Bravo à ce contribuable qui a choisi de lancer une pétition pour demander aux élus le gel des impôts locaux dans sa commune de l’Isle-Jourdain, dans le Gers !
Contribuables Associés encourage tous ceux qui se reconnaissent dans le ras-le-bol de M. Demoures à faire la même chose chez eux : lancer une pétition locale est un excellent moyen de faire pression sur les élus et les inciter à écouter la voix des contribuables.
Cadre dans une coopérative agricole, Jean-Pierre Demoures se dit apolitique, il ne prend parti pour aucune liste en compétition aux prochaines municipales. « Mais j’ai choisi cette période pour toucher l’équipe de la mairie en place, mais aussi les candidats des listes se présentant. »
Jean-Pierre Demoures paie ses impôts sur L’Isle-Jourdain depuis onze ans. Pour lui, désormais « trop, c’est trop ».
Ce contribuable en colère dénonce l’explosion des impôts locaux dans sa commune, comme partout en France.
La taxe foncière sur le bâti comme celle sur le non bâti, ainsi que la taxe d’habitation (« taux de 17,16 % pour une moyenne France de 14,33 %, soit + 19,75 % ») sont aussi pointées du doigt. De même que la compétitivité fiscale (3/20 pour 9/20 au national) que le dynamisme entrepreneurial (9/20-12/20) que « la notation contribuables associés : 7/20 ».
Voir la fiche de L’Isle-Jourdain sur l’Argus des communes
Selon Jean-Pierre Demoures, « le désengagement de l’Etat doit rendre les communes plus responsables, plus soucieuses de gérer les priorités ». « Atteindre 10 000 habitants, pourquoi pas, mais rien n’obligeait la municipalité à presser ainsi le pas pour accueillir toujours davantage de monde. Résultat : plus la population grimpe, plus les impôts augmentent. Nous payons cher pour ce développement accéléré ». […]
A vouloir tout faire à la fois, on fait mal.
Jean-Pierre Demoures, contribuable en colère
Exemples de mauvais choix dans les dépenses : la piscine « qu’il fallait couvrir sans doute mais surtout agrandir ce qui n’est pas fait » et la MJC « qui pouvait attendre ».
Selon J.-P. Demoures, « comme le fait la France, notre commune paie les intérêts de sa dette. Lorsqu’on en est là, on y regarde à deux fois avant de toujours engager de nouvelles dépenses ». « C’est le message que ma pétition veut faire passer à ceux, de la majorité sortante ou nouvelle, qui va sortir des urnes en mars. »
Voir l’intégralité de l’interview de Jean-Pierre Demoures sur La Dépêche du Midi
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
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