Benoit Perrin
Directeur
Il supporte des impôts de plus en plus lourds qui financent une administration de moins en moins efficace.
Cette pagaille, ce sont encore les Premiers ministres successifs qui en parlent le mieux :
« La multiplication d’organismes dotés d’une certaine autonomie à l’égard du gouvernement finit par être préjudiciable à l’action de l’État. »
Jean-Marc Ayrault en 2013, alors Premier ministre de François Hollande
« La multiplicité de ces structures - qui comptent pour certaines un très faible nombre d’agents - nuit à la lisibilité et à la cohérence des missions des administrations centrales. »
Édouard Philippe en 2019, à l’époque Premier ministre d’Emmanuel Macron.
Saluons leur sens de l’euphémisme !
Devant l’ampleur du désastre, les gouvernements ont appelé chacun leur tour à réduire le nombre de ces agences et à leur imposer des impératifs de résultat.
Mais les vœux pieux de rationalisation sont restés lettre morte :
Prenons exemple sur le Royaume-Uni : depuis le début des années 2010, le Parlement a exigé la suppression de plus des deux tiers des 305 agences publiques. Un modèle !