À 53 ans, Javier Milei, un économiste diplômé de deux masters de l'Universidad Torcuato di Tella et de l'Instituto de Desarrollo Económico y Social, un des établissements privés les réputés de la capitale argentine, s’est imposé avec plus de 55% des suffrages au second tour de la présidentielle d’un pays qui compte 46 millions d’habitants.
Cet élu atypique qui a donné à ses chiens le prénom des économistes américains qu’il préfère (Milton, pour Milton Friedman, etc.), préside le Parti Libertarien d'Argentine.
Né aux Etats-Unis, ce courant prône une intervention de l’État réduite au minimum et une liberté individuelle portée au maximum, chacun ayant le droit être décisionnaire de ses mœurs et de ses actions.
La traduction économique de ce courant politique, dont le milliardaire Elon Musk (Tesla, Space X, etc.) se déclare également proche, se traduit par un programme que certaines images résument mieux qu’un long discours.
Par exemple, celles où l’on voit le nouveau président argentin brandir une tronçonneuse lors de ses meetings pour illustrer sa volonté de tailler dans la dépense publique.
Javier Milei propose de commencer par supprimer les ministères qui dévorent de l’argent public sans servir à grand-chose.
Parmi ceux qu’il juge superflus, on trouve, par exemple, le ministère du Genre et de la Diversité, le ministère de la Culture et celui du Droit des femmes. Pour leur part, les ministères de la Santé et de l'Éducation pourraient être privatisés pour augmenter leur efficacité.
Sont aussi visés le Conicet (version locale du CNRS) ainsi que l'Institut du cinéma (Inca).
Au programme figurent également, la suppression des subventions aux services publics, l’une des principales causes du déficit budgétaire argentin.
Parmi ces subventions, on trouve le bouclier tarifaire mis en place par les gouvernements de Nestor et Cristina Kirchner, afin de réduire le montant des factures de gaz et d'électricité des ménages, le prix des billets de bus, etc.
Afin de sortir des problèmes de défaut de paiement et de dollariser l’économie, le président libertarien emboîte le pas au Panama et à l’Équateur : il propose de remplacer le peso, en dépréciation continue, par le billet vert.
Cette éventualité ne choquera pas grand monde. Selon certains économistes, dès qu’ils ont un peu d’argent, les Argentins troquent immédiatement leurs pesos contre des dollars. Ils détiendraient 430 milliards d’actifs placés en dollars, à l’étranger.
Le changement de devises ira de pair avec le « dynamitage » de la Banque centrale que Juan Milei accuse d'être responsable de l'inflation car elle fait tourner la planche à billets depuis des années.
Cette révolution monétaire sera associée notamment à la fin des contrôles de capitaux et sur le taux de change. De même, le nouveau pouvoir encouragera les privatisations, une libéralisation des prix et la suppression de taxes à l’exportation (sur le soja, le blé, etc.) qui pénalisent l’économie argentine.
Javier Milei c’est aussi :
-Un opposant à l’avortement
-A l’éducation sexuelle dans les écoles
-Un soutien pour la liberté du port d’armes
- un homme qui ne croit pas au réchauffement climatique
- il veut aussi supprimer les aides sociales
N’en jetons plus, la coupe est pleine…
J'attends de voir s'il ne va pas plier mais il a, pour l'instant, tout mon soutien.
Son programme fait rêver : en France, le ministère des Sports, c'est, il me semble, 50 000 fonctionnaires !!!
Bonsoir à tous,
pour Fabou
j'ignorais qu'il existait un Ministre pour chaque classe (maternelle, primaire ...). Ou alors c'est alzheimer qui commence.
Je pense, et j'en suis désolée, que vous vous trompez.
Sinon pour le reste je suis d'accord avec vous. Beaucoup d'argent dépensé pour des associations, des commissions ... qui ne servent à rien, sauf à donner un job très rémunérateur aux copains de l'ENA
Bon week end
Même s'il apparait caricatural à la télé, encore que, le nouveau président argentin fait un diagnostic bien ressenti par bon nombre de citoyens de par le monde, y compris bien sûr en France. Il constate une administration publique hypertrophiée qui sclérose les forces vives des pays, l'administrationnite aigue en somme ! vivant sur le dos des générations futures.
Moi j'ai bien aimé l'image montrée ou il décolle de l'organigramme mural le ministère de la culture, de l'environnement, des sports, etc. C'est certes assez caricatural mais ça dit bien le fond du problème. De l'argent public répandu dans tous les coins, pour un système qui vit sur lui-même ... ou, encore plus grave, sur le dos des cochons de payeurs pas encore nés, sans leurs ressources en face, sans non plus bien sûr demander l'avis de ces fétus même pas encore en gestation.
C'est un mec comme ça qu'il nous faut....................
C'est un mec comme ça qu'il nous faut....................
Pourquoi pas ? Une chose est sûre, nous n'avons pas à nous ioccuper de ça, l'Argentine est une démocratie et sa poliyique ne regarde qu'elle. Mais il n'a pa tort de voulir supprimer certains ministères inutiles, on devrait nous aussi le faire, on a des ministres inutiles, rien que pour l'éducation, 1 pour la maternelle, un autre pour le primaire, un autre pour les collèges, un autre pour les lycées, un autre pour le supéruer, un pour le privé.... Gabegie du remerciement des copains. Idem avec des milliers d'associations inutiles subventionnées et qui nous coûtent des centaines de millions (France terre d'asile, equalis, association accueil sans frontière... )
Je n'aime pas ses rouflaquettes, mais j'aime son programme.
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