Aujourd’hui, le Président s’émeut de l’état de délabrement de notre patrimoine religieux et ouvre une nouvelle souscription auprès de la Fondation du Patrimoine aux mêmes conditions fiscales.
La seule différence est que l’opération durera quatre ans, le temps de trouver 200 millions d’euros, alors que l’opération Notre-Dame de Paris n’avait duré que du 16 avril au 31 décembre 2019.
L’argent collecté servira à la restauration des édifices religieux situés dans des communes de moins de 10 000 habitants, l’église du village étant souvent la plus menacée face au peu de moyens dont disposent les petites communes pour préserver ce qui représente l’essentiel de leur patrimoine architectural.
Laïcité étant, les édifices chrétiens ne sont pas les seuls éligibles à la souscription mais, reconnaissons-le, les mosquées et synagogues de village sont rares, racines chrétiennes obligent…
Et tant pis si l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme sur le consentement populaire à toute mesure fiscale est un peu foulé aux pieds, Macron ayant décidé seul de la réduction d’impôt, avant même toute décision du Parlement.
Comme ce fut le cas d’ailleurs pour Notre- Dame de Paris.
Une inspiration divine ?
Je suis pour cette initiative qui ne doit pas s'étendre aux minarets !!
Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.