La preuve en est encore une fois aujourd’hui où le Gouvernement, incapable de faire une estimation correcte de la quantité de doses de vaccins nécessaires a dû en jeter plusieurs centaines de milliers, toutes périmées.
218 000 doses d’AstraZeneca ont ainsi pris le chemin de la poubelle fin mars 2022, comme le rapporte la direction générale de la santé.
Ce gaspillage alimente la machine à cash des labos, désormais bien rodées.
Enrica Altieri, qui dirigeait le département recherche et développement des médicaments humains à l’Agence européenne des médicaments- EMA jusqu’en juin 2020, explique ainsi :
« Nous devons nous demander à quel point ces durées de conservation indiquées sur l’étiquette sont réelles. (…) Les entreprises essaient généralement d’avoir la durée de conservation la plus courte possible pour deux raisons principales. La première, c’est que les études prennent du temps (…). Et la deuxième est que lorsqu’un médicament est périmé, nous le jetons et en achetons un nouveau. C’est la raison commerciale classique ».
Et de fait, ça marche plutôt bien : notre Gouvernement soi-disant « ultra-libéral » et rompu à la logique de marché a sauté à pied-joints dans ce cercle vicieux en dépensant des milliards d’euros pour de nouvelles doses.
Alors que la majorité des Français en a déjà reçu deux, nous avons acquis cet été 135 millions de nouvelles doses de Pfizer pour 2,6 milliards d’euros, auxquelles s’ajoutent 22 millions de doses de Moderna, sans compter les doses de Novavax et de Sanofi.
Dommage que ces précieux élixirs n’empêchent ni d’avoir, ni de transmettre le virus, et doivent en plus être renouvelés tous les six mois…
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