La jolie baie de Quiberon est d’ailleurs menacée actuellement par une flottille d’une soixantaine d’éoliennes flottantes, « une catastrophe pour le patrimoine breton ».
Plus de 43 milliards d'euros d’aides publiques ont été engagés fin 2019 alors que le parc éolien français n’a produit qu’un quart de l’énergie de sa puissance potentielle maximale. Face à ce gâchis aussi bien économique qu’énergétique et esthétique, que proposent les candidats à la présidentielle ?
Éric Zemmour veut mettre fin à tous les projets d’éoliennes actuels et futurs, sur terre comme sur mer.
Marie Le Pen également, qualifiant les éoliennes de « plus grand escroquerie du siècle ».
Nicolas Dupont-Aignan veut lui aussi « mettre fin aux éoliennes dans notre pays, qui pourrissent le paysage, qui sont des pompes à fric pour des intérêts financiers ».
Après avoir soutenu un investissement massif des éoliennes en mer lorsqu’elle était ministre du Budget et que son mari, alors président de Alstom Renouvelable, avait décidé d’entrer sur le marché de l’éolien français (grâce à un appel d’offre étatique de 10 milliards d'euros), Valérie Pécresse déclare aujourd’hui que la présence d’éoliennes doit être conditionnée à l’approbation de la population locale.
Pour Emmanuel Macron, « il faut développer massivement les énergies renouvelables », et en particulier les éoliennes en mer ; un premier parc doit d’ailleurs entrer en service au large de Saint-Nazaire.
Anne Hidalgo vise 100% d’énergies renouvelables, « solaire et éolien pour l’essentiel, pour sortir le plus vite possible du nucléaire » et cite en exemple la commune de Montdidier : « Une commune modèle en matière de politique énergétique avec notamment le premier parc éolien public de France ».
Jean-Luc Mélenchon souhaite également un investissement massif dans l’éolien, en particulier en mer : « Nous avons 1000 km de côtes, nous devrions pouvoir installer plus d’une éolienne de ce type ».
Dans la guerre énergétique qui se livre aujourd’hui, n’oublions pas non plus que plus d’éoliennes, c’est mécaniquement plus de dépendance au gaz et au charbon russe.
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