L’Élysée laisse une ardoise supplémentaire de 12 millions d'euros aux contribuables
Écrit par Henri Dumaine
© shutterstock / Drop of light
Alors que la réorganisation des services élyséens mise en place par Emmanuel Macron avait pour finalité de réduire les coûts, ceux-ci dérapent de 14%.
Apparemment la fin du « quoi qu’il en coûte » concerne tout le monde sauf son principal instigateur, Emmanuel Macron.
Alors que le budget 2024 est à l'étude, une annexe du projet de loi des finances scrutée par le site Politico révèle que le budget élyséen dérape de 12 millions en 2023.
Toute mécompte fait, la facture finale grimpe de 115 à 127,4 millions d’euros. Bien que cette enveloppe ait déjà été relevée en 2022, le « Château » termine l’exercice sur 12,4 millions d'euros de déficit.
Comme le souligne René Dosière, président de l’Observatoire de l’éthique publique, et même si le crédit élyséen reste modeste au regard de l’ensemble des dépenses publiques, une telle dérive est inédite depuis qu’existe un budget présidentiel prévisionnel.
Le spécialiste des finances publiques déplore les explications encore partielles et « parfois emberlificotées » fournies par l’Élysée.
Dépenses présidentielles : augmentation de 16 à 23 millions d'euros
Le surcoût constaté serait principalement dû aux dépenses liées aux déplacements présidentiels en grand appareil, incessants depuis le début 2023.
Elles passent de 16 millions à 23 millions d’euros, selon les estimations fournies dans le projet de loi de finances 2024.
« Si le Président doit disposer des moyens nécessaires à son activité, dont on admet volontiers qu’elle varie en fonction de l’actualité, il est important qu’il le fasse au meilleur coût », commente René Dosière.
L'augmentation du coût de l’énergie compte pour 1,1 million d'euros dans ces dépenses supplémentaires.
Autre poste de dépense, l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires occasionne un surcoût de 1,2 million d'euros.
Il faudra attendre le prochain rapport de la Cour des comptes pour obtenir davantage d’explications détaillées.
D’ici là, pour réduire la facture de 12,4 à 9,1 millions d'euros d'ici à fin décembre, l’Élysée promet de baisser les budgets d’investissement de 5%, tout en refacturant systématiquement certaines activités vers les ministères.
Bref, de disperser la poussière sous le tapis budgétaire d’autres administrations publiques !
30 Commentaires
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Delaye
Le macron est un psychopathe incapable imbu de sa nullité et ne sait que dépenser l'argent qu'il n'a pas. Il devait supprimer 120000 fonctionnaires et en a engagé 120000 de plus: différence 240000!
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Clairel
Il va falloir éradiquer tous les partis politiques, aux prochaines élections. Il me semble que ,la France Insoumise, le RN et autres auraient dû renverser ce gouvernement. Je pense que tous mangent au même ratelier.Je n'ai plus confiance.
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Fabou
Tous les témoignages convergent vers un même état : Notre gouvernement n'est pas à la hauteur ! Mais certains devraient se poser une question : Qui a voté pour que Macron soit encore élu en 2022 en connaissant le bilan 2017-2022 ? Il ne faut pas pleurer maintenant, il fallait réfléchir.
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Fabou
Babou je pourrais vous suivre mais votre comparaison avec l'Allemagne me gêne. Si l'Allemagne était un paradis ça se saurait et nous irions tous là-bas. Mais il n'en est rien, l'Allemagne a moins de fonctionnaires mais elle est en retard sur la pérénnité de l'emploi, certains cumulent 2 ou 3 emplois pour s'en sortir. De plus on doit à l'Allemagne nos déboires sur les tarifs de l'électricité, elle était jalouse de notre outil, EDF, et a tout fait pour que l'UE détruise ce dernier.
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Diogène
Le grand nettoyage des écuries d'Augias Etatiques serait absolument nécessaire.. que de dépenses inutiles,que de postes occupés par des gens peu compétents, et payés fort cher....que de travail donné a des entreprises extérieures alors que les services de l'Etat devraient les assurer...(exemple les Sociétes de conseils en tous genres.) Bref il faut des dirigeants ayant la compétence et le courage de redresser la situation.. mais si ils existent ils ne se manifestent pas...encore.
Par contre les politicards et leurs valets eux se pressent devant la table du festin étatique...après tout c'est le peuple qui paye. -
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Alain
"Taper" dans les caisses de l'AGIRC ARRRCO serait en effet le pire des scandales de ce gouvernement. Un journaliste de Cnews en avait parlé récemment en parlant de "Hold-up", accompagné par la musique du "Clan des Siciliens" d'Ennio Morricone
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par UGHETTI-LELIEVRE
J'en ai assez de payer. On rallonge l'âge de départ à la retraite et on continue à donner de l'argent à des individus qui n'ont jamais travaillé en FRANCE. On donne des aides financières à des pays alors que nous n'avons plus les moyens. Le comble le repas à Versailles pour la réception avec le roi d'Angleterre il est roi soit mais pas de FRANCE y avait il besoin d'autant d'invités. Je ne parle même pas de ce que nous coutent les migrants sans parler des agressions ...
Jusqu'où les incompétents qui nous gouvernent iront ???
Un jour ils piocheront dans nos économies, l'argent que nous avons mis toute une vie à épargner pour aider nos proches, et avoir une fin de vie plus douce.
Qui aura le courage d'arrêter ce désastre ??? -
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par VAULET Françoise
Nous ne devons chercher bien loin les raisons de « la fracture sociale ».
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par GALLI RAOUL
JE ne peux pas, on ne peut pas continuer à subventionner des élites qui détournent l'objet de ces subventions et à en demander plus.
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jeudi, 12 octobre 2023
Posté par Marsouinette
Et dire que tous ces mafieux dirigeants notre pays sont prêts à taper dans les caisses de l’ARGIC ARRCO !!!!! C’est grave quand ont pense qu’il y a 2ou 3 ans ce même gouvernement de ( guignols)? disait que ce n’était pas de leur ressort car ce n’était pas eux qui géraient la caisse complémentaire et qu’ils ne pouvaient pas augmenter les pensions de retraite ?
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