Décalée d’un an en raison du Covid, l’édition 2022 Pisa publiée ce 5 décembre 2023 ne mettra pas de baume au cœur à Gabriel Attal, le nouveau ministre de l’Éducation nationale.
Elle révèle que les petits Français sont largués.
Qu’il s’agisse de la compréhension de l’écrit, médiocre, ou des tests de mathématiques, désastreux, la maîtrise des savoirs fondamentaux par les élèves tient de la peau de chagrin.
Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) évalue les systèmes d’éducation du monde entier en testant les compétences des élèves de 15 ans dans les matières principales (écrit, maths, culture scientifique) tous les 3 ans.
Les exercices de l’édition 2022 ont été soumis à 690 000 jeunes de 81 pays et territoires. Soit un échantillon représentant 29 millions d’élèves.
Résultat : les élèves français ont obtenu 474 points en mathématiques. C’est à peine mieux que la moyenne (472 points) mais surtout une dégringolade historique.
Si l’OCDE constate une baisse inédite des performances des élèves en maths avec une dégringolade de 15 points par rapport à 2018, la France fait pire avec 21 points perdus (contre 4 points, en moyenne, lors des précédentes éditions PISA).
Avec 474 points également en compréhension de l'écrit, les résultats des élèves français se situent juste sous la moyenne (476 points), dans un pays où la littérature a toujours figuré au centre de la culture nationale.
Concernant la culture scientifique, les élèves sauvent les meubles avec 487 points quand la moyenne s’établit à 485 points.
Si on établit le classement par nationalité, la France arrive 26e en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit.
Maigre lot de consolation : ces résultats sont à peu près comparables à ceux de l’Allemagne, de l’Espagne, du Portugal, de la Hongrie, de l’Italie, de la Norvège ou encore de la Lituanie.
C’est en Suisse, en Irlande et en Estonie que les élèves européens sont les mieux formés.
La Finlande, qui fut jadis dans le haut du classement fait encore pire que la France même si elle continue à la devancer.
Pour expliquer cette contre-performance, l’OCDE fait notamment état « d’une plus grande diversité dans la population finlandaise » et d’un décrochage plus radical chez les garçons.
Comme dans l’édition précédente ce sont les pays asiatiques qui trustent le haut du classement et continuent de creuser l’écart, Singapour crevant tous les plafonds.
Pour redresser la barre, Gabriel Attal, devrait annoncer une série de mesures qui porteront notamment sur le redoublement, un changement de méthode dans l’enseignement des maths (adoption de la méthode singapourienne) et le retour tant attendu des groupes de niveau au collège.
De même un label devrait récompenser les manuels scolaires qui ne confondent pas savoirs incantatoires (environnement, théorie du genre, etc.) et savoir tout court.
Depuis Edgard Faure, ministre de l'éducation nationale peu après 1968, c'est une réforme par an dans l'éducation nationale.
Trop de hauts fonctionnaires de bureau qui, pour justifier de leurs émoluments de fin de mois, pondent circulaires, directives et réformes pour changer ce qu'a fait le ministre antérieur. Au final le résultat est loin d'être probant.
Arrêtons de vouloir tout le temps toujours tout changer !
Arrêtons aussi de vouloir tout le temps complexifier les règles simples au départ. Plus on complexifie, moins c'est lisible au commun des mortels, et plus on risque de se contredire !
Je suis titulaire d'une licence en lettres arabes, je cherche un emploi dans votre pays France
La France des ânes. Le renouvellement démogpahique va de pair avec un effondrement du niveau scolaire. Logique.. On est du passé du latin/grec au bantou.
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