Elisabeth Borne vient d’écrire à Marlène Schiappa afin de lui faire savoir que ce n’est pas le moment « approprié » pour faire la Une de Playboy.
Elle aurait dû profiter de l’occasion pour demander à la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et de la Vie associative des précisions sur l’usage des 2 millions d’argent public versés dans le « Fonds Marianne ».
En octobre 2020, après l’assassinat de Samuel Paty, décapité par un terroriste islamiste, Marlène Schiappa annonçait la création d’un fonds doté de 2 017 600 euros, destiné à promouvoir les « valeurs républicaines » sur internet.
Deux ans plus tard, une enquête menée par l'hebdomadaire Marianne et France 2 révèle que certaines associations ont obtenu des subventions publiques importantes, sans que l’usage de cet argent soit clairement identifié.
Après le lancement du fonds, le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) lance un appel à projets pour tenter d’immuniser les jeunes de 12 à 25 ans contre les idéologies séparatistes.
« Avec 2,5 millions d’euros on peut faire beaucoup de choses pour défendre les valeurs de la République », déclare alors Marlène Schiappa.
Parmi les 17 dossiers sélectionnés, dont une association sportive, une société de production audiovisuelle, ou un éditeur de bandes dessinées, certains tirent le gros lot.
Quatre associations se partagent près d'1,3 million d'euros.
Dont l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM) qui décroche la subvention la plus élevée : 355 000 euros. Environ 15% du total des fonds alloués au Fonds Marianne.
La question est aujourd’hui de savoir quel a été l’usage de ces 355 000 euros. L’USEPPM, relate Marianne, s’engageait à créer des contenus multimédias luttant contre le cyber-djihadisme.
Or, indiquent les médias qui ont mené l’enquête, les relevés bancaires de l’association révèlent que la majorité de cet argent a été consommée pour rétribuer les « services » des deux administrateurs de l’association.
A savoir, Cyril Karunagaran, un entrepreneur au CV emberlificoté, et Mohamed Sifaoui. Celui-ci, connu pour ses livres contre l’islamisme radical et ses diatribes anti-RN, est actuellement directeur de la com du club de football d’Angers Sco, dont l'ex-entraîneur s’est récemment distingué par ses déclarations œcuméniques sur le « pelotage » des filles.
Quand on lève le voile sur les statuts de USEPPM, il ressort que ses membres ne sont pas autorisés à recevoir de rétribution pour les fonctions qui leur sont confiées.
Qu’à cela ne tienne : selon l'enquête de Marianne et de France 2, ce duo aurait pourtant encaissé 120 000 euros d'argent public.
Les deux hommes auraient respectivement perçu environ 3 100 euros net mensuels pour Cyril Karunagaran, et entre 3 280 et 3 500 euros pour Mohamed Sifaoui.
Devant ces révélations, le secrétariat d’État chargé de la Citoyenneté a saisi l’inspection générale de l’administration d’une mission sur l’attribution de la subvention, son usage et le contrôle qui en a été assuré.
De son côté, le ministère de l’Intérieur a fait savoir qu’un signalement au Procureur pourrait être rapidement exercé.
Suite à ces révélations, Marlène Schiappa n’a pas réagi : le cabinet de la ministre déléguée estime en effet que le fonds Marianne ne relève plus du domaine de compétence de celle qui est désormais chargée de l’Économie sociale et de la vie associative.
C'est l'escalade dans la gabegie ! Nous avons à faire à une bande de pirates qui écument le gouvernement. Schiappa, à quoi sert cette femme sinon à faire connerie sur connerie ? 2 millions qui s'envolent on ne sait pas comment, une appararition dans PLAYBOY, des associations noyées sous les subventions dont personne ne connait l'utilisation. Les 2 quidams qui oeuvrent dans l'association USEPPM qui touchent de l'argent alors que les statuts de l'association précise qu'ils ne doivent pas être rétribués pour leurs actions, on touche le fond. Ces 2 gars et leurs supérieurs qui sont complices puisqu'ils ont validé la rétribution, doivent être jugés pour détournement de fonds publics et association de malfaiteurs. Il faut saisir tous leurs biens avant qu'ils ne préparent leur insolvabilité. Schiappa et les cadres de son ministères qui distribuent des subventions sans suivre l'usage qui en est fait, doivent être démis de leurs fonctions et interdits de postes publics à responsabilités. Mais rien ne sera fait car comme je me dis, ce sont des pirates protégés par leur capitaine.
Pourquoi les grands médias friands de toutes ces informations si cela concernait la droite,n'en parle pas
Pauvre Schiappa elle me fait pitié en outre elle se croit belle
Cela s'appelle tout simplement du détournement de fonds publics.Pas étonnant avec ce ramassis de manche à cul
Quand on connaît le salaire d un enseignant...qui plus est mort pour avoir fait son travail ET se servir de son nom...pose en effet question
Dans quel monde ...
Odieux de se servir de l'assassinat de Samuel Paty
ODIEUX
Scandale d'état
Marlène se fait piquer en flagrant délit de copinage si je lis entre les lignes. C'est bien ça ? Vous avez compris la même chose ?
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