Pourquoi tant de réticence ? Toujours prompte à réclamer davantage de transparence, Anne Hidalgo, maire PS de Paris et candidate malheureuse à la dernière présidentielle (1,7% des suffrages), joue la femme de l’ombre quand il s’agit de dévoiler le montant de ses notes de frais 2017.
L’année 2017 est celle durant laquelle Paris a été désignée ville hôte des JO 2024, au terme d’une campagne de promotion ou l’édile et ses conseillers ont multiplié les déplacements aux quatre coins de la planète un chéquier à la main.
Combien cette campagne de promo a-t-elle coûté aux contribuables parisiens ?
C’est la question à laquelle un journaliste néerlandais (proche des verts), Stefan de Vries, a tenté de répondre en réclamant (2018) la communication des fameuses notes de frais.
Pas question a immédiatement répondu la mairie.
Anne Hidalgo a aussitôt multiplié les zig-zags juridiques pour bloquer la requête du journaliste. S’est engagée une bataille juridique qui vient de trouver son épilogue.
Le 8 février dernier, 5 ans après la première demande, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, a ordonné à la maire socialiste de réexaminer la requête du journaliste « dans un délai d’un mois ».
L’autorité administrative condamne la Ville à lui verser 3 000 euros pour frais de procédure. Sa décision rappelle que la communication des documents demandés par le journaliste ont trait à l’activité de la maire de Paris dans le cadre de son mandat et des membres de son cabinet dans le cadre de leurs fonctions.
Leur communication ne saurait donc être regardée comme mettant en cause la vie privée de ces personnes, ce qui constituait la principale ligne de défense de Anne Hidalgo.
Bien que le délai d’un mois fixé par le Conseil d’État soit arrivé à échéance le 8 mars, aucun duplicata des notes de frais n’est encore parvenu au journaliste vert. Il a donc vu rouge et mis la mairie en demeure. À ce jour, son compte Twitter ne fait état d’aucune avancée sur le dossier.
« Je ne comprends pas pourquoi des fonctionnaires payés par le contribuable peuvent agir ainsi, et espérer se soustraire jusqu'au bout à leurs obligations de transparence », s'est-il étonné dans les colonnes du Figaro.
Finalement, il devrait être reçu à la mairie de Paris qui explique ne pas avoir réagi immédiatement à la demande du Conseil d’État du fait de la « difficulté à réunir tous ces documents », de surcroit en période de vacances scolaires.
Quand on sait que ce dossier fait l’objet d’une foire d’empoigne juridique depuis 5 ans, on s’étonne que ces documents ne fassent pas l’objet d’un archivage spécifique.
Au-delà des notes de frais de Anne Hidalgo, l’organisation des JO de 2024 pourrait réserver d’autres mauvaises surprises financières.
La billetterie a beau avoir indiqué il y a quelques jours que 3,25 millions de billets ont été écoulés, la Cour des comptes a tiré la sonnette d’alarme en février dernier.
Se déclarant incapable de calculer le coût réel des JO, elle a attiré l’attention des organisateurs sur le montant des surcoûts imputables à un contexte inflationniste et énuméré plusieurs facteurs de risque qui pourraient faire déraper les comptes.
L'augmentation des taxes foncières atteint des sommets à Paris. Plus 67% pour la part communale. Malgré ces augmentations la Mairie est endettée de 8 milliards d'euros. Lamentable, Paris devrait être mis sous tutelle
Bonjour,
j'ai entendu ce matin, que la mairesse de Paris c'est offert une robe de 1800€ pour représentation ....A l'heure actuelle, avec les soucis que tout les français ont, avec les immondices inondant Paris, que cette dame s'offre aux frais des contribuables c'est indécent.
Je pense que les politiques, tous qq soit le parti politique, profite de leur position pour s'en mettre plein les poches, s'augmenter, faire profiter la famille. Et le gouvernement n'est pas en reste avec ces doublons d'associations, de groupement, ...
Je n'irai plus voter ou alors bulletin blanc.
J'en ai assez, il me donne tous envie de vomir.
Paris croûle sous les ordures et Hidago va à Rome discuter du sort des migrants avec la pape.
Peut-on témoigner d'un mépris plus fort pour ses administrés ?
Cettet femme, c'est vraiment ce qui se fait de pire après Carabosse. Aucune commisération pour les parigots. Ils l'ont réélue. Ils dégustent. C'est bien fait !
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