L’adoption, le 21 avril 2020, du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 a tout d’une décision prise en catimini.
Le choix, en pleine crise du Covid, de faire passer par décret un projet qui prévoit d’accélérer le développement de l’éolien pour produire de l’électricité subventionnée tient plus de l’idéologie que d’une forme saine d’écologie.
Car sous prétexte de sauver la planète, le vent de folie des éoliennes s'est abattu sur les campagnes françaises.
La prolifération des éoliennes est devenue une priorité nationale...
Ces monstres d'acier sont devenus un véritable business.
En 2018, la Cour des comptes a estimé l’engagement public pour les énergies renouvelables à 121 milliards d’euros, dont 40,7 milliards d’euros en 20 ans pour l’éolien.
Et ce n’est qu’un début.
Patrice Cahart, auteur de « La Peste éolienne », a fait ses calculs : il en coûtera 145 milliards d'euros, «si l’on "remplace" d’ici à 2035, comme le voudrait la PPE, douze réacteurs nucléaires par de l’éolien et du photovoltaïque».
Voir notre émission avec Patrice Cahart
L’État finance à prix d’or le rachat de l’électricité éolienne à leurs exploitants pour leur permettre de générer artificiellement d’importants profits.
Quand le prix de marché est de 51 euros par mégawattheure, le prix d’achat moyen garanti pour l’électricité produite par les futures éoliennes en mer est de 140 euros par mégawattheure.
Le chantier d’un parc éolien a été lancé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il y a quelques mois. 62 éoliennes en mer de 207 mètres de haut (la taille de la tour Montparnasse) sont prévues pour 2023.
Les opposants à ce monstrueux projet (parmi lesquels les pêcheurs de la région) dénoncent notamment les avantages financiers exorbitants accordés par l'État au promoteur éolien espagnol Iberdrola : des recettes de 4,7 milliards d'euros garanties par l’argent public, en plus du désastre écologique pour la faune marine.
Si ces sommes colossales sont financées par les contribuables par l’entremise des subventions d’État, elles le sont aussi par les consommateurs d'électricité.
Entre janvier et avril 2020, le surcoût de l’électricité éolienne par rapport au prix du marché a atteint 1 milliard d’euros !
Il faut savoir qu’avec la CSPE (contribution au service public de l’électricité), une taxe payée sur notre facture d’électricité, un ménage français débourse en moyenne 65 euros par an pour financer les énergies renouvelables.
Ces aides publiques sont totalement injustifiées tant ces éoliennes sont peu productives et polluantes. Ces ventilateurs géants fonctionnent en moyenne à 25% de leur capacité.
Trop peu de vent : ça ne tourne pas. Trop de vent : il faut l’arrêter.
Pour combler cette intermittence, il faut avoir recours à une force de secours rapide à mettre en œuvre, la plupart du temps des centrales thermiques à gaz qui sont très polluantes.
Cette politique fait le jeu de la Russie (fournisseur de gaz) et de l’Allemagne (promoteurs éoliens), au détriment du savoir-faire nucléaire français et de notre souveraineté énergétique.
Les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) sont sans appel : le nucléaire émet 6 g de CO² par kWh.
Contre 10 g pour l’éolien (auxquels il faut ajouter 50 à 200 g pour les technologies de stockage) et 400 g pour une centrale à gaz…
Nos gouvernants, qui ont pourtant fait de la lutte contre l’émission de CO² l’alpha et l’omega de leur politique environnementale, seraient-ils devenus subitement aveugles ?
Jusqu’à 240 m de haut pour les plus grandes (plus que la tour Montparnasse), avec des pales de 100 m de long… ce sont des monstres de béton et d’acier.
La majorité des exploitants échappent aux appels d’offres, les éoliennes poussent donc comme des champignons !
En mer, montagne, sur les côtes, dans les parcs naturels... Les habitants des Hauts-de-France sont les plus touchés, et notamment dans la Somme, où les maires des petits villages sont harcelés par les promoteurs éoliens.
Les pales sont non recyclables car hautement toxiques.
Au bout de 20 ans, il faut les enterrer comme les déchets radioactifs. Un socle d’éolienne, c’est en moyenne 50 tonnes de ferraille et 1500 tonnes de béton armé.
Elles sont polluantes et défigurent nos paysages. Elles portent atteinte à la santé des êtres humains du voisinage (ombres dansantes, le bruit, les infrasons, les champs électro-magnétiques).
Elles sont aussi mortelles pour la faune. Selon les associations de défense des animaux, ce sont 60 000 oiseaux qui meurent chaque année à cause des éoliennes en France.
Dans une ferme de Loire-Atlantique, 400 veaux et vaches laitières sont morts depuis l’installation d’éoliennes à proximité.
À cause des éoliennes maritimes, les baleines victimes des infrasons s’échouent, les oiseaux marins sont décimés, les poissons disparaissent.
Mais face au passage en force de l’État et des préfets pour imposer les parcs éoliens aux populations locales, de plus en plus de Français s’interrogent sur le bien-fondé de la production d’énergie éolienne. Stéphane Bern, Brigitte Bardot, les opposants à l’éolien gagnent en visibilité médiatique.
Le vent de l’opinion est-il en train de tourner ?
Jean-Baptiste Leon
Bonjour,
SE BATTRE CONTRE LE GASPILLAGE GIGANTESQUE EN FRANCE
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