Il est difficile de résumer l’accord puisque bien malin celui qui peut s’y retrouver entre des agents recrutés avant 2020 et toujours bénéficiaires du régime spécial et ceux recrutés depuis censés être soumis au régime général mais avec des conditions dérogatoires d’âge de départ en retraite et de conditions de durée de cotisation prévues pour durer encore de longues années.
Sans oublier que les règles diffèrent selon que l’on est conducteur, contrôleur ou simple sédentaire.
Pour faire simple, il s’agit d’améliorer un dispositif déjà existant de départ en retraite anticipé.
Les conducteurs, contrôleurs ou aiguilleurs pourront ainsi anticiper leur cessation d’activité 30 ou 36 mois avant leur retraite (contre en général 15 ou 18 aujourd’hui) avec 15 ou 18 mois travaillés et rémunérés à 100 % puis 15 ou 18 mois non travaillés rémunérés 75 %.
Quant aux sédentaires, ils pourront demander une cessation progressive d’activité sur 18 mois dont 9 mois en totale dispense d’activité, le tout rémunéré à 75 %.
Ainsi, alors qu’il est demandé aux salariés de travailler deux ans de plus, l’accord SNCF permettra à certains agents de limiter cette extension à 6 mois.
Pour ceux qui préfèrent, il leur sera proposé un dispositif de temps partiel en fin de carrière rémunéré 10 % de plus que le temps réellement effectué avec prise en charge de l’ensemble des cotisations par l’employeur.
Car l’aide au départ s’accompagne d’un florilège d’autres mesures garantissant le revenu du futur retraité de la SNCF : création d’un échelon supplémentaire d’ancienneté pour améliorer le revenu servant de calcul à la retraite, d’un « niveau de fin de parcours » et de deux « positions de rémunération » supplémentaires ou encore d’une indemnité forfaitaire de reconversion.
Pour l’instant, il est difficile d’entrer plus dans le détail car à la SNCF, non seulement complexité fait déjà souvent office d’opacité mais l’accord dont tout le monde se félicite semble surtout prendre la forme d’une annonce pour rassurer le contribuable qui pourra bien partir en vacances pour fuir les Jeux Olympiques, mais sans bien savoir combien cela lui coûtera.
Et pourtant, tout cela a forcément un coût. Le système actuel coûterait environ 30 millions d’euros annuels mais l’IFRAP rappelle que seuls 12 % des agents s’y sont inscrits.
Au vu de l’effet de séduction des nouvelles mesures, tellement alléchantes que tous les syndicats en sont à écarter la grève, on peut craindre combien elles coûteront si les candidats au départ anticipé se multiplient.
On peut aussi se demander, comme l’a constaté la Cour des comptes lors de la précédente réforme, si autant de mesures de compensation ne finiront pas par coûter plus d’argent que d’économies attendues de la réforme des retraites.
Mais il est vrai que ce ne sera toujours qu’une goutte d’eau dans un océan de dettes et de déficits (source : FIPECO) :
- 3,2 milliards d’euros versés tous les ans par l’Etat pour abonder… la retraite des cheminots.
- 35 milliards d’euros de dette repris par l’Etat à la SNCF entre 2020 et 2022 qui coûtent à l’Etat 800 millions d’euros d’intérêts annuels.
- 20 milliards d’euros versés par les collectivités locales et l’Etat en 2022, dont 10 milliards pour couvrir une partie des dépenses de fonctionnement de la SNCF.
- 6 milliards versés pour les dépenses d’investissement…
Mais comme l’a rappelé récemment Patrice Vergriete, le ministre méconnu des Transports après un passage non moins remarqué de 6 mois comme ministre délégué au Logement, la SNCF est une entreprise privée.
Certes, elle n’a qu’un actionnaire unique qui est l’Etat mais cela n’en fait pas moins de la SNCF une entreprise privée.
La preuve, elle verse 400 millions d’euros de dividendes par an à son actionnaire. Un actionnaire particulièrement compréhensif qui est prêt à verser 20 milliards pour recevoir 400 millions.
Il serait peut-être temps que l’Etat actionnaire demande ce qu’en pensent ses propres 68 millions d’actionnaires que sont les citoyens français et qui ne verront certainement jamais les 400 millions d’euros de dividendes mais finiront toujours par payer les 20 milliards.
Retirer le droit de grève aux fonctionnaires ! Mais pourquoi uniquement aux fonctionnaires DAMDAM ? C'est tout le monde ou personne ! Moi je dis "retirer le droit de grève à DAMDAM" Je ne sais pas ce qu'il fait mais je pense qu'on doit lui retirer le droit de grève, ça me gêne qu'il ait ce droit. Car c'est bien cela DAMDAM, ça vous gêne que les fonctionnaires aient le droit de grèce !
C'est malheureux mais la France est devenue que l'ombre d'elle même. Le droit de grève devrait être supprimé pour les fonctionnaires. >
Virer les fauteurs de troubles et en derniers ressort ne plus alimenter en argent la SNCF et les différentes caisses de retraites.
Une fois le dépôt de bilan, embaucher des gens au nouvelles conditions et qui veulent travailler pour la mission première d'un service public : qui est pour le reste de la société.
Je rentre du Japon, les métros et les trains fonctionnent parfaitement, ils sont à l'heure, propre, sécurisé, voilà ils sont simplement géré par des entreprises privés.
Cette entreprise est une honte pour la France. Quand on voit l'état du service pour le coût ! A quand l'arrivée massive de concurrents à cette entreprise tenue non pas par les syndicats mais par des partis politiques ? car en France il n'y a pas de syndicats mais que des partis politiques. Vivement qu'ils y aient des dirigeants avec des c......
Trois aspects à différencier pour la SNCF : Ecologie, démocratie, finances :
-1 sur le plan écologique, le train est présenté comme plus écologique que la voiture, mettons !
-2 sur le plan démocratique, le train est beaucoup moins démocratique que la route dans son offre. Le train est un outil citadin, de gare à gare, mais ça ne fait pas l'égalité de traitement du citoyen sur tout le territoire. Le train est inexistant en rase campagne , à contrario de la route.
-3 sur le plan financier, il serait intéressant d'étudier le comparatif Train-versus-Route, en matière de contribution publique par passager et par kilomètre parcouru la contribution. Là, je n'ai aucun élément. Si quelqu'un a fait une étude objective là-dessus je suis preneur.
En vertu de ces 3 aspects, chacun assorti d'un coefficient de valorisation dédié, on peut peut-être se faire un idée plus précise pour savoir ce qui coûte le plus cher en matière d'argent public et par voie de conséquence quelle mobilité privilégier.
Le réseau ferroviaire a connu un développement extraordinaire fin 19éme siècle, grâce à l'investissement privé, et cela fonctionnait à merveille. , début 21 ème ,le repli, le chantage, la dette . On a bien vendu les concessions d'autoroutes . Vendez vite la SNCF!
Bonjour,
Quand on a la chance d'avoir un emploi à vie (pas de licenciement possible) un salaire convenable, sans souci de responsabilité on n'a pas le droit de se servir de son outil de travail pour faire grève et empêcher les autres travailleurs du privé d'aller travailler car eux s'ils ne vont pas au travail risquent d'être remercier par leur employeur. Sachez Messieurs quand on n'est pas content de son emploi ou de son salaire ou de son employeur vous avez toujours la possibilité d'aller chercher un autre emploi dans le privé vous vendre et mesurer votre valeur marchande. Bizarrement on ne voit jamais un employer du secteur public quitter son emploi. Par très courageux, courageux pour faire grève là vous être présents.
Je pense réellement que l'on devrait interdire à un conducteur parti en retraite de conduire pour une autre société comme tant le font. Et parrallèlement, je suis pour la présence des caméras des chaines diffusant en continu dans les salles de négociation entre syndicats et patronnat, et pas seulement pour la SNCF. Par ailleurs, les négociations nocturnes devraient être interdites.
Bonjour,
Quand on a la chance d'avoir un emploi à vie (pas de licenciement possible) un salaire convenable, sans souci de responsabilité on n'a pas le droit de se servir de son outil de travail pour faire grève et empêcher les autres travailleurs du privé d'aller travailler car eux s'ils ne vont pas au travail risquent d'être remercier par leur employeur. Sachez Messieurs quand on n'est pas content de son emploi ou de son salaire ou de son employeur vous avez toujours la possibilité d'aller chercher un autre emploi dans le privé vous vendre et mesurer votre valeur marchande. Bizarrement on ne voit jamais un employer du secteur public quitter son emploi. Par très courageux, courageux pour faire grève là vous être présents.
Einar Dahl, pourquoi supprimer le droit de grève à certains et pas à d'autre ? Ce droit est un droit acquis de hautes luttes. Que diriez-vous si on vous le supprimé ? Peut-être que vous pensez être plus vertueux et méritant que d'autres, mais cela n'engage que vous, je pense que les cheminots et autres fonctionnaires dont vous faites allusion pensent que c'est peut-être à vous qu'il faudrait interdire de s'exprimer ! Pour ma part, tout le monde à droit à la parole et au droit de grève. Je précise que je ne suis engagé dans aucun parti et aucun syndicat.
P, voit de tout dans vos commentaires! Genet qui doit être cheminot et qui bien entendu n'accepte pas les accusations et tant d'autres qui accusent Pierre Paul ou Jacques qui n'agissent pas comme ils voudraient. Aux déçus des accords, il fallait réfléchir et vous engager à la SNCF, ou entrer dans l'administration puisque ce sont toujours les fonctionnaires et assimilés qui sont la cause de tous les problèmes. Pour ce que j'en sais, le privé ce n'est pas mieux, combien de corporations subsistent grâce aux subventions d'état, de régions, de départements et autres communes ? Là aussi il s'agit d'argent public mais cela ne gêne pas ceux qui travaillent dans ces entreprises.
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