Comment faire confiance aux prévisionnistes de Bercy alors que leur ministre de tutelle ne cesse de remodeler ses pronostics ?
« Bruno, ça fait quand même sept ans que tu es là », rappelait récemment Emmanuel Macron à Bruno Le Maire.
Il y a quelques semaines, le locataire de Bercy annonçait une embellie budgétaire en 2024.
Il vient finalement de se raviser et annonce une aggravation du déficit public pour l’année en cours !
Cette situation résulterait de la dégradation enregistrée en 2023, (5,5% du PIB au lieu de 4,9% prévus) du fait de recettes plus faibles qu'escomptées.
Aux dernières nouvelles, Bercy table maintenant sur un déficit (cumul des soldes négatifs du budget de l'État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales) de 5,1% du PIB en 2024.
Du flan ? Ce chiffre ne convainc pas l’économiste Marc Touati pour qui le pays frôle la faillite budgétaire.
« Bercy annonce un déficit public de 5,1% du PIB en 2024, contre 4,4% précédemment estimé ! Il sera en fait proche des 6% (…) la vérité finit toujours par s'imposer ! », souligne-t-il dans un tweet publié sur X.
Doigt mouillé. Si on se fie à la dernière projection du ministère des Finances, dont le programme de stabilité sera détaillé en Conseil des ministres le 17 avril prochain, le déficit devrait progressivement ralentir à 4,1 % du PIB en 2025, à 3,6 % en 2026 et à 2,9 % en 2027.
Ces projections sont jugées peu crédibles par de nombreux économistes, car elles reposent sur une hypothèse de croissance optimiste.
La Banque de France a par exemple baissé sa prévision de croissance 2024 à 0,8% alors que Bruno Le Maire reste cramponné à 1%.
Conséquence immédiate de la contre-performance de l’économie française : Bercy indique qu’il faut trouver 10 milliards d’économie en 2024, lesquels s’ajoutent aux 10 milliards d’annulation de crédits déjà annoncées en février et taillées par décret.
L’État renonçant à réduire significativement la dépense publique et à baisser les prélèvements pour relancer la croissance, ces milliards seront trouvés dans « des mises en réserve assez significatives » des ministères.
Jouer sur ces mises en réserve revient à annuler des crédits gelés et/ou à freiner la consommation des crédits en autorisant la dépense des fonds gelés qu’avec parcimonie.
Les collectivités locales seront également mises à contribution. Elles devront maintenir leurs dépenses de fonctionnement à - 0,5 point sous l'inflation, ce qui permettrait d'économiser 2,5 milliards.
Ce retour de la rigueur ne se limitera pas à 2024 : en 2025, sont déjà annoncés 20 milliards de coupes budgétaires supplémentaires.
Elles concerneront l’Etat, la Sécurité sociale et des collectivités territoriales qui, pour certaines, ne manqueront pas de compenser ce manque à gagner en modulant la fiscalité locale.
LE MAIRE ... le pire TOCARD de TOUS LES TEMPS dans sa Spécialité !!!...
Un sacré incompétent 7 ans au pouvoir ,mais pour eux pas de soucis ils ne se supprime rien( voyage grand resto à tout va etc...)
On est mal partit - l'Elysee vient de lancer un appel d'offre pour ....... une grosse cde de champagne afin de reconstituer le stock : budget 550 000€.
À qui le tour ?
Pourquoi ne pas faire réforme retraite du secteur public??
Ne pas revoir duree de jours non pris en compte lors arret maladie du secteur public(délai de carence)? Imaginez l economie et la diminution des arrêts de convenance!!!s attaquer réellement à la fraude sociale....
Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.