Le site de l'ancien magistrat de la Cour des comptes, François Ecalle, Fipeco, qui présente des informations et analyses rigoureuses sur les finances publiques, vient de publier une note sur l’évolution des dépenses nationales de 1973 à 2023, par nature, par catégorie d’administration et par fonction.
Bilan global : en 50 ans, le rapport des dépenses publiques au PIB a augmenté de 16 points, la hausse la plus forte (+ 12,5 points) étant flashée entre 1973 et 1985 (de Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand).
Depuis 1985, la tendance, plus mesurée, reste toutefois croissante (+ 3,6%).
"En volume, la croissance des dépenses publiques a été de 4,6 % en moyenne annuelle de 1973 à 1990, de 2,4 % de 1991 à 2010 et de 1,0 % entre 2011 et 2023", indique Fipeco.
Par nature, cette augmentation est liée à l’envolée des prestations sociales ( + 10 points).Elles sont passées de 15,3 % du PIB (1973) à 25,2 % en 2023.
Les subventions et autres transferts ont augmenté de 3,6 points.
Ces subventions et transferts (aux entreprises, aux ménages, aux organisations internationales comme l’Union européenne, etc.) ont bondi de 3,8 % du PIB (1973) à 7,4 % en 2023. Leur hausse a été plus forte sur les 15 dernières années.
Autre facteur d’obésité budgétaire, la masse salariale des administrations publiques a progressé de 2 points avant de refluer légèrement.
La charge des intérêts de la dette publique a évolué avec des effets d’accordéon. Depuis 2020, c’est à nouveau la hausse (1,9 % du PIB en 2023).
Par catégorie, les dépenses des administrations publiques se sont accrues de 10,2 points de PIB entre 1978 et 2023. 46,8 % du PIB en 1978 contre 57 % en 2023.
La principale hausse provient des dépenses des administrations sociales (+ 7,1 points), alors que celles des administrations locales ont dérapé de 3,1 points en raison de la décentralisation.
Les dépenses de celles-ci ont légèrement diminué sur les dix dernières années en pourcentage du PIB, constate Fipeco.
Par fonction, le total des dépenses publiques primaires (hors intérêts de la dette) a augmenté de 4 points de PIB de 1995 à 2022.
Tractées par les retraites (+ 2,3 points) et la santé (+ 2 points), ces dépenses ont aussi concerné les fonctions régaliennes de l’État via la sécurité intérieure (Justice et forces de l’ordre), le logement (hors prestations sociales), la protection de l’environnement, la lutte contre l’exclusion, la culture et les loisirs.
Fipeco pointe aussi du doigt les « affaires économiques » comme facteur d’inflation de la dépense publique.
Cette catégorie fourre-tout regroupe notamment les dépenses affectées à des secteurs comme les transports, l’énergie ou l’agriculture.
En revanche, les dépenses militaires ont baissé de - 0,7 point entre 1995 à 2022.
Autres parents pauvres de la dépense publique, les dépenses en faveur des familles ont chuté de 0,5 point et les dépenses d’enseignement de - 0,6 point.
C'est aussi une éducation. Ne pas profiter du système social français, nos parents nous l'ont appris. En 43 ans de carrière j'ai eu 1 mois d'arrêt (hospitalisation) et une semaine de chômage technique. Les travailleurs d'aujourd'hui n'ont pas la même vue des choses. Il faut remettre au travail les français avant la faillite totale !!!
Bravo!! Belle mentalité dans ce pays de" je n'en fais pas trop...!"☹️
Doucement le matin pas trop vite l'après midi!!?
Depuis que les Politiques déjà appuyés par les médias nous ont fait croire que "La Démocratie a un coût" ce fût le début de l'envolée de l'argent gratuit et du gonflement hors normes des services public aussi bien pour l'Etat que pour les collectivités locales. Le pire c'est que cela est devenu une culture et enseigné aux élus lors des formations comme l'idée de faire comprendre que la politique n'est que du théâtre. Le résultat est au rendez-vous.
C'est normal lorsqu'on voit le gaspillage de nos impôts, par nos hommes politiques au pouvoir. Sans compter ce que nous coûte l'immigration. Et les sous donner à l'UKRAINE.
Augmentation des prestations sociales, on sait à quoi est due cette augmentation, espérons que le 7 juillet la nouvelle majorité mette de l'ordre là-dedans. Idem pour les subventions, beaucoup d'associations touchent des subventions sans qu'elles ne soient contrôlées parce que leur budget est petit. Mais ce petit budget est fait d'argent public et plusieurs milliers de petits budgets font des milliards à la sortie. Nen déplaise à Jamas, mais la masse salariale des administrations 'a pris que 2 points, ce n'est pas là qu'on pourra récupérer de l'argent. Les dépenses des administrations ont fortement augmenté, mais on voit que c'est encore le social, toujours le social. Il faut supprimer des élus et des services publics inutiles comme l'ARS, énorme usine à gaz qui nous coûte une fortune pour emmerder les gens.
Il serait intéressant de connaître le pourcentage du PIB qui quitte le territoire national pour aller emplir les caisses étrangères comme les fonds de pension anglo-saxons.
Les français aiment bien les emplois de bureau dans le secteur public. La paye tombe tous les mois sans trop se poser de questions, sans aller chercher l'argent auprès des débiteurs, sans trop se demandeur qui va payer des emprunts publics contractés pour les payer puisque les recettes ne sont pas à hauteur : c'est confortable, c'est sûr, c'est régulier. Je connais beaucoup de cas de figure où on démarre sa carrière dans le privé, sans parler des gens à leur compte où c'est encore plus aléatoire que le salariat. Et puis on bifurque vers le public quand on a une opportunité. Le parcours inverse est beaucoup plus rare.
Et après moi le déluge comme on dit !
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