Cette fois, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon et son homologue Sophie Binet, à la tête de la CGT depuis mars 2023, ont appelé 5,7 millions d'agents publics à se mobiliser pour obtenir des « augmentations générales » et des négociations, sur les conditions de travail, et les perspectives de carrière.
CFE-CGC, FA, FO, FSU, et Solidaires se sont joints au mouvement.
La dernière revalorisation du point d’indice à partir duquel est calculée la rémunération brute des agents publics remonte à juillet (+ 1,5%).
A cela s'est ajoutée une augmentation forfaitaire (5 points) pour tous les agents avec un effort particulier pour les bas salaires (jusqu’à 9 points d’indice majorés supplémentaires).
Un autre coup de pouce (+ 3,5 %) avait été accordé en 2022.
Aujourd’hui, FO réclame une revalorisation immédiate de ce point d’indice de 10%.
Selon l'Insee (dernières données disponibles), le salaire brut mensuel moyen par agent en 2021 s’élevait à 3 000 euros, soit 2 430 euros net (1 950 euros pour les fonctionnaires de catérogie C).
Un chiffre à mettre en parallèle avec le salaire moyen des salariés du privé : 2 600 euros net en 2022 (1 880 euros pour les employés).
Tout geste salarial accordé à la fonction publique coûte d’autant plus cher que le nombre d’agents a bondi de 22% depuis 1997.
Durant la seule année 2023, on a compté 60 000 recrues supplémentaires dans les bataillons du public, indique l’INSEE. Soit un emballement des effectifs inédit depuis 2013 !
Les enseignants semblent particulièrement mobilisés ce mardi bien que, depuis 2023, ils bénéficient d’une hausse inconditionnelle de leur rémunération, quels que soient leur statut (titulaire, contractuel ou stagiaire), leur corps ou leur ancienneté.
Lors de son bref séjour rue de Grenelle, Gabriel Attal a précisé que la rémunération moyenne des professeurs progresserait de 258 euros net par mois, sans condition, entre avril 2022 et janvier 2024.
La fonction publique territoriale devrait également grossir les cortèges.
Objectif : obtenir le versement de primes s’étageant de 300 à 800 euros. Ces bonus sont obligatoires dans la fonction hospitalière et d’État, mais facultatifs dans les collectivités.
Des primes en plus, mais un temps de travail insuffisant : selon une récente étude du site économique FIPECO, le temps de travail dans la territoriale est inférieur à la durée légale, notamment du fait d’un nombre de jours de congés (hors RTT) élevé.
Par ailleurs, après l’hospitalière, c’est dans la territoriale que les agents se font le plus souvent porter pâle : 17,1 jours en moyenne en 2022 contre 14,5 dans la fonction publique d’État.
A titre de comparaison, le nombre de jours chômés pour raison de santé dans le privé n’était que de 11,7 en 2022.
Outre la garantie de l’emploi, si les jours de grève sont aussi nombreux dans la fonction publique, c’est aussi parce que le système de retenue sur salaire est relativement avantageux.
L’absence de service donne lieu à une retenue égale à 1/30e de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète.
Ce traitement est, a priori, plus strict que dans le privé, où la retenue sur salaire est proportionnelle à la durée d’interruption du travail.
Mais cette règle du trentième a aussi un côté positif : lorsqu’un agent public fait grève une journée entière, la retenue sur salaire est calculée sur la base d’un mois entier, week-ends compris, et non à partir du nombre de jours ouvrés, d’où un effet dilutif moins pénalisant que dans le privé.
Sans doute ne savez vous pas que les pays voisins paient mieux leurs enseignants, d'une part.
D'autre part vous n'avez sûrement pas calculé le temps de travail réel d'un prof du second degré par exemple.
Certes le travail physique est fatiguant, mais sachez que le travail nerveux est épuisant également.
Nous avons vu ce que la privatisation des services publics comme la poste, la téléphonie, la santé, ont eu comme conséquences sur la dégradation de ces mêmes services pour les particuliers.
Taper sur les fonctionnaires qui sont corvéables à merci et dévoués au bien public est une stupidité. A qualification égale vous savez qu'ils sont moins payés et travaillent plus que dans le privé
La guerre public/privé est déclarée depuis longtemps. Cela arrange le gouvernement, pendant que les uns tapent les autres et vice versa, cela permet à nos gouvernants de trouver des moyens de nous taxer. Il faut arrêter, j'ai travaillé dans les 2 camps, 10 ans de privé et 36 ans de public. Durant les 10 premières années j'ai eu la possibilité d'intégrer sans concours la fonction publique, mais j'ai refusé car je gagnais 1800 francs et on ne m'offrait que 1300 francs, moins 30% ça se voit à la fin du mois. Puis les années 80 ont été très mauvaises pour ma partie, cdd, déplacements, chômage, j'ai alors pris la décision de passer un concours et d'intégrer la fonction publique. J'ai perdu au départ, mais avec l'ancienneté et des concours je suis monté en grade et j'ai rattrapé ce que j'avais perdu. Ma retraite des 10 ans de privé je n'en parle pas, une misère ! il me manque des années sur ma retraite publique mais je ne me plains pas. Que tous ceux qui hurlent sur les fonctionnaires passent des concours et intègrent la fonction publique si c'est mieux à leurs yeux ! Il faut être bête pour dire que c'est mieux et ne pas y aller.
Si la Fonction Publique insiste dans cette voie et si (en même temps!) Le Maire est sérieux dans ses propos, la Fonction Publique, qui peut difficilement licencier son personnel, devra décréter un arrêt des recrutements. On verra alors en mode réel comment la vie du pays évoluera avec des services allégés en personnel.
c'est bien normal , les politiques et même d'Elysée se sont octroyé des augmentations !
Stop aux augmentations sans aucunes limites des fonctionnaires, ce gouvernement sans facultés mentales, embauche à tour de bras des fonctionnaires au lieu de virer les étrangers vivants à nos crochets, profitants de nos acquis, un étranger venant en France touche une très grosse retraite sans avoir travaillé une seul petite minute dans notre pays , UNE HONTE du gouvernement qui octrois autans de privilèges aux migrants au lieu des Français. que chaque députés et chaque sénateurs enlèvent 1000.00 € de leurs salaires et voici de l'argent gagnée. sans aucuns soucis de fin de mois pour ces personnages trop payés
Et sinon, les soignants du public, garants de la santé nationale, on en parle de leurs salaires, quasi inchangés en 30 ans ?? Les fonctionnaires devraient revoir le sens des priorités, au lieu de piller l'argent public sous le coup du caprice, et se rappeller qu'ils doivent être au service de la France et non l'inverse.
Branleurs honte a vous !
Celui qui doit bénéficier d'une hausse de salaire c'est l'ouvrier qui bosse dehors par tous le temps et qui gagne le smic, qui ne manifeste pas lui de peur de perdre son emploi.
LES FONCTIONNAIRES SONT LES FOSSOYEURS DE LA FRANCE NOTAMMENT CEUX DE: L'EDUCATION NATIONALE SUIVIS PAR LA SNCF EX EDF SECURITE SOCIALE CARSAT RSI LES POLITIQUES ETC ETC.
l'ETAT NE VERSE PAS LES COTISATIONS RETRAITE DE SES FONCTIONNAIRES, JUSTE UN JEU DE MOTS TOUT VIENT DU PRIVE.
TOUT CA? LE RESULTAT DU CLIENTELISME POLITIQUE AUQUEL LES FONCTIONNAIRES ADHERENT, LA PREUVE ILS SONT CAPABLES DE VOTER POUR CELUI QU'ILS NE VEULENT PAS ET FAIRE GREVE PARCE QUE ILS NE LE VEULENT PLUS DES LE LENDEMAIN DES ELECTIONS, CETTE PARTIE DE LA POPULATION AINSI DECALEE PAR RAPPORT A LA VIE REELLE MENE UN PAYS AU DESASTRE IL N'EST PAS NECESSAIRE DE FAIRE SCIENCE-PO POUR S'EN APERCEVOIR, LES MIGRANTS SERVIRONT POUR CEUX QUI TRAVAILLENT A CONTINUER DE REMPLIR LES CAISSES POUR ENTRETENIR LES MAMMOUTH
Les salaires des fonctionnaires alignés sur le privé, ok, mais alors pareil pour la retraite: calculé sur les 25 -ème dernières années et non sur les 5 dernières.
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