VVV permet à des jeunes de 11 à 18 ans qui ne partent pas en vacances d’accéder, gratuitement, à nombre d’activités de loisirs (sport, arts et culture, citoyenneté, sorties et séjours, projets de solidarité internationale...) organisées par leur ville, les CAF ou encore par des associations.
Ce dispositif cible notamment les jeunes en voie de marginalisation ou de délinquance.
Que ne ferait-on pas pour payer des vacances à des jeunes désœuvrés aux frais du contribuable, sous prétexte de les insérer et de les détendre ?
400 000 jeunes sont concernées chaque année. Ils peuvent ainsi participer à des activités ou bénéficier de séjours en France ou à l’étranger que la famille de Français moyens ne pourrait offrir à ses enfants.
L’enveloppe dédiée à ce programme serait de l’ordre de 10 millions d’euros, sans compter l’engagement financier des collectivités locales et autres.
À Paris, par exemple, la mairie a dépensé plus de 300 000 euros en 2019 pour le financement de « 171 projets à destination d’environ 30 000 jeunes Parisiens ».
En 2020, s’est adjoint un nouveau programme destiné à faire face aux difficultés nées de la crise sanitaire : le « plan été dans les quartiers », doté de 110 millions d’euros.
Opération renouvelée à la Toussaint avec « Quartiers d’automne ».
L’objectif était notamment de réserver 200 000 des 250 000 places proposées dans les « colonies apprenantes » aux enfants et jeunes de 3 à 17 ans vivants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les fameux « QPV ».
Un séjour d’une semaine pour un enfant étant estimé à 500 euros.
Selon le gouvernement, 650 000 enfants et jeunes âgés de 6 à 24 ans (un jeune sur trois des cités) ont bénéficié d’au moins une action des Quartiers d’été ou d’automne.
Ce plan qui se voulait provisoire car lié à la crise du coronavirus, sera reconduit en 2021…
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