À l'occasion d'un grand dossier consacré aux aberrations du millefeuille territorial, l'hebdomadaire Le Pèlerin a interrogé Benoît Perrin pour son numéro du 15 janvier 2025.
Pour maîtriser nos dettes, supprimer des agences d'état et des comités Théodule, oui, supprimer des conseillers ministériels et de structures parallèles, oui, supprimer des tas de rapport commandés aux bureaux privés (le syndrome Ernst et Young je crois), oui, supprimer des affectations hors cadre (exemple: les préfets hors cadre), oui, supprimer le CESE, oui, supprimer les analyses médicales redondantes, oui. Favoriser la procédure du guichet unique, oui.
Mais aussi supprimer au moins une state administrative.
Reste à savoir laquelle :
-L'Europe à 27 états voire plus au fil du temps,
-l'Etat,
-13 régions métropolitaines (22 avant F. Hollande),
-100 départements,
-Environ 2000 EPCI ( communautés diverses et variées type com com),
-30 000 communes.
Ca fait 6 niveaux.
Les régions sont assez mal étagées dans tout ça. On ne va pas faire un étage toutes les 13 entités pour arriver à disons 10 000 communes une fois les réunifications de petites communes réalisées. Les départements sont les plus anciens et les plus installés.
1 état, 100 départements, en moyenne 100 communes regroupées par département, ça serait pas mal. Ca ferait même 2 strates administratives en moins.
Petit exemple : chez moi le PLU nouveau a été lancé par la commune. Mais c'est la com-com locale qui a repris la compétence. On pose une question au sujet du PLU à la com-com... laquelle est retransfère le sujet à la commune. Bilan de l'opération : à minima 2 services publics mobilisés, à l'aller comme au retour, 2 services administratifs à rémunérer. Et si un service traine à répondre, il faut relancer. Plus il y a d’intervenants, plus il y a risque de couac, c’est bien connu.
Nos dettes publiques et nos impôts, eux, gonflent avec toutes ces dispositifs publiques qu'on n'a pas les moyens de se payer. Et on ne peut pas supprimer nos dettes et nos impôts. Et on les refile aux générations qui suivent, éhontément. Et le monde est un village.
Si les américains ''lancent'' un monde à services publics ramassés, il va falloir emboîter le pas pour rester concurrentiel. Sinon on décroche insensiblement ; ce qui se passe actuellement.
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