L’été 2020 a vu surgir deux étranges « engins » dans mon quartier de Bir-Hakeim (Paris XVème) ! L’un, face au n°30 de la rue du docteur Finlay, l’autre à 300 mètres de là, dans la cour de l’école maternelle Émeriau.
VISUEL Localisation Stations
Il s’agit de deux dispositifs identiques, avec une cage. Chacun fait environ 4 mètres de haut, possède un mât avec une antenne et déploie un panneau solaire (pas orienté plein sud, ce qui aurait donné une exposition optimale !).
VISUELS Station-Témoin et Station Maternelle
En haut, rue du docteur Finlay, en bas dans la cour de la maternelle Émeriau.
Comme les riverains passent sans regarder cet « objet », j’ai décidé de m’approcher du panneau figurant sur le grillage et sur lequel j’ai lu :
ICI LA VILLE DE PARIS EXPÉRIMENTE le projet Cours OASIS :
transformer 10 cours d’école parisiennes en îlots de fraîcheur.
Je décide d’en savoir plus sur ce projet.
Je lis d’abord, dans la documentation officielle, que « la Ville de Paris, dans le cadre de sa « stratégie de Résilience » (sic !), souhaite adapter les cours de récréation aux défis climatiques et sociaux du 21e siècle, en particulier pour répondre aux vagues de chaleur à Paris qui vont augmenter en fréquence, en durée et en intensité dans les prochaines décennies ».
L’objectif est alors de créer des îlots de fraîcheur dans 10 cours d'école, choisies à titre expérimental.
Le nom du projet, OASIS, est un acronyme qui signifie « Ouverture, Adaptation, Sensibilisation, Innovation, Solidarité » !
Les travaux d’installation ont eu lieu pendant l'été 2020 et la documentation révèle que, d’une part, « l’étude de la place de la végétation, des points d'eau et de l'ombre sera repensée afin de limiter l'échauffement de la cour en période caniculaire » et, d’autre part, « seront installées deux stations météorologiques : l’une dans la cour de l’école concernée, l’autre dans l’espace public à proximité. La méthodologie sera basée sur l'analyse de la différence entre les deux stations, équipées de plusieurs capteurs, à même d'évaluer le stress thermique des piétons et des élèves » (re-sic !).
Stations-Météo à Paris: qui finance ?
Après investigation, je remarque que c’est l’Union européenne, par l’intermédiaire du FEDER (Fonds européen de développement régional), qui a lancé un projet appelé FEDER UIA 03-344 (UIA signifiant « Urban Innovative Action ») impliquant 100 « Villes Résilientes.»
La Ville de Paris fait partie de ces 100 villes et s’est associée à plusieurs partenaires :
Pas moins !
Selon ses créateurs, « ce projet vise à transformer des espaces urbains pour les adapter au changement climatique avec deux objectifs stratégiques majeurs : réduire les risques sanitaires liés aux vagues de chaleur et favoriser la cohésion sociale à l'échelle du voisinage ».
Le délire verbal ne s’arrête pas là :
« L’objectif transversal de ce projet réside dans sa capacité à renforcer le lien social à l’échelle du voisinage, en développant un véritable protocole de démocratie contributive qui permettra d’aboutir à un collectif de citoyens engagés, et à créer de nouveaux espaces de convivialité à l’échelle de proximité ».
Stations-Météo à Paris : combien ça coûte ?
Malgré mes recherches et mes demandes à différents interlocuteurs (Mairie de Paris et partenaires), on a refusé de me donner le montant du budget de ce test de 10 écoles.
Selon le site « Capitales françaises de la biodiversité », j’ai relevé que «le prix moyen de chaque cour est de 300 000 euros».
Ce qui ferait un budget de 3 millions d’euros pour l’ensemble du projet.
Finalement, je suis parvenu à trouver un document administratif interne du Secrétariat général de la Ville de Paris, publié en 2019, qui précise que « la Ville de Paris, cheffe de file du projet OASIS, a perçu une subvention de 4 990 000 euros pour ce projet qui a démarré le 1er novembre 2018 pour une durée de 3 ans et a été déployé en 2019 et 2020 ».
Ce qui ferait près de 500 000 euros par cour d’école !
Dans la littérature publiée par le FEDER, je lis que « sur la base de l’article 8 du FEDER, l’Initiative de l'Union européenne permettant aux aires urbaines en Europe de mettre en œuvre des solutions nouvelles et innovantes afin de faire face aux défis urbains qu’elles rencontrent, dispose d’un budget total de 372 millions d’euros pour la période 2014-2020 ».
Soit 53 millions d’euros en moyenne pour chacune des 7 années.
Jacques Mandorla
Président de Contribuables Parisiens et Franciliens
Site Internet : www.contribuables-parisiens.org
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
500.000 euros par école juste pour mesurer des différences de températures ! Ne vaudrait-il pas mieux acheter 2 thermomètres à 10 euros pièces et dépenser directement les 500.000 euros pour planter les arbres dans la cour d'école ?
Signé : un citoyen engagé souhaitant apporter sa participation contributive et solidaire à la transformation des espaces urbains, en vue de les adapter au changement climatique et de favoriser la cohésion sociale à l'échelle de proximité
Au lieu du stress thermique, je préférerais que l'on puisse évaluer mon stress de piéton lorsque je suis frôlée par un vélo ou une trottinette sur un trottoir !
En ce qui concerne la végétalisation de Paris, je constate la prolifération des mauvaises herbes autour des arbres (voir Bd. Blanqui, rue de Tolbiac) et celle des espaces verts jonchés de déchets (papiers, cannettes, etc), voir rue de Bercy par exemple.
Mme hidalgo joue à la Maire de Paris en rêvant qu'elle sera Présidente de la République, vous imaginez ?
Quel dommage qu'on entende jamais les scientifiques sur le réchauffement climatique. Tous s'entendent à dire que c'est un cycle naturel de la planète et que les hommes n'ont pas grand chose à voir avec cette affaire. c'est une récup des politiques qui pensent prétentieusement pouvoir agir sur les puissances telluriques et imposer des taxes supplémentaires, qui ne servent d'ailleurs même pas à financer des recherches ! Le seul problème que nous générons est la pollution par concentration de toute sorte de matière, comme la radioactivité, métaux lourds, les plastiques, destruction des grands espaces, la pollution des eaux tout ça n'a d'effet QUE sur nous. La terre s'en fout, après sa période de réchauffement, suivie d'une période de glaciation, elle nous fera disparaitre comme des déchets superficiels, qu'elle utilisera comme composte pour régénérer SA végétation. un juste retour des choses. Cette civilisation décadente est gérée par l'argent, ce n'est pas elle qui gère l'argent sinon il serait utilisé à bon escient, voilà toute la différence. Cordialement
honteux, dette publique immense, qui va payer les conneries ? nos enfants bien sur, halte à cette gabegie
NOUS SOMMES VRAIMENT DANS UN PAYS DE FOUS
Tout simplement honteux !
Combien a t Elle percu ?
Ou un Bel homme a la Tete de ce project...
Le stress à Paris c'est surtout la multiplication des interdictions de circuler, limitations, rackett au stationnement, l'insécurité dans certaines zones, la saleté un peu partout.
Et si il fait un peu plus chaud d'ici quelques années on devrait pouvoir s'adapter; il y a plein d'être humain qui vivent dans des pays où il fait beaucoup chaud et en plus ils sont de plus en plus nombreux...
Coté gaspillage la Mairie de Paris détient le cordon bleu....A croire que les parisiens sont des gens peu civilisés et qu'il convient de leur apprendre à vivre avec leurs voisins...Mme Hidalgo ne manque pas d'imagination ou bien la réalité l'effraye à ce point?
Coté gaspillage la Mairie de Paris détient le cordon bleu....A croire que les parisiens sont des gens peu civilisés et qu'il convient de leur apprendre à vivre avec leurs voisins...Mme Hidalgo ne manque pas d'imagination ou bien la réalité l'effraye à ce point?
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