La crise sanitaire a coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros (chiffre non définitif) en 2020, selon le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt. Mais la crise a bon dos.
À la mi-avril, la Cour des comptes a publié son rapport annuel sur l’exécution du budget de l’État.
Et les magistrats financiers ont relevé que les dépenses non imputables à la crise ont progressé de 6,7 milliards d’euros en 2020, « soit une dynamique de croissance proche de celle de 2019 (+7,3 milliards) et bien supérieure à celle de 2018 (+1,5 milliard) ».
Si l’État dépense trop, il dépense aussi très mal.
Pour financer les diverses politiques sociales, nos gouvernants ont fait une croix sur les missions régaliennes : l’armée française est à l’os, la police est assassinée, au propre comme au figuré.
Les dépenses de l’État pour la politique de la ville sont supérieures au budget de la Justice.
Les banlieues flambent en toute impunité, mais c’est à des généraux à la retraite qu’on mène la chasse…
Notre pays craque de toute part, et cela commence tant à se voir que le pouvoir ne peut plus le cacher.
Cela dit, le mal est profond car la lente mais constante déliquescence des services régaliens de l’État remonte à loin.
C’est dès 1966 que la part de la richesse nationale consacrée aux dépenses sociales a dépassé les montants alloués aux dépenses de souveraineté.
Extrait de Tous contribuables #19
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