Partisan de cours de théâtre obligatoire dès le primaire, l’intervention du président de la République n’est pas sans évoquer le fameux vers des Femmes savantes : « On cherche ce qu'il dit après qu'il a parlé ; Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé ».
Au chapitre fiscal, le chef de l’État a indiqué qu’il faudra attendre : la baisse d'impôts de 2 milliards d'euros qu'il envisage pour les classes moyennes aura bien lieu, mais en 2025.
Pour le reste, le verbe présidentiel s’est concentré sur les thématiques économiques suivantes :
- Salaires : le président de la République note que «l’effort et le mérite ne sont pas suffisamment reconnus» en France.
Il engage le gouvernement à réaliser « un travail ardent » pour « reconnaître » les efforts des classes moyennes en leur permettant de « mieux gagner (leur) vie par le travail » grâce à une « adaptation des dispositifs sociaux et fiscaux ».
Aucune annonce concrète n’a été faite.
- Fonction publique : Emmanuel Macron a confirmé qu’une loi instaurera bientôt une rémunération au mérite dans la fonction publique. Les détails de cette modulation devraient être dévoilés «dans les prochaine semaines».
- Famille : le chef de l’État a confirmé la création d’un congé de 6 mois pour les deux parents en remplacement du congé parental actuel.
Déjà évoqué en novembre 2024, par le ministère des Solidarités et des Familles, la rémunération de ce congé parental devrait être revalorisé de manière « attractive ».
Aucun chiffre précis sur ce niveau, ni sur ce coût budgétaire de ce nouveau dispositif n’ont été avancés par l’Elysée.
- Normes : logement, industrie, etc. : « Il y a encore trop de complexité qui décourage les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les maires » a déploré le chef de l’État en réitérant son engagement de mettre « fin aux normes inutiles » qui paralysent le pays.
Des mesures devraient figurer dans une nouvelle loi pour la croissance de l’activité.
- Service national universel (SNU) : après avoir expliqué les émeutes de l’été 2024 étaient le fruit de l’oisiveté des jeunes (« Ces jeunes émeutiers s'ennuyaient » (sic) !), libéré trop tôt de leurs obligations scolaires, l’Elysée considère que la généralisation du SNU jouera comme un facteur d’assagissement social.
L’aspect budgétaire de la généralisation du SNU mesure n’a pas été évoqué, mais certains économistes estiment qu’elle représentera un coût d’environ 2 milliards d’euros si elle est étendue à l’ensemble d’une classe d’âge (800 000 jeunes).
Bonjour
Je ne fais surtout pas confiance à se mec il ne fera rien et encore moins confiance à son equipe de bon à rien
Macron,
Un immature, mais cela on le savait. C'est pitoyable.
Macron, le président blabla
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