En matière de dette publique, la France fait désormais partie du peloton de queue, avec la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, tandis que les pays du Nord ont fait des choix plus vertueux en la matière. Le niveau de dette ne cesse en effet de progresser pour atteindre aujourd’hui plus de 40k€ par habitant, et la crise économique qui s’annonce ne devrait pas améliorer cette situation.
Les risques de laisser cette situation hors de contrôle sont immenses et constituent un véritable enjeu de souveraineté, notamment car la moitié des détenteurs de la dette publique sont des non-résidents. Le niveau d’endettement ne laisse plus de manœuvre à l’État pour assumer ses responsabilités essentielles, et entrave tout redressement réel de l’économie.
Dans ce contexte, et alors qu’a débuté à l’Assemblée nationale l’examen du Projet de Loi de Finances pour 2021 qui entérine un plan de relance à 100 milliards d’euros, Contribuables Associés a réalisé un dossier thématique intitulé :
« Dette publique, une bombe à retardement pour les Français ».
Cette étude comparative entre les principaux pays européens, ceux dits du Sud et les frugaux, met en évidence le piège de la dette et ses dangers.
Pour Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « Il n’y aura pas de redressement possible de la France sans un plan de réduction drastique des dépenses publiques. Car il est clairement établi qu’un niveau trop élevé de dépenses publiques constitue un handicap majeur pour l’économie et donc pour l’emploi. Contribuables Associés souligne les dangers du « quoi qu’il en coûte » et appelle à la mise en place de barrières légales à l’endettement massif».
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