C’est son grand frère, Mickael Luhaka (38 ans), qui a monté plusieurs structures juridiques afin de créer des associations fantômes d’aide aux banlieues.
On en trouve ainsi spécialisées dans la médiation de rue ou le football, deux domaines d’activité qui permettent, et c’est là tout l’enjeux de l’affaire, de toucher des subventions pour les emplois aidés.
Ainsi, sans aucun salarié ou avec des salariés à temps partiel, l’argent public était essentiellement détourné pour finir sur les comptes des différents membres de la famille.
Huit d’entre eux ont ainsi pu empocher près d’un million d’euros.
Pour sa part, Théo a reçu 55 000 euros. Le chéquier associatif a ainsi servi pour des vacances en Espagne et au cap d’Agde, le paiement de voiture ou de loyers, divers abonnements…
Premier réflexe : comment se fait-il que l’Etat soit encore dans un déni tel que le déversement d’argent public dans les quartiers lui paraisse encore une solution au problème ?
Deuxième réflexe : « Rend l’argent ! ». Sauf que non, il s’agit de déshérités sociaux, donc un aménagement de peine vaut justice.
Le principal auteur prend deux ans avec bracelet et Théo du sursis, donc rien.
Et aucune obligation de rembourser le million détourné. Tout bien considéré, c’est une infraction très rentable, probablement rendue très inspirante pour d’autres racailles à cause du laxisme judicaire des magistrats français.
Quand aurons-nous une vrai justice, qui n'emmerdera pas les gents honnêtes qui dérapent et par contre sera inflexible pour ce genres de voyous professionnels, qui de plus se monte en martyr d'une certaine frange de la population, rouvrons les bagnes!
Quand est-ce que ce torchon va parler des escrocs en col blanc qui détoyrne par milliards ? Même si il est très regrettables de voir ces arnaques de quartier, elles ne sont que le reflet des truands professionnels.
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