Qui dira que le Sénat ne sert à rien ? C’est la chambre haute qui est parvenue à annuler le projet de transfert à la Sécurité sociale du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire des salariés du privé, aujourd’hui assumé par l’Agirc-Arrco.
Retardé, le transfert de cette collecte à l'Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’allocations familiales) devait démarrer en 2024.
Mais une coalition fédérant plusieurs groupes parlementaires (Les Républicains, Union centriste, socialiste ou encore communiste) s’est formée pour retirer cette disposition du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023.
Seuls le RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, à majorité Renaissance) et quelques sénateurs du Parti radical l’ont soutenue.
Finalement, le hold-up n’aura pas lieu : l'Assemblée nationale s’est ralliée à l’avis de la majorité des sénateurs à la demande du gouvernement.
Olivier Dussopt, ministre du Travail, a annoncé l’abandon de cette disposition le 10 janvier dernier, parallèlement à la présentation du projet de réforme des retraites.
Cette unification de la collecte faisait l’objet de suspicion en raison de ses arrière-pensées financières.
Agirc-Arrco : la spoliation légale évitée
Début octobre, l’Agirc-Arrco s’était inquiété d’un risque de « captation » de ses ressources, environ 87 milliards d’euros de cotisations.
Dans une interview accordée au mensuel Capital, Brigitte Pisa, représentante de la CFDT et vice-présidente du conseil d'administration de l’Agirc-Arrco enfonçait le clou quelques jours plus tard.
Déclarant : « Le sujet, c'est de capter 80 milliards d'euros de ressources annuelles, plus éventuellement les 60 milliards d'euros de réserve de l'Agirc-Arrco. »
En ces temps de disette budgétaire, les réserves des régimes complémentaires suscitent une convoitise accrue.
En 2019, le rapport Delevoye prévoyait de piocher dans cette tirelire à l’issue de négociations avec les partenaires sociaux. L’abandon d’un système universel de retraites a périmé la tentative contre laquelle partenaires sociaux et indépendants étaient vent debout.
Fin 2021, les réserves de l’Agirc-Arrco représentaient 10 mois de cotisation. Soit 68 milliards d'euros, placés pour un tiers en actions afin d’assurer le financement de l’économie.
La même année le déficit de la Sécurité sociale se montait à 24,6 milliards d’euros.
On comprend la tentation du gouvernement de s’approprier une cagnotte constituée grâce aux cotisations de 18 millions de salariés pour renflouer l’abysse sans fond des finances publiques.
Honte à la majorité RENAISSANCE de vouloir s'accaparer de notre REGIME DE RETRAITE privé AGIRC ARRCO qui fonctionne bien, qui a su malgré les aléas économiques se réorganiser, ajuster sa règlementation, ajuster ses effectifs, gérer avec brio ses placements financiers, pour pouvoir poursuivre le versement des retraites complémentaires à ses adhérents salariés du privé.
Si c'était un Régime relevant de l'Etat ce serait les impôts qui auraient servis à assurer ces paiements de pensions!!! OU peut-être les retraites auraient, non pas stagné mais diminué. Qui sait?
Les fameuses réserves AGIRC ARRCO ne représentent que 10 mois de versements à servir; c'est juste une sécurité. Dans les années 1960 c'était 4 ans.
Alors, notre Etat aux abois dont la gestion est plus que déficiente veut faire feu de tout bois?
Nous devons être vigilants, NOUS les salariés et retraités concernés. La caisse de retraite des Notaires a su elle aussi se défendre pour qu'il n'y ait pas de captation de ses fonds.
Une adhérente Agirc Arrco qui tient à son Régime de retraite. Nicole Grange
Cette bande d'escrocs sont à surveiller de près car c'est peut-être reculer pour mieux sauter. Alors, méfiance car ils ne sont pas du genre à lâcher l'affaire comme ça. Alors restons vigilants car ils ont plus d'un tour dans leur sac.
Il est trés clair que les réserves de l Agirc-Arrco suscite des convoitises, autant de la part des syndicats que du Ministère des Finances.
On nous rabâche aussi que la "Réforme des Retraites" actuellement en discussion chez les parlementaires fait disparaitre les "régimes spéciaux" ...
C'est faux !!!
Déjà il n'y en a qu'une poignée de touchés et en plus avec la clause du grand père, c 'est le contribuable qui va continuer à payer le déficit des caisses de la RATP, de la SNCF et autres entreprises et organismes publics.
Les syndicats et le Gouvernement nous font le boniment sur les bienfaits et le caractère irremplaçable du système de retraite par répartition mais ils oublient de vous dire qu'eux ont en plus un système de retraite complémentaire par capitalisation (la PREFON) ou les cotisations sont déductibles des impôts et ce !système se porte à merveille.
Macron a totalement oublié sa promesse du septennat précédent ou il disait : Un Euro cotisé doit donner la meme valeur de retraite pour tous ... C'est loin d'etre le cas actuellement !!! Sans parler des retraites des parlementaires, hauts fonctionnaires, etc etc (eux n'ont pas de souci à se faire et ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis !!!)
Je suis d accord avec vous,ce n est pas très clair,es ce que le projet est reporté pour 2024 ou est il annuler,une bonne fois pour toute?
Que ces caisses. arrêtent de verser l'argent que nous avons du mal à économiser et qui est versé à des gens qui n'ont jamais travaillé en France , qui ne s'occupent pas de leurs enfants tombés dans la délinquance
Alors j'ai été victime des abus de la CPAM spoliation de mes remboursements donc plus de droits aux soins... cet organisme est scandaleux et ne remplit plus les fonctions de base comme à sa création !
Quand à la CAF encore pire, à part donner des prestations à gogo à des personnes qui n'ont jamais cotisé sur le territoire en parfaite
discrimination inversée ! (exemple : la prime de rentrée scolaire qui ne va pas aux enfants, aucun contrôle des prestatations versées,
j'ai vu et j'ai assisté à l'achat d'un téléviseur à 1400€ ....) et vous, vous avez cotisé pendant 42 années, vous n'avez droit à RIEN
Bonjour
Je regrette que cette information ne soit pas martelée par tous les médias,avec autant de constance que le sont certaines infos sans intérêt.
Et si on parlait également des régimes spéciaux qui piochent dans les caisses privées pour susbsister.(EDF…)
Renaldi
C'est une manière de gérer qui existait au temps du communisme. Le principe est assez simple :" je n'ai rien et toi tu as un peu bah c'est simple partageons !"
Nos politiques n'ont même plus de retenue. Bon d'un autre côté il est naïf de penser que ceux qui sont la cause du problème auront les solutions pour en sortir.
URSSAF + SECU les deux mamelles de la ruine de la FRANCE :
1 - URSSAF = mort des PME
2_ SECU = Guichets ouverts à
tous vents
Si d'aventure l'état dispendieuse
prenait exemple sur les caisses privées, exit les déficits…
Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.