"L'État est devenu mauvais gestionnaire en s'imiscant dans tous les recoins de la vie des Français. Débiteur d'argent facile, il biberonne la population afin de maintenir un simulacre de pouvoir d'achat. Il donne d'une main ce qu'il a pris de l'autre via les taxes, les impôts et les prélévements. La réponse : couper le robinet. (...)
L’extension de l’État-guichet se solde non seulement par des niveaux de prélèvements obligatoires intolérables, mais aussi par une bureaucratisation et une inflation réglementaire dénoncées par de nombreux acteurs (CNRS, maires, Medef, agriculteurs, etc.), signe d’une « thrombose bureaucratique », selon Fourquet. Mon récent rapport pour Contribuables Associés sur la bureaucratisation et la simplification administrative montrent que ces plaies sont indirectement issues de l’extension de l’État-providence. Pour administrer des aides, distribuer des soutiens, structurer des niches fiscales et des exemptions, il faut une armée administrative, d’où la fonction publique pléthorique que nous connaissons."
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