Deux solutions sont avancées : ou bien les communes absorbent la facture, ou bien les parents paieront plus cher la cantine.
En réalité, dire que la commune paye est faux car en fait ce sont les contribuables qui payent, y compris ceux qui n'ont pas d'enfants.
La véritable question est donc : tous les contribuables vont-ils payer la hausse des prix des cantines scolaires via leurs impôts locaux, ou bien seuls les parents ayant des enfants inscrits à la cantines supporteront-il le poids de l’inflation ?
Les communes ont tranché : moitié/moitié. Environ 50% des communes assumeront ce surcoût, et le reste répercutera la note sur les parents.
C’est peut-être l’occasion de se pencher sur le problème du gaspillage alimentaire en milieu scolaire : dans les 60 000 établissements scolaires que compte la France, environ 60 millions d’enfants déjeunent chaque jour à la cantine, et 30 à 40% de la quantité du repas finit à la poubelle !
Alors plutôt que de regarder la hausse de la facture cantine comme une fatalité, peut-être faudrait-il plutôt réduire la production de nourriture, en tous cas réfléchir à une réorganisation des ressources afin d’éviter un gaspillage aussi couteux d’indécent.
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