un smicard paie son loyer et ses charges, pourquoi pas eux ?
L'impôt détruit il n'a jamais créé donc plus ils ponctionnent et moins ça va bien. Il faudra un jour s'en rendre compte ! Les impôts détruisent l'augmentation de salaire du salarié, bloque la recherche, arrêtent l'investissement des entreprises. Tout ça bout a bout étouffe la France. Les pays qui imposent très peu on des taux de croissance vertigineux. Mais les français doivent accepter que l'état soit moins interventionniste et ça ce n'est pas gagné ! On veut de l'état partout pour tout. Et si c'est gratuit c'est encore mieux sauf que les repas gratuits ça n'existe pas car il y a toujours quelqu'un qui paye.
Il faut savoir dire stop au connerie de nos politique c.est pas au contribuable de payer les dettes que le gouvernement a fait c.est a lui seul de gerer ses erreurs il ont qu.as vendre leur chateau et leur belle proprieté pour assumer leur incompetance non ?? Desolé d.etre directe il faut remettre beaucoup d.ordre mais pas avec des incompétant qui ne pense qu.au fric y.as des etres humain derriere !!! Cordialement a vos equipe
Tous ces messieurs-dames vont continuer à se goberger et pour compenser, ils commencent par sanctionner les chômeurs et les malades en arrêt maladie. Notre expert financier qui voulait mettre à genoux l'économie russe a augmenté notre dette publique de 620 milliards et nous mettait en garde contre le RN dont la politique économique serait une catastrophe pour la France ; parce qu'il est possible de faire pire que Bruno LEMAIRE ???
Mais qu'on arrête de croire que plus on ponctionne et plus on va relancer la machine, et réduire nos déficits !
Ca fait 40 ans que c'est l'exact contraire qui se produit. Plus on a ponctionné pour arriver aujourd'hui à 47% de prélèvements obligatoires sur PIB et plus on s'est enfoncé dans les dettes pour arriver aujourd'hui à plus de 3 000 milliards €. de dettes publiques.
Pour un argumentaire contraire et atterrant, écouter par exemple Ch. Ramaux des économistes atterrés qui va vous dire qu'il faut encore accélérer dans l'interventionnisme public et on va encore à coup sûr davantage descendre à la cave.
Cela étant, si B. Le Maire a un éclair de lucidité en essayant de trouver de quoi moins faire de déficits publics, il faut le soutenir en cela. Maintenant il commence à se rendre compte que c'est la baisse des dépenses publiques qui peut nous rendre plus vertueux ... Enfin, disons plutôt, moins irresponsables et irrespectueux des générations futures !
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