Et quelle dette ! 2 834,3 milliards d’euros fin 2021, soit 116,3% du PIB et 42 000 euros sur le dos de chaque Français.
Un petit prodige que l’on doit en partie à notre Mozart de la finance qui a alourdi la dette de 600 milliards d’euros durant son quinquennat. On vous l’a dit, les Français adorent les défis !
Mais pas seulement : les Français sont également très chauvins et adorent valoriser leurs spécificités.
Là encore, la dette offre largement de quoi satisfaire nos velléités franco-françaises : par rapport à nos voisins européens, couchés au tapis, notre dette est à la fois plus haute, quasiment impossible à rembourser et avec une origine et un financement peu ambitieux : rien de moins que la vie quotidienne.
Observons plus en détail ces quatre joyaux qui ornent la couronne de la dette française :
Le premier est sa taille : la dette française excède la moyenne européenne. Celle-ci est en effet de 90% dans l’Union européenne et 98% dans la zone Euro.
La France rejoint ainsi les pays méditerranéens et leur dette à trois chiffres : 121% du PIB pour l’Espagne, 130% pour le Portugal, 155% pour l’Italie, et même 200% pour la Grèce !
Les bons élèves sont au nord et à l’est : 45% pour la République tchèque, 24% pour la Bulgarie, 20% pour l’Estonie, 55% pour les Pays-Bas.
Quant à l’Allemagne, notre principal interlocuteur en Europe, sa dette tourne autour de 70% de son PIB. Difficile alors d’être crédible dans notre volonté de peser dans une Europe bicéphale !
Le deuxième est sa résistance : la dette française est quasiment impossible à rembourser en raison du niveau de dépenses publiques élevé et de tous les prélèvements obligatoires que notre pays si « libéral » pratique.
Selon l’Insee, les dépenses des administrations publiques ont fortement augmenté en 2021 : en hausse de 57,1 milliards d’euros, elles se sont établies à 59,2% du PIB. Les dépenses de fonctionnements s’accélèrent elles aussi, progressant de 3,7%.
Résultat, la dette publique s’élève aujourd’hui à 2519 milliards d’euros, soit 103,4% du PIB.
Le troisième est son origine : la dette française est née d’un déficit public permanent : 6,5% en 2021, un record.
Le quatrième est son utilisation : la dette française ne finance pas d’investissement, juste les dépenses courantes.
A la vitesse avec laquelle se creuse la dette, l’économiste Nicolas Baverez estime qu’elle « pourrait dériver entre 130% et 140% du PIB à l’horizon 2030 ».
Le remboursement de la dette fait couler beaucoup d’encre, mais il est au moins une chose évidente qu’il rappelle : « La dette ne peut, par ailleurs, être stabilisée sans maitrise des dépenses publiques.
Il est faux de laisser croire que l’Etat aura la capacité de moderniser l’éducation, la santé, la police et la justice, tout en finançant la réindustrialisation, le réarmement et la transition écologique : il faudra effectuer des choix des privilégier l’investissement sur la compensation des pertes de pouvoir d’achat des ménages ».
L’inverse, donc, de la politique menée par sous le quinquennat d’Emmanuel Macron durant lequel chaque crise avait son chèque.
Quant à l’investissement, il eu assurément mieux valu n’accorder de prêts garantis par l’Etat qu’aux entreprises bénéficiaires, comme en Allemagne, plutôt que d’arroser à tous va des sociétés déjà déficitaires avant la crise du covid.
Cela tombe bien : dans les sondages, les Français se déclarent majoritairement favorables à une baisse des dépenses publiques pour enrayer l’envolée de la dette. En cette période hautement démocratique des élections présidentielles, il est peut-être temps de les écouter !
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Dette publique : une bombe à retardement pour les Français
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C'est facile de faire le généreux avec l argent de ceux qui travaillent pour payer ceux qui ne font rien et qui ne sont même pas reconnaissant pensant que cet argent tombe du ciel ! Mais il l vient de nos poches et pas de ceux qui dirigent si mal le pays !!!!!
~ Bravo ! » quel travail remarquable que vous faites,
vous méritez rentrer au ministère des finances pour mettre fin aux dépenses publiques ;
§ Message d'un: "Royaliste-Lozérien".
“En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi.” (Franklin Delano Roosevelt)
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