Ce constat fait par Emmanuel Macron l’est également par d’autres présidents, pourtant rien n’est fait pour couper les vannes.
La politique de la ville (5,5 millions d'habitants, 1 514 quartiers, 859 villes), a pour but de réduire les écarts de développement au sein des villes, ou dit sans politiquement correct, d’acheter la paix sociale dans les banlieues à grands coups d’argent public.
En définitive, avec la hausse de la violence et l’augmentation des zones de non-droit pour les forces de l’ordre, les pompiers et les Français voulant vivre à la française, la politique de la ville représente 40 ans d’échecs payés par les Français.
Comment les candidats à la présidentielle comptent-ils s’atteler à ce problème tout autant économique que sécuritaire ?
Eric Zemmour souhaite réorienter les fonds publics destinés à la politique de la ville vers nos campagnes, supprimer la loi SRU sur les quotas de logements sociaux, expulser automatiquement les trafiquants et leurs familles des logements sociaux et créer une force nationale anti-drogue.
Marine Le Pen est du même acabit : sécurité dans la rue, discipline dans les écoles, répression des trafics et de l’islamisme et expulsion des immigrés illégaux.
Valérie Pécresse veut également « détruire les ghettos » en dix ans en y ramenant « de la mixité sociale, de l’autorité et de la réussite ».
Durant la dernière année de son mandat, Emmanuel Macron a tenté d’œuvrer à sa manière : en envoyant 300 éducateurs supplémentaires dans les quartiers ainsi que des médiateurs pour enrayer la violence juvénile… et bien entendu, en débloquant un nouveau fond de 10 millions d'euros pour les quartiers prioritaires.
Jean-Luc Mélenchon souhaite quant à lui davantage de logements sociaux et de réseaux de transports en commun ainsi qu’une garantie de l’emploi par l’Etat employeur sur des actions de service public.
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