Les marchands adorent faire la culbute. Elle consiste à revendre un meuble au moins 2 fois plus cher que son prix d’achat.
La vente du château de Grignon, situé dans la commune de Thiverval-Grignon (Yvelines), une splendide bâtisse du XVIIe, a permis à la corporation de faire beaucoup mieux que la culbute.
De s’enrichir aux dépens des contribuables puisque le mobilier bradé par le ministère de l’Agriculture appartenait au patrimoine national.
Des exemples ?
En juin dernier, sur le site de vente en ligne géré par l’État, on pouvait trouver une commode d'époque Louis XVI à un prix de départ de 150 euros, un ensemble de 20 sièges signés Jean-Baptiste Séné, l'un des plus grands menuisiers du XVIIIe divisé en 4 lots, mis en vente pour 170 euros et adjugés pour 6 240 euros alors que ces sièges valaient entre 300 000 et 500 000 euros, etc.
Le lièvre a été levé par l'association Sites et Monuments qui en feuilletant le catalogue de la maison de vente Daguerre a relevé que plusieurs lots, présentés comme des copies et ensuite revendus à Drouot, étaient des originaux.
Si les experts, la Direction nationale d'interventions domaniales (DNID), chargés d’estimer les biens, se sont lamentablement plantés, d’autres ont tiré profit de cette bévue : une console en bois de 1780 mise à prix 40 euros, adjugée en ligne à 2 250 euros a par exemple été revendue 13 000 euros quatre mois plus tard à Drouot, etc.
La bourde mobilière qui s’est produite lors du déménagement de l'école AgroParisTech, du château de Grignon au plateau de Saclay, a conduit le procureur général auprès de la Cour des comptes à solliciter une enquête afin de déterminer de quelle manière l’opération a été menée, si des règles ont été enfreintes et, le cas échéant, de définir les responsabilités.
Plusieurs erreurs auraient été commises par l’administration : les agents de la DNID n’auraient pas expertisé les meubles, qui se trouvaient dans un grenier, de visu mais sur la base d’une liste et de photos fournies par les responsables de l’établissement.
Ils auraient alors identifiés comme de simples copies, certaines pièces d’époque.
Par ailleurs, la vente aurait été préparée puis organisée sans que l'accord préalable du Mobilier national ait été sollicité par le ministère de l'Agriculture et les Domaines, bien que cet avis soit requis.
Pataud, l’État fait aujourd’hui valoir que les biens du domaine public sont inaliénables et que la cession des fauteuils et canapés réalisés par l'ébéniste Jean-Baptiste Sené pourrait faire l’objet d’un recours en nullité.
Le Mobilier national tente de récupérer les meubles, mais l’affaire va prendre du temps.
D’autant qu'un des lots des fauteuils de Jean-Baptiste Sené se trouve aujourd'hui au Royaume-Uni, pays sorti de l'Union européenne et où l’on prend un malin plaisir à faire enrager les « froggies » …
et dire qu'hier jeudi 23 mars, monsieur MELENCHON disait que les administrations n'avaient pas à être contrôlées, parce que largement capable en elles mêmes.
Depuis que l'on avait décidés de mettre des migrants dans ce château ,j'avais connaissance de ce scandale !mais qui sont responsables de ce scandale!?des noms? car comme le signale un antiquaire si les meubles ne trouvaient pas d'acheteurs à un bon prix ,pourquoi ne les ont pas replacés dans d'autre sites historiques?
Et bien qu'attendez vous pour sortir tous ces scandales à la " UNE " DE TOUS LES JOURNAUX !!
Parceque toutes ces affaires , il n'y a pas 1/10 ème des contribuables et de la population qui est au courant !
AYEZ DU CRAN, INFORMEZ TOUS LES CITOYENS, ET SUR TOUTES LES CHAINES D'ACTUALITÉS, mais un grand MERCI pour vos articles !!
Et toujours l'incompétence de ce gouvernement et de ses fonctionnaires. C'est une honte !! Mais quand cela va t il s'arrêter.....
Pour sanctionner les Français, pas de problème mais pour protéger notre patrimoine, non.
Bonjour effectivement étant ancien antiquaire j ai arrête ce métier par dégoût et oui une commode d époque qui valait 1500€ aujourd'hui ne vaut que qlques centaines d euros et il faut trouver la personne en face et les expert en objet d art sont compétent donc les objets malheureusement on était vendu a leurs juste valeur inutile de prendre des avocats pour cela suivez les ventes internationales et vous serez surpris
Cher vendeur,
J'achète le château, les dépendances, l'écurie, le jardin, le matériels d'entretien, les arbres et autres 10 000.00 € dés que le crédit me sera accepté.
Recevez cher Vendeur mes salutations distingués.
Cordialement.
Edifiant.
Qui sont les acheteurs?
Comment ont-ils eu connaissance de ces ventes?
Comment les services gérants les mobiliers nationaux ont-ils laissé passer ces ventes?
Ces pièces exceptionnelles n'ont certainement pas été perdues pour tout le monde.
Encore des magouilles entre "gens autorisés".
Je suis scandalisé une fois de plus par l'incompétence, le cynisme et l'impunité de ces hauts fonctionnaires. Je pense que votre information est vérifiée et que vous dénoncez des faits avérés. En conséquence, je signerai toute pétition et me joindrai à toute action entreprise pour révéler cette faute et demander des comptes.
Ce qui est surtout inacceptable est que ce château, son domaine et son ensemble mobilier n'aient pas été préservé alors qu'il est plus que jamais nécessaire de limiter l'expansion urbaine et d'aménager des espaces paysagers et esthétiques au profit des habitants de la région. L'Etat est de plus en plus incompétent et éloigné des préoccupations des Francais.
c'est au peuple de porter plainte contre cette escroquerie - Mais, qui le fera ?
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