Jean-Paul Oury, vous avez publié en décembre 2020 « Greta a tué Einstein, la science sacrifiée sur l’autel de l’écologisme » (VA Éditions). Pourquoi avez-vous écrit un livre sur l’écologie ?
Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre d’une réflexion générale sur la politique scientifique que je mène depuis plus de vingt ans. C’est la poursuite et la généralisation de travaux effectués en histoire des sciences et technologies sur les OGM. "Dans la querelle des OGM" (PUF, 2006) au début des années 2000, j’ai démontré que les opposants aux biotechnologies végétales agissaient en fonction de principes idéologiques.
A l’époque ils disposaient d’une arme terrible car tout le monde parlait du principe de précaution, je faisais partie des rares qui dénonçaient l’usage absolutiste qui était fait de ce principe. Aujourd’hui on cultive des OGM partout dans le monde sauf en Europe à l’exception de l’Espagne et du Portugal). Nous étions jadis leader sur ce sujet, mais désormais nous importons et n’en produisons plus… A peine si nous faisons encore de la R&D. Par contre, monsieur Bové, lui, a fait une très belle carrière politique à Bruxelles.
Dans "Greta a tué Einstein", je reprends la réflexion initiée et montre comme l’idéologie verte a fait tomber la science de son piédestal. La jeune Greta Thunberg (élue personnage de l’année en 2019) a pris la place d’Albert Einstein (élu personnage du siècle en 1999) à la Une de Time Magazine.
Ce symbole de communication illustre selon moi un changement de paradigme : à force de campagne d’agit-prop et sous le diktat du risque 0 (la question non scientifique posée aux scientifiques) il est devenu tabou de modifier le vivant, de fissionner l’atome, de diffuser des ondes et de synthétiser des molécules… Le made in Nature, ce label fictif a réussi à nous faire croire que tout ce qui est bio, durable, vert… était débarrassé d’externalités négatives.
Or on découvre petit à petit que les véhicules électriques sont gourmands en lithium, que le bio nécessite davantage de terres à cultiver et que l’éolien est une nuisance visuelle… avec les pénuries qui viennent on découvre que ces « solutions » n’étaient que le cheval de Troie de la décroissance.
Peut-on concilier science et écologie ?
Tous nos problèmes viennent de la confusion entre écologie et écologisme. Le premier terme renvoie à une discipline scientifique, le second à une idéologie politique dont l’ambition est la décroissance et l’opposition à la vision prométhéenne de la science (voir à ce sujet la tribune que je viens de publier dans Le Figaro). La science contrairement à l’idéologie, par exemple, nous permet de bien connaitre la nature et le vivant et de le modifier pour nous adapter à ses contraintes environnementales.
Si je reprends le cas des OGM, les anti-OGM n’en veulent pas parce que selon eux cette technologie n’est pas naturelle.
Or la nature produit des OGM et les biotechnologies ne font qu’imiter la nature. On peut utiliser cette technologie pour produire de nouvelles variétés de semences résistantes aux stress hydriques et donc à la fois nourrir l’humanité tout en faisant face aux contraintes environnementales imposées par le changement climatique.
Pouvez-vous m’expliquer ce qui est contraire à l’écologie dans cette démarche scientifique ? A contrario, l’idéologie du bio fait que les agriculteurs devront utiliser davantage de terres agricoles pour produire autant, et donc parfois utiliseront plus d’intrants. Ils peuvent toujours se gargariser que selon leur cahier des charges il ne s’agit pas de produits issus de la chimie de synthèse, les pesticides naturels n’en restent pas moins des pesticides (voir les dégâts causés par la bouillie bordelaise sur les lombrics) … quant à notre santé elle ne connait qu’une seule règle : c’est la dose (synthétique ou organique) qui fait le poison.
Tout cela pour répondre à votre question : non seulement une écologie qui n’est pas scientifique n’est qu’une ruse politique ou marketing pour berner l’opinion, mais seule la science peut nous permettre de nous comporter de manière écologique et aider l’homme à s’adapter de manière harmonieuse avec son environnement.
Selon vous, qu’est-ce qui pousse les dirigeants à défendre l’éolien ? N’y a-t-il pas derrière la défense de ces monstres d’acier, un business juteux ?
C’est la conséquence de l’écologisme dont je viens de vous expliquer dans les grandes lignes les rouages. Cette idéologie s’est emparée du continent européen. Les politiques et les ONG ont poussé cette idée à coup de campagne de communication. Par exemple, une vidéo de 2015 de la Fondation Nicolas Hulot affirme « 100 % d’électricité propre c’est possible ».
Dans ce document de propagande, on arrive dans un pays enchanté (« c’est bucolique »). Tout le monde a mis son grain de sel (« c’est participatif »). Les villageois profitent de l’électricité, elle est moins chère et en plus ils en exportent ! Sans oublier les subventions appelées « bonifications » pour la cause. On ne compte plus les avantages des ENR.
Hélas à l’aube de pénuries d’électricité qui risquent de frapper le pays et où tous les citoyens sont appelés à la sobriété, les Français s’apprêtent à prendre conscience du fait qu’ils se sont fait berner par le mirage du solaire et de l’éolien et ils deviennent sceptiques. Pour ce qui concerne le business juteux, il est évident que cette production d’énergie subventionnée est pour ceux qui en profitent une poule aux oeufs d’or. Ils ne prennent aucun risque dans leurs investissements. Et puis il y a les subventions pour ceux qui les mettent en oeuvre.
J’ai rencontré un agriculteur l’autre jour qui n’est pas du tout un militant vert, mais qui n’a pas d’autre solution que d’installer des panneaux solaires sur une partie de son exploitation pour pouvoir bénéficier des subventions et rentabiliser son exploitation. On marche vraiment sur la tête.
Dans votre chapitre sur les éoliennes, vous évoquez longuement l’exemple de l’Allemagne. Vous écrivez « l’Allemagne, futur premier pollueur de l’Union européenne ». N’est-ce pas paradoxal puisque l’Allemagne est en avance sur son temps en matière de politique éolienne …
Ce n’est pas moi qui le dis, je ne fais que citer Bernard Durand dans son livre "Un vent de folie. L'éolien en France : mensonge et arnaque ?" Et il ajoute « avec le CO2 climaticide émis par ses centrales électriques, mais aussi avec leurs fumées nuisibles à la santé publique circulant dans toute l’Europe au gré des vents. » Avec d’autres experts tels que Samuele Furfari, Jean-Pierre Riou, André Pellen, Christian Semperes… et tant d’autres, cela fait des années qu’ils nous avertissent sur les dangers qu’il y a d’abandonner le nucléaire et de suivre l’Allemagne et son Energiewende.
Ils sont aujourd’hui invités sur tous les plateaux TV pour commenter les risques de pénuries. C’est dommage qu’on ne les ait pas écoutés avant. Mais revenons aux Allemands. Ces derniers ont dépensé plus de 500 milliards d’euros dans cette transition, et comme on voit la couverture de leur pays de solaire et d’éolien fait qu’ils sont toujours plus dépendants du charbon (qu’ils produisent eux-mêmes) et du gaz russe. La raison en est que les ENR sont des moyens de production intermittents et que pour répondre à nos besoins en approvisionnement d’électricité, il faut des sources d’énergie disponibles en permanence que l’on obtient seulement avec des moyens pilotables (tel que le nucléaire, l’hydraulique, le gaz ou le charbon, par exemple).
Comme le dit Durand : « La principale leçon à tirer est qu’il ne faut surtout pas imiter l’Allemagne, qui s’est mise de manière impulsive et irréfléchie dans une impasse écologique et économique, et dans une dépendance durable aux combustibles fossiles, en voulant développer l’éolien et le solaire photovoltaïque à tout prix ; c’est le cas de le dire, car les dépenses qu’elle a dû consentir pour cela se comptent déjà en centaines de milliards d’euros, cela pour un résultat très médiocre. »
Comment l’éolien séduit-il ?
C’est ce que j’appelle la magie surnaturelle du naturel, que l’on peut qualifier avec ce label fictif qui est le « made in Nature » qui résume à lui seul tous les épithètes bio, éco, durables, éco-responsables… Le made in Nature c’est un outil marketing redoutable qui vous fait croire qu’une solution vous met en direct avec la Nature sans passer par l’intermédiaire de l’homme. C’est par le truchement de cette ruse marketing que l’on a réussi à imposer les ENR (solaires et éoliens). L’écologisme veut nous faire croire que nous pouvons résister aux aléas du climat en utilisant le vent.
La vérité est toute autre. Dans "Greta a ressuscité Einstein", je cite Vaclav Smil, sans doute l’un des meilleurs experts énergéticien, qui démontre pourquoi c’est une illusion de croire que l’on va pouvoir se passer d’énergie fossile pour produire des éoliennes.
En effet, selon lui « si l’énergie éolienne devait fournir 25 % de la demande globale d’électricité d’ici 2030, alors même avec un facteur de charge moyen élevé de 35 %, le pouvoir agrégé d’éolien installé pouvant produire à peu près 2,5 térawatts, nécessiterait environ 450 millions de tonnes d’acier.
Et c’est sans compter le métal pour les tours, les câbles et les transformateurs des piliers des installations de transport électrique. […] Et donc pour faire le métal nécessaire pour les éoliennes qui auront besoin d’opérer d’ici 2030, vous auriez besoin en énergie fossile d’environ 600 millions de tonnes de charbon […] » Nul besoin d’en rajouter, vous avez compris que ce n’est pas demain qu’on va se passer des énergies fossiles et que les éoliennes n’existeraient pas sans elles !
Vous évoquez dans votre ouvrage le mécontentement des riverains. Selon vous, une grande révolte nationale contre l’éolien aura-t-elle lieu ou ce combat se limitera à des manifestations et actions locales ? Autrement dit, les anti-éoliens ne viendraient-ils pas de la ruralité et les pro-éoliens des villes ?
Les riverains sont furieux en effet et on voit des collectifs s’organiser un peu partout en France. Il est commun d’affirmer et c’est incontestable, que les infrastructures des éoliennes déclenchent un phénomène dit NIMBY pour « Not In My BackYard », un acronyme anglo-saxon qui signifie en bon français « pas dans mon arrière-cour ».
Les urbains sont pour les éoliennes mais à la campagne … loin des coeurs de ville. La question de la grande révolte nationale dépasse mes compétences et je vous renvoie pour cela à l’historien Philippe Fabry… Je crois me souvenir, que selon lui, cela fait partie des causes qui pourraient bien être à l’origine d’un soulèvement contre la technostructure, au niveau national mais également au niveau européen. Toutefois, n’oublions-pas que certains profitent du système aussi dans les campagnes par les mécanismes de subventions.
Le gouvernement parle de coupure d’électricité pour cet hiver. Avec le tout éolien, se dirige-t-on vers une faillite du tout électrique ?
De ce que je lis chez les experts déjà cités, la seule solution pour passer au tout électrique est avoir recours au nucléaire car c’est une énergie abondante et décarbonée. Ajoutons que les ressources sont quasiment infinies comme le souligne André Pellen : « Selon lui, la filière RNR des surgénérateurs à neutrons rapides – les SuperPhénix pour faire simple – dispose d’un tel pactole de combustible (quand on prend en compte les 2000 tonnes de plutonium 239 à extraire des 200 000 tonnes de combustibles usés en attente de retraitement, les 1,5 million de tonnes d’uranium appauvri grossissant chaque année de 50 000 tonnes et tous les gisements planétaires d’uranium naturel) qu’elle pourrait alimenter pendant plusieurs milliers d’années un vaste parc mondial de réacteurs RNR. Et donc, « à elle seule, la France pourrait disposer d’une totale autonomie électrique de 3000 à 5000 ans, avec ses 250 000 tonnes d’uranium appauvri en stock » !
Mais pour y parvenir il faut des investissements considérables. En attendant il faut faire des compromis mais ne pas se laisser berner par les pseudo-solutions de l’écologisme. Le professeur Furfari qui a longtemps travaillé pour la commission européenne lui considère que Bruxelles fait actuellement des choix aberrants.
Dans une interview réalisée pour Europeanscientist il rappelle que « la Commission Prodi, avec Loyola de Palacio comme vice-présidente en charge de l’énergie, avait une vision claire de ce qu’il fallait faire pour assurer la sécurité d’approvisionnement énergétique de l’UE : diversifier les sources d’énergie (la Commission européenne actuelle fait le contraire puisqu’elle ne prône que les énergies renouvelables et l’hydrogène), diversifier les pays fournisseurs (et nous avons vu notre dépendance envers la Russie) et diversifier les voies et moyens d’approvisionnement (et nous voyons le manque criant d’infrastructures gazières, mais aussi électriques). »
Emmanuel Macron, dans une récente vidéo publiée sur les réseaux sociaux, se montre très optimiste pour le marché de l’automobile électrique en France. L’industrie du véhicule électrique est-elle vouée à l’échec ou peut-elle être prospère ?
La question de fond est celle de savoir si une industrie peut encore prospérer dans notre pays. A l’issue du Covid, les politiques ont fait des gorges chaudes et ont beaucoup communiqué sur la nécessité de ré-industrialiser notre pays en réalisant qu’il y avait des biens essentiels que nous ne produisions plus et que nous étions dépendant de certains pays.
Mais avant de parler de ré-industrialisation, il faudrait peut-être déjà tout mettre en oeuvre pour garder les sites de production sur notre territoire. C’est une question que se pose tous les jours certains industriels y compris ceux dont les sites sont impossibles à délocaliser comme dans les minéraux industriels par exemple. Or si on prend des sujets comme la fiscalité ou la législation, il ne semble pas que celles-ci soient très incitatives. Etre optimiste sur le développement du véhicule électrique en France c’est bien, mais il faudrait déjà commencer par rendre possible la ré-industrialisation du pays en travaillant sur l’attractivité.
Ensuite pourquoi avoir laissé sacrifier si rapidement l’industrie de la thermique qui faisait encore partie des rares succès industriels nationaux encore présents sur le territoire. En politique on peut toujours faire des plans sur la comète, mais à ce jour il ne semble pas que nous disposions d’un avantage compétitif en matière de savoir-faire sur les véhicules électriques par rapport aux Chinois ou aux Américains, actuels leaders du marché.
L’UE a annoncé la fin des moteurs thermiques en 2035 en Europe et assure que l’adoption du 100% électrique se fera par étapes. Doit-on craindre ce virage que prend l’UE en faveur de la voiture électrique ?
Quand on parle véhicule électrique, il ne faut jamais oublier que c’est une invention qui remonte à la fin du 19eme siècle. Il est donc légitime de s’interroger sur pourquoi elle ne s’est pas imposée naturellement et pourquoi c’est son concurrent thermique qui a pris le dessus. Les experts énergéticiens vous répondront que le problème réside dans le stockage de l’électricité et de la performance des batteries. Les économistes Schumpeteriens expliquent eux, que les calèches ont été remplacées par les automobiles selon le mécanisme de la destruction créatrice.
Est-ce le même mécanisme qui s’applique pour le véhicule électrique ? Dans Greta a ressuscité Einstein, la suite de Greta a tué Einstein, j’essaye de montrer que la science des législateurs a pris le pas sur la science des ingénieurs. Autrement dit les planificateurs, Climatocrates, Covidocrates, Biodiversitocrates, Collapsocrates et Algorithmocrates se chargent de planifier notre avenir en s’appuyant sur des modèles scientifiques …
Mais revenons aux véhicules électriques, c’est bien cette planification qui est à l’oeuvre, car s’ils réussissent à s’imposer ce n’est pas grâce à la destruction créatrice shumpéterienne, mais à la planification destructrice vonderleyenne, si vous me permettez ce petit jeu de mots. Dit autrement, c’est Bruxelles qui a pris la place du marché pour interdire le véhicule thermique et subventionner le véhicule électrique.
Mais les conditions d’un marché mature sont-elles réunies ? Rien n’est moins certain ? On est encore une fois prisonnier des considérations idéologiques de l’écologisme, et on met - c’est le cas de le dire - la charrue avant les boeufs. Quand l’idéologie dicte au marché ou à la science ce qu’il faut faire, ça finit toujours par mal se passer. S’il ne fait aucun doute à terme que l’idéal réside dans le tout électrique, la nécessité de procéder par étape et sans précipitation semble impérative et seul le marché peut gérer cette transition…pas madame Von Der Leyen.
L’introduction de la voiture électrique ne va-t-elle pas créer une scission encore plus importante entre les ruraux et les citadins ?
Quand j’étais ado je vivais dans un petit village. Je faisais 20 kilomètres à vélo pour aller prendre des cours de piano quand ma mère ne pouvait m’emmener en voiture. J’étais impatient de passer le permis pour pouvoir « aller à la ville » par mes propres moyens. Aujourd’hui, j’apprécie mon véhicule pour fuir la capitale et me réfugier à la campagne.
Je pense que le mode de transport individuel est un vecteur de liberté pour les ruraux et les urbains. Aussi, tant que les infrastructures ne sont pas en place on peut voir le véhicule électrique comme un cheval de Troie de la décroissance car il n’y en aura pas pour tout le monde (imaginez les bouchons sur l’autoroute aux bornes de recharge le jour de départ des juillettistes…) et comprendre que les écologistes fondamentaux en veulent au mode de transport individuel qu’il soit électrique ou thermique.
Ils ont compris que c’était un des vecteurs de nos libertés. Une de mes hypothèses que je vais développer prochainement est que si Elon Musk a racheté twitter c’est qu’il a compris que nos démocraties libérales étaient en danger et que si on voulait conserver notre mode de transport autonome, il fallait aussi défendre la liberté d’expression qui va avec. L’alternative étant le mode de coercition du PCC et son soft power piloté via le Crédit-Social.
La voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Il semblerait que les matériaux pour la construire n’ont rien de bon pour l’environnement …
De nombreux écrits existent à ce sujet. Il y a les matériaux qui entrent dans la fabrication, mais également l’énergie grise (énergie nécessaire pour fabriquer le véhicule). Mais surtout ce qui est important c’est l’origine de l’énergie électrique que l’on utilise pour alimenter le véhicule.
Les experts reconnaissent qu’« Une voiture électrique est aussi propre que la manière de produire l’électricité. » Si vous prenez un pays dans lequel on trouve encore 40 % d’énergie produite par une centrale à charbon : dans ce cas le véhicule produirait 20 % de CO2 en moins qu’un modèle thermique.
Dans le cas où l’électricité serait davantage décarbonée (la France), le véhicule émettrait 80 % de CO2 en moins. J’explique tout cela dans mon ouvrage.
Propos recueillis par Adélaïde Barba
Jean-Paul Oury est l'auteur de « Greta a tué Einstein, la science sacrifiée sur l’autel de l’écologisme » (2020) et "Greta a ressuscité Einstein. La science entre les mains d'apprentis dictateurs" (2022) chez VA Éditions.
« Une étude qui ne manquera pas de susciter la controverse. »
Le Figaro, 1er juillet 2022
La transition écologique se manifeste surtout par l’émergence d’une fiscalité qui frappe tous azimuts.
Plus d’une cinquantaine de taxes ont permis à l’État de lever 56,4 milliards d’euros en 2019 contre 40,3 milliards d’euros en 2005.
Tous ces prélèvements, justifiés par la grande frousse du réchauffement climatique, ont pour effet d’asphyxier les ménages, de brider l’économie, et de faire la part belle aux énergies renouvelables, quitte à faire une croix sur la seule énergie décarbonée réellement disponible : le nucléaire.
Points clés de l’étude :
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