Dans la moitié d’entre elles, cette hausse devrait même dépasser les 10%. Les habitants de Carpentras payeront par exemple 32 euros de plus cette année.
Si le conflit ukrainien et la hausse des coûts de l’énergie liée aux représailles politique du bloc euro-atlantiste ont beau dos en ce moment, c’est surtout la disparition de la taxe d’habitation qui vient grever le budget des communes.
Il faut dire que pour continuer à bénéficier de crédits équivalents d’une année sur l’autre, les administrations font bien attention à dépenser jusqu’au moindre centime, même lorsque ce n’est pas nécessaire.
Résultat : elles sont à mille lieux d’une logique de réduction des dépenses publiques.
Aussi, lorsque parfois un gouvernement décide de supprimer une taxe, c’est-à-dire une rentrée d’argent, les administrations sont incapables de s’adapter et vont compenser en augmentant la note ailleurs, comme c’est aujourd’hui le cas avec la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Cela marche aussi lorsqu’une taxe payée par les communes augmente : la taxe sur les activités polluantes est passée de 25 à 54 euros la tonne ; les communes répercutent alors cette hausse sur les contribuables.
Enfin, il faut parler de la gestion du tri : on a expliqué aux Français que s’ils triaient leurs déchets, ils payeraient moins de taxe. De toute évidence, quelque chose coince…
C’est tout simplement parce que les éco-organismes agréés par les pouvoirs publics pour financer les collectes sélectives payent en réalité moins de la moitié de la note.
Et aujourd’hui, les Français n’ont jamais aussi bien trié leurs déchets et autant payé pour cette taxe !
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